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Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais les 29 et 30 mars

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jjnom

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Tout ce qui a été posté par jjnom

  1. Une bonne tête de rhodonite. Mn SiO3 Je n'avais jamais entendu parler de Viellaurite. Trouvé sur Mindat: Originally described as a "... massive, dark-grey mineral with granular structure", with the formula "5MnCO3.2Mn2SiO4" (Lienau, 1899). A mixture of tephroite and rhodochrosite (with a little alabandine) according to Lacroix (1900). Pyrène: il y a de la téphroïte dans le coin! Le fil de Paschy sur la viellaurite: Sinon, pour le deuxième objet, je pense comme mr42, ça ne fait pas du tout métallurgie. Supposons que c'est naturel: - des éléments relativement arrondis rose-violacés constitués de petits cristaux. Ca pourrait être du grès. -> tester si ces éléments rayent le verre - une pâte verte bien tendre à en juger par les traces laissées par la disqueuse. Semble argileux. De la marne? -> tester avec de l'acide. Se délaye dans l'eau?
  2. Probablement pas. Si tu fais 3710/15/15/10 tu trouves 1,65. Même pas la densité du Silicium. De toute façon, ça a l'air totalement différent et très hétérogène. Une cassure fraiche permettrait peut-être de se faire une meilleure idée. Photos en lumière naturelle stp.
  3. Moi aussi. Vu le nombre de nervures sur les folioles: pareil.
  4. Salut. Tu avais écrit: Or, maintenant, on passe de inférieur à 0,5 à proche de 5 ! Du coup, les choses deviennent + logiques et on peut envisager un mix Pyrolusite/Goethite (oxyde Mn et Hydroxyde Fe), une association assez fréquente.
  5. Si tu as des valeurs (pourcentages) à mettre en face de chaque élément, on trouvera peut-être une piste.
  6. Salut. On tourne en rond. Les tests de dureté nous emmène du côté d'une dureté de 6. Pas téphroïte puisque le trait devrait être blanc et que la densité est un peu élevée. Pyrolusite cadrerait bien (dureté 6 à 7, densité 4,8, trace noire) mais les infos issues de l'analyse laissent circonspect puisqu'il y aurait plus de Fe que de Mn. Et qu'un oxyde de Fe à dureté 6 ou +, ça s'appelle de l'hématite avec une densité à 5,2 et un trait rouge brun... A se demander si cet échantillon est bien naturel.
  7. Ben, longueur 10 cm dixit le 4° post. Ce qui fait environ 2 cm de diamètre pour les cylindres. Ca fait gros pour des serpules, non? Des coralliaires avec leurs stries de croissance me semblent vraisemblables. Les sections transversales m'ont fait penser à un + ancien fil:
  8. Bonjour. A Beyrède, on n'a pas toujours fabriqué que des abrasifs. Ce doc explique que plusieurs gisements pyrénéens de Mn envoyaient leur minerai pour la réalisation de silico-manganèse sur Pierrefitte et Beyrède aux alentours de la première guerre mondiale: Fabriquer du silico manganèse à partir d'un silicate de Mn, ça a du sens. https://www.persee.fr/doc/rgpso_0035-3221_1936_num_7_2_4217 Dans ce contexte, un déchet avec Mn et Si n'est pas improbable. Pour ce qui est du "raté": le silico-manganèse est censé avoir plus de 65% de Mn mais vu les densités de Mn et de Si, l'alliage commercialisable devrait avoir une densité au-delà de 5,3. En outre, ton objet ne semble pas être homogène: pas mal d'inclusions. Si tu souhaites en savoir plus sur la fabrication du SiMn: https://www.researchgate.net/profile/Merete_Tangstad/publication/267849034_Silicomanganese_Production_-_Process_Understanding/links/54732d5f0cf216f8cfaea9b4/Silicomanganese-Production-Process-Understanding.pdf?origin=publication_detail Et pour le site de trouvaille, sache qu'on a trouvé du côté de la Rochelle des résidus de métallurgie qui ressemblent furieusement à ceux d'une usine ancienne de la région nantaise...Comme disait Mr42, aux 19° et début 20°, on n'était pas regardant. Ceci dit, c'est juste une tentative d'explication à partir d'éléments géographiques et historiques. Pour la confirmer, il faudrait passer à l'analyse.
  9. Autrement dit, tout près de l'usine de Beyrède Et Beyrède, c'est plutôt de l'électrométallurgie Possiblement un alliage Mn-Si raté (trop riche en Si, vu la densité)
  10. Bonsoir. Pour quelle raison es tu branché minerai de Mn? Si est peut être absent. Si l'échantillon sort d'un milieu franchement oxydé, c'est possible. Comme ça, il est difficile d'avoir un avis tranché. Mono minéral? à un seul métal (Mn) ou 2 (Mn, Fe). Mix de minéraux: par ex psilomélane et goethite? Sans cristallisation: dur, dur. Le psilomélane est dans la plaque pour la densité mais c'est peut-être un piège. Avec Co, Ni, K ça me fait penser à une possible origine hydrothermale. Vérifier dureté. Test HCl: laisser tremper un jour ou une nuit. Ca se dissout? Test à la flamme: modification, coloration de la flamme?
  11. Bonjour, Ca ne ressemble pas à de la téphroïte, en aspect comme en couleur. Le rapport Mn/Fe (s'il est correct) va dans ce sens et la densité est trop élevée. Tu cites des éléments mais quid de Si? Il en faut pour aller vers téphroïte...
  12. jjnom

