Bonsoir.
2 images trouvées sur le web et qui me semblent intéressantes de comparer avec le spécimen du début du fil:
Ce sont des Spongiaires genre Siphonia prises dans du silex. Pour l'une, l'animal a été conservé intégralement. Pour l'autre, seule la partie interne l'est. Cependant, on y retrouve les "filaments" qui vont de la partie interne à la paroi extérieure et qui représentent très probablement les canaux inhalants.
Je ne saurais expliquer les mécanismes d'une telle fossilisation aussi variable d'un individu à un autre et d'un endroit à un autre.
En ce qui concerne les éponges encroûtées:
A t'on réellement affaire à des éponges? Ca pourrait tout au si bien être des terriers, non? Quels sont les critères pour opter pour l'une ou l'autre des solutions?
Supposons que des Spongiaires soient effectivement impliqués et que ce sont les "carottes" internes qui représentent le fossile. Voit-on des pores, des squelettes à base de spicules sur ces "carottes"?
Par contre sur l'extérieur d'un des supposés "encroûtements", on voit ceci:
Ca ne serait pas des pores?
Dans ce cas "l'encroûtement" représenterait la paroi de l'animal, paroi maintenant entièrement "silexifiée" par remplacement de l'opale du squelette originel par de la calcédoine et les "carottes" un simple remplissage de cavité interne.
Visiblement, mon "ça existe, Polyjerea?" ne passe pas. Désolé mais Il s'agissait juste d'attirer l'attention sur une nomenclature peu nette.
En passant: on parle de Polyjerea. Pourquoi? Phymatella ou tout autre genre branchu conviendrait, non?