jjnom

Tout à fait. La carrière de Resteigne est ouverte dans le Givétien. C'est un gros classique de la géologie belge qui a vu passer des milliers d'étudiants. On trouve pas mal d'infos sur le net en tapant "géologie carrière de Resteigne". En vrac, il y a des brachiopodes, des bryozoaires, des coralliaires de divers types (solitaires, coloniaux, tabulés), des trilobites (particulièrement étudiés sur ce site), et des bivalves.

Salut, M'sieur Pyrene. Mon avis est que ça sort du site de Beyrède mais pas du four. Si tu regardes bien ta dernière microphoto, tu verras quelques formes cristallines sur la droite. Avec les couleurs jaunes et et cuivre, la pyrite est plus que probable. Maintenant, pour le vérifier, tu sais comment faire avec l'eau oxygénée. Si cette pyrite était passée par le four, la pyrite se serait transformée en pyrrhotite et serait un peu magnétique. Pour le reste, ça n'est pas du basalte. La densité est bien trop élevée. Et, effectivement, il n'y en a pas dans le secteur. Il s'agit probablement, au moins en partie, d'alabandite (sulfure de manganèse). D'après les documents anciens, les seuls sulfures trouvés sur Vielle Aure sont la pyrite et l'alabandite. Les vacuoles dans l'échantillon pourraient être liées au type de gisement (ambiance karstique). Les débuts de l'usine de Beyrède étaient basés sur la production de ferromanganèse destiné aux aciéries et le soufre est l'ennemi du sidérurgiste. Tout ce qui ressemble à un sulfure est écarté (et ce ne serait pas surprenant pour l'époque, balancé à la rivière) Il ne s'agit probablement pas d'un résidu de métallurgie mais d'un refus de tri.

Je pense qu'il y a en fait 4 espèces différentes. L'une des deux "rhynchonelles", celle sur la gauche, n'en est probablement pas une et pourrait bien être un petit exemplaire du bivalve Neithea. Ce qui renvoie au Cénomanien. La rhynchonelle: Cyclothyris compressa possible. Le gros de la troupe: des Rhynchostreon suborbiculatum (ce que les anciens appelaient Exogyra columba). Et dans ce contexte pourquoi pas une Turrilites en prime?

Micaschiste à nodules de ...

Comme pyb. En outre, en zoomant sur le dessous de l'objet, on devine des sections d'objets qui me semblent bien gros pour une préparation artificielle. Sur le dessus de la glabelle on aperçoit un défaut bien difficile à réaliser à main d'homme.

Salut. Toujours pas investi 30 Euros sur LBC? Pour donner un nom à une roche, il faut pouvoir identifier les minéraux qui la composent. Quand les grains sont gros, c'est assez facile. Quand c'est fin, il faut un APN macro et une cassure fraiche. A part ca, j'ai l'idée d'une roche métamorphique. Les plages claires: feldspath ou fedspath + quartz. Elles sont constituées de tout petits grains. Un filonet blanc avec une allure de pli. Le truc brillant doré: pyrite possible si c'est bien un minéral jaune vu sous tous les angles. Possible reflet sur de la biotite Les plages + sombres semblent aussi polycristallines Le fait qu'il y ait un liseré noir autour, me fait penser à un couple cordiérite + biotite. Si les suppositions sont les bonnes, ça pourrait évoquer une migmatite. A confirmer après investissement... En tout cas son origine est probablement à rechercher au cœur de la chaine. Pour la densité: quelque part vers 2,6-2,8 pour un volume supposé d'environ 650/700 cm3. Mais c'est vraiment à la grosse.

L'adresse en wanadoo.fr était opérationnelle en 2015.

Bonsoir. D'après la carte géologique, c'est soit du d6b2 (famennien) soit du h1(strunien) D'après les photos, ça semble être bien gréseux et... il y a plus de vert que de rouge. Les faciès, à la limite des 2 étages, correspondent souvent à ce qu'on appelle des psammites c.à d. des grès avec des micas.

Orbitolines et Spatanges: on doit tourner autour de l'Urgonien Tel qu'on connait Kayou, ça devrait être en Occitanie. Pourrait bien être dans le lit d'une rivière. Coin connu de beaucoup... Pont du Gard?

Bonsoir. On voit surtout des Sphaenopteris (4-5-6-9-14-16-21), + un bout de quelque chose ressemblant à un fragment de Calamites (17). Pour le reste, c'est peu clair.