    comme olivine

    Bonjour: Il y a bien une série continue Fe2SiO4/Mn2SiO4 comme il y a une série Fe2SiO4/Mg2SiO4. Exemple d'une téphroïte ferreuse: https://rruff.info/doclib/MinMag/Volume_48/48-346-137.pdf.
  13. A tout hasard: il n'y aurait pas des chlorites?
  14. Et si Akira nous en disait un peu plus sur le contexte de ce marbre?
  15. @guillaume73 @gaeldeploeg Je n'avais pas vu l'intervention de GDP du 27 Avril. Ca va bien dans le sens de traces laissées par un mollusque (notamment le pied de la bête) et non pas par un arthropode. Ceci étant, on n'a ici qu'une ressemblance des traces en vue de dessus (voir observations de la section des traces trouvées par Guillaume) et tous les mollusques ne sont pas des gastéropodes...
  16. Bonsoir, C'est une fois de plus l'opposition entre le sens commun et le type technique d'un même mot. Au sens commun (décoration): marbre = toute roche susceptible d'acquérir un beau poli. Quand vous allez chez le marbrier, vous y trouvez des calcaires, des granits, des vrais marbres, des brèches, etc... Un marbre, en pétro, suppose que la roche de départ était un calcaire (parfois une dolomie) qui a été portée dans des domaines P et T du métamorphisme. Les cristaux initiaux de carbonates fusionnent, recristallisent, s'engrènent. Et si la roche de départ n'était pas pure, des minéraux de métamorphisme peuvent se développer. L'expression "calcaire cristallin" était pour moi un terme ancien comme les "schistes cristallins" qui sous-entendait métamorphisme. On trouve aussi l'expression "calcaire métamorphique". Vu plutôt dans le contexte métamorphisme de contact, où on peut voir le passage du calcaire d'origine au calcaire +ou-recristallisé. Ce qui fait bizarre dans ta photo de lame, est qu'on ne voit pas de traces de clivages (ce que tu dois appeler stries).
  17. Bonjour. En effet, pas beaucoup de docs sur les bivalves et quand on va vers les Nucula... La notice de la feuille Millau cite: Nucula hausmanni, N. hammeri, N. subovalis, N. jurensis, N. acuminata, Il y a du choix! Apparemment, c'est repris du Monestier sur le Toarcien sup: "Enfin, dans la plupart des gisements, l'on observe, vers le tiers supérieur de cette zone, à peu près au niveau d'apparition de Hammatoceras praefallax M., un horizon spécial marqué souvent par une coloration gris j a u n â t r e ou ocreuse des marnes, très riche en petits Gastéropodes et Lamellibranches comprenant surtout Turbo subangulatus GOLDF., Turbo sp., Purpurina Patrocles D'ORB., Nucula Hausmanni ROEMER, Nucula Hammeri GOLDFUSS, Nucula subovalis GOLDF. plus rarement Turbo Capitanei GOLDF., Nucula jurensis Qu., Nucula acuminata GOLDF., toujours à l'état de moules pyriteux."
  18. Bonjour, Après avoir vu la liste des genres cités par Delsatte dans le Toarcien luxembourgeois, je suis allé voir via Google les dents de Hétérodontus (requin dormeur, benthique également). Les dents antérieures présentent aussi 2 cuspides latérales très marquées comme certaines des tiennes. Une piste? https://www.google.fr/search?q=Heterodontus+teeth&tbm=isch&source=iu&ictx=1&fir=3mxOv8wdWjkH9M%3A%2CLqzUF-J8-tjjHM%2C_&vet=1&usg=AI4_-kTr7SvpNymhM_9jooJk37BiLayspA&sa=X&ved=2ahUKEwjB953S3u3iAhWCyIUKHXWtAVwQ9QEwAHoECAYQBA#imgrc=_&vet=1&spf=1560679087062
  19. J'ai bien l'impression que les sélaciens du Toarcien des Causses n'ont jamais été étudiés. Je me trompe? Si ça se trouve, les dents des lumachelles sont passées inaperçues jusqu'à présent. Tu ferais peut-être un heureux en contactant dominique.delsate@skynet.be au Museum de Luxembourg. Si quelqu'un sait parler des sélaciens toarciens, c'est bien lui et il sera peut-être bien content qu'on lui amène tout cuit un nouveau terrain de jeu.