Probablement pas un schiste. Un débit en feuillets n'est pas forcément le résultat d'une schistosité qui est un phénomène qui apparait dans des formations plissées sous certaines conditions de pression et température. Là, le débit est parallèle aux plans de stratification qui est indiqué par la fougère. C'est certainement une argile compactée. Pour la détermination en amateur, c'est mieux de connaître l'étage à partir d'une carte géol avant d'aller fouiller les catalogues et bouquins pour déterminer le fossile. Sinon, quand on est + spécialiste en paléobotanique, la détermination du fossile (et encore mieux des associations de fossiles) va renvoyer sur un âge précis. Ici, le style de roche (sédimentaire, noire, feuilletée) et le style de la fougère renvoient vers le Carbonifère mais sans + de précision (c'est large le Carbonifère: 60 MA). Un paléobotaniste connaissant bien le système pourra dire l'étage ou le sous-étage.

Je n'avais pas pris le temps de regarder le détail des spectres. Il y en a 2 qui me titillent: - les spectres 5 et 6 vont bien avec un pyroxène type augite mais le 4 est un poil curieux: K et Al représentent une part significative de la composition. J'aurais vu ça plus facilement dans une amphibole. - les feldspaths plagioclases. Le spectre 9 avec un Ca 2.2 fois supérieur à Na, on peut aller voir du côté du labrador. Dans un gabbro sans olivine: why not. Le spectre 8 est + curieux avec un Na 3,3 fois supérieur à Ca. Oligoclase? Ca fait un peu tâche dans un gabbro.

20/20! Dendrites d'oxyde de manganèse et fougère du carbonifère. Pour la fougère, difficile d'aller + loin avec ces photos et sans connaitre l'étage mais compte tenu qu'il ne manque pas une pinnule, on peut supposer qu'on est du coté des Pécopteris.

N'oublies pas d'embrasser Mamy!

Bonsoir. Bien sympa de nous avoir communiqué les résultats des analyses. Avec les photos dont on disposait, l'idée de la dolérite n'était pas bien éloignée de la réalité.

Bis repetita.

Ca ne fait pas météorite pour 2 sous mais la texture est bizarre: des agrégats d'une matière gris-vert et des particules à éclat métallique. Si ça dit quelque chose à quelqu'un... Ou si le demandeur veut bien se donner la peine de quelques infos/tests...

+1, idem, itou, ...

Les 2 premières photos sont bien des Stigmarias, racines souvent plantées dans des substrats gréseux. 3° photo: deux Lepidodendracées. la seconde m'a l'air d'un type moins fréquent.

Quand on habite Lyon, il y a un grand classique qui est la coupe du Mont d'Or: https://www.persee.fr/doc/linly_0366-1326_1979_num_48_8_10389 ou encore: http://svt.enseigne.ac-lyon.fr/spip/spip.php?article145 Pour St Quentin/La Verp ça doit maintenant être bien difficile de retrouver les déblais de mines qui doivent maintenant avoir été pillés par le menu. Mieux vaut contacter le club de Belmont pour accéder à la carrière Lafarge: http://geopaleo.com/ Sinon, plus loin, dans le Beaujolais, le Vercors, la Chartreuse, le Bugey, la montagne de Crussol, en face de Valence, etc...il y a de quoi faire.

Voir page 11: http://ficheinfoterre.brgm.fr/Notices/0584N.pdf

Et elle ressemble à quoi, cette roche?

Bonjour. Je vois bien un grès mais en bas à droite en dessous de la loge inoccupée. Des grains de quartz bien arrondis et cimentés. En haut à droite, compte tenu de la présence de minéraux noirs disposés sans ordre, je ne dirais pas quartzite mais quartz (fragment d'un filon peut-être). Et pour le galet bien sombre pas beaucoup d'idées. Il y a l'air d'y avoir des grains de quartz mais ils sont bien anguleux. Probablement pas de grès vosgiens, là.

En fait, la cassitérite doit bien être soluble dans HCl. J'ai un bouquin qui dit insoluble (Gde encyclopédie des minéraux) mais Wikipédia dit réagit à l'HCl qui le solubilise mais insoluble dans les acides faibles. Et si on cherche à dioxyde d'étain, on trouve qu'il est soluble dans HI, HBr, HF, HCl. J'ai trouvé un article parlant du test de l'étamage de la cassitérite: https://gsm.org.my/products/702001-101337-PDF.pdf. Les protons générés par l'attaque acide du zinc provoqueraient la réduction de l'oxyde d'étain (cassitérite) en étain métal.

Je pense avoir compris la manip : 1) Acide chlorhydrique + cassitérite = chlorure d’étain + eau 2) On verse la solution sur du zinc - L’excès d’acide chlorhydrique attaque le zinc = chlorure de zinc + hydrogène - Le chlorure d’étain réagit avec le zinc en excès = chlorure de zinc + étain métal qui précipite. A la fin, il n'y a plus que du chlorure de zinc en solution et du zinc métal C’est bien de l’étamage.