  20. Oui et non. Pour être + complet: le minéral est à un niveau d'énergie stable mais qui n'est pas le plus bas. La transition à un niveau d'énergie plus faible, donc plus stable peut s'effectuer mais sur un temps quasiment infini dans le cas des grenats car la vitesse de réaction est très, très, très basse. Pour augmenter la vitesse de réaction, il faut fournir de l'énergie au système. Dans le cas des grenats du Schneeberg, leurs faces cristallines sont intactes et pourtant ils sont vieux de 80-90 MA... La remontée à la surface s'est effectuée en un temps trop bref pour que la quantité d'énergie reçue soit suffisante et qu'une réaction puisse se produire. Autrement dit, la "perturbation" n'a pas été suffisante sur un plan énergétique pour "engendrer une réaction/modification". Ils sont en quelque sorte sur un niveau de stabilité intermédiaire mais pas instables pour autant.
  21. La crème pâtissière au chocolat suisse: rien de tel pour les déformations leeeeeentes! Et pour expliquer le boudinage, sans t'en mettre de partout, tu fais comment?
  22. Ca m'étonne un peu que tu parles autant de chlorite. Sur mes plaques, c'est essentiellement des micas blancs ou dorés. Plutôt muscovite ou paragonite. Parfois quelques biotites. Pour ce qui est du dégagement, je n'ai pas tenté grand chose pour 2 raisons: - je trouve que les grenats sur gangue offrent des contrastes sympa. - la gangue de micaschiste est très riche en quartz et comme quartz et grenat ont à peu près la même dureté...
  23. De même. Pensais pas qu'il avait des tendances pâtissières aussi marquées. Gourmand!
  24. J'ai discuté d'un cas de kélyphitisation dans le cas d'un rétro métamorphisme et de l'altération atmosphérique pour l'histoire des champignons. Maintenant, que l'auréole de kélyphite soit plagio + hornblende ou chlorite + actinote ou épidote, peu importe dans mon propos. Quoiqu'il en soit, j'ai fait quelques vérifications sur plusieurs publications récentes auf Deutsch et in English. Les grenats du Granatenkogel sont inclus dans le Schneeberg Komplex, une des rares nappes austro alpines mono métamorphique du coin. Température de 550-600 °C et 8-10 kbar de pression. Datations vers 80-90 Ma. Exhumation rapide: 30 km en 15 Ma. Aucune indication d'auréole de kélyphitisation autour des grenats.
  25. Bonjour. Métastable veut dire que le minéral n’est plus dans les conditions physicochimiques de sa formation. Et donc tous les minéraux de métamorphisme sont métastables (y compris le diamant). Ca ne sous-entend pas qu’ils seront toujours faciles à dégrader ou transformer dans les conditions de surface. Ce n’est pas comme la glace à une température positive. La kelyphitisation correspond à un phénomène de réaction à l’état solide entre 2 minéraux différents, en l’occurrence le grenat et l’olivine. Le résultat, en l’absence d’eau, est la formation de pyroxènes et de spinelle constituant une couronne autour des grenats. Ca se produit dans un domaine de température du côté de 750 °C, une pression de 1 à 1, 5 GPa et seulement si ces conditions sont maintenues suffisamment longtemps pour que la réaction puisse s’effectuer. Le matériau d’origine, d’abord porté à 1000°C et 2,5-3 GPa et qui va être lentement exhumé va subir un métamorphisme rétrograde et pourra présenter ce phénomène. Si l’exhumation est rapide, la réaction n’a pas le temps de s’effectuer et la paragenèse précédente est conservée. Le phénomène d’altération superficielle à T= 15°C, pression atmosphérique et en présence d’eau (et, éventuellement d’organismes), c’est autre chose. Un silicate peut toujours être altéré par hydratation si des ions (OH) réussissent à pénétrer la maille cristalline à la faveur de défauts. Dans le cas d’un almandin, il devrait en sortir des hydroxydes de Fe et Al. Mais à quelle vitesse? Est-on dans une échelle de temps compatible avec le vivant quand on a affaire à un matériau aussi dur et aussi insensible aux agents chimiques? Si quelqu'un veut bien mettre un almandin dans une piscine et qu'en on reparle dans une douzaine d'années... Bien sur, on peut considérer que le résultat est toujours la dégradation d'un minéral mais les mécanismes en jeu sont quand même très différents.
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