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Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais.
Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais les 29 et 30 mars

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jjnom

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Tout ce qui a été posté par jjnom

  1. Ca fait bien brèche probablement volcanique. Les quelques grains roses font penser aux rhyolites locales. Mais quid de tous ces éléments verts? J'ai eu beau zoomer dans les photos, je n'arrive pas à m'en faire une idée. De la roche basique altérée? Un phréatomagmatisme est envisageable dans le secteur?
  2. jjnom

    Minerai ?

    C'est fou, le nombre de publis existantes sur pyrite/marcasite. Revenons sur l'oxydation de la pyrite qui induit un pH acide favorable à la marcasite. D'où proviendrait l'oxygène en question dans le cas de la craie? Point de départ possible: les bactéries sulfato réductrices. Ce qui suppose un environnement anoxique. Un consensus semble exister sur la formation de ces sulfures à faible profondeur sous le toit des sédiments. Donc une relation facile avec l'eau de mer. Le niveau marin qui baisse, un courant qui se modifie, la teneur en O augmente. Oui, mais l'eau de mer est à pH 8,2 ... et on a plein de squelettes calcaires de micro bestioles qui ne demandent qu'à neutraliser l'acidité liée à l'oxygénation de la pyrite. Because l'oxygène, on ne peut plus compter sur les BSR pour fabriquer des sulfures. Faut utiliser une souce alternative: ceux dissous dans l'eau. Ce qui devrait se voir au niveau des isotopes du S. Or, dans le papier ciblé par le lien de JF (merci), on a des 34S de marcasites qui se promènent entre -19 et +40... Ce qui suppose des mécanismes différents aboutissant au même minéral?... Pas fini les papiers sur la pyrite! Tarte à la crème sur peau de banane! Faites passer. NB: ce papier confirme que les nodules fibro radiés des craies anglaises sont bien des pyrites, comme ceux du Boulonnais ou de la Champagne. Une info écrite là-dessus? L'aftermarcasite m'inquiète. Vu 2 papiers où on aurait plutôt la marcasite en croissance sur une pyrite pré-existante.
  3. jjnom

    Minerai ?

    @mr42@jean francois06 Merci d'avoir pris du temps pour chercher des éléments. mr42: tu confirmes cette tendance des auteurs à toujours mettre en avant le pH. Pas certain que ce soit toujours le facteur prépondérant. En contexte sédimentaire, genre la craie, je ne pense pas que la pression soit un facteur important. La tendance est de positionner ces transformations dans l'étape de la diagénèse. JF: entre un contexte de matrice à 90% de silicates et un autre à 95% de carbonates, entre des pyrites détritiques et des pyrites néoformées, je doute qu'il puisse y avoir une transposition possible. Il y a aussi les marcasites sédimentaires et las marcasites hydrothermales. Mêmes mécanismes? Une piste à laquelle j'ai pensé est la disponibilité en Soufre. Il semblerait que les marcasites soient déficitaires: S/Fe vers 1,9 au lieu de 2. Et puis la question de l'altération interpelle aussi. Les nodules de pyrite du Blanc-Nez s'altérent facilement mais les beaux cubes de Navajun peuvent rester sur l'étagère ou la cheminée sans problème...
  4. jjnom

    Minerai ?

    Les nodules de pyrite du Crétacé sont très facilement altérables, une fois brisés! Même Geowiki s'est fait piéger. La preuve: "Les sphérolites de marcasite radiée du Crétacé sont bien connus, mais beaucoup moins que ceux de pyrite." L'inverse aurait été + exact. Ce qui est marrant, c'est qu'il est dit dans de nombreux papiers (et idem Geowiki: "C'est un minéral trés abondant formé à basse température à partir de solutions acides") à savoir que la marcasite suppose un pH acide et la pyrite un pH basique. Alors, comment expliquer des marcasites bien mâclées, bien typiques, greffées sur des nodules de pyrite fibroradiée (cf carrière de Dannes, P de C)? Parce que, la craie, pour ce qui est de neutraliser les circulations acides, c'est au poil. Si un géochimiste passe par là...
  5. jjnom

    Minerai ?

    Non! La formule chimique est la même. Voir la définition de dimorphe. Si on veut aller aux analyses, il faut une analyse cristallographique (diffraction de rayons X). L'article cité dit bien: "En l’absence de formes cristallines spécifiques, la distinction entre pyrite et marcassite, impossible à réaliser par des techniques « de terrain », est facilement réalisable grâce à la diffraction des rayons X ou la spectroscopie RAMAN." Tous les nodules fibroradiés ne sont pas forcément des pyrites, mais c'est le cas quand on est dans le Crétacé. La marcasite existe aussi dans le Crétacé mais pas avec une structure fibroradiée. Après, si on va dans le Primaire, les probabilités de marcasite fibroradiées semblent plus fortes. A voir au cas par cas.
  6. jjnom

    Minerai ?

    Faut une bonne balance et un bon nuancier. Oui: https://journals.openedition.org/archeosciences/3776#xd_co_f=Y2ExODk1MjEtMzExZi00M2NkLTlhNzMtNjQyMDY4NjkxYWFi~ Clairement. ??? L'un comme l'autre vont donner un liquide qui va se teinter en jaune du fait de la mise en suspension de particules de soufre. Tous les nodules de sulfure de fer fibroradiés qu'on nous montre ici et qui poviennent quasi toujours de la craie sont bien des pyrites comme démontré dans l'article cité ci-dessus.
  7. Bonjour. Pour 1: la structure avec plaques rayonnantes: à part la surface d'un article d'encrine... 2: rien de + précis 3: Straparolus qu'on appelait aussi Euomphalus il y a + longtemps 4-5: Colonie de coralliaire 6: Productus, effectivement. 7: trop spécial. On pense gastéro mais le pas de la spire est tellement long... Il faudrait peut-être fouiller dans les publications de De Koninck (sur Gallica) qui avait inventorié en profondeur la faune du calcaire dinantien de Belgique.
  8. La figuration n'est pas extrordinaire mais l'espèce peut être vue ici: https://www.persee.fr/doc/mhnly_1627-3516_2007_num_14_1_1380 Et encore ici: https://citeseerx.ist.psu.edu/viewdoc/download?doi=10.1.1.619.2457&rep=rep1&type=pdf
  9. Bonsoir. Pour le brachiopode, je propose Cymatorhynchia humilis. Aalénien.
  10. Pareil mais c'est bien différent des Nérinées. Peut-être du côté des Harpagodes.
  11. Là, j'irai bien voir du côté des Vicinocerithium (ex Batillaria). Par contre, les bêtes du silex du 27 ressemblent fort aux Potamides lapidorum.
  12. Ca fait beaucoup plus industriel que obsidienne
  13. Extrait notice carte géol Creil: Lutétien supérieur A. Les Marnes et caillasses et les Calcaires à Cérithes présentent des affleurements très étendus. mais difficiles à étudier. par suite de l'abandon des exploitations. Peu visibles dans le Vexin oriental. leur épaisseur est de B à 10 m dans le Parisis septentrional. le Valois occidental et les Pays au NW de l'Oise. nettement réduite (5.50 ml au viaduc de Comelle et à Coye-la-Forêt. en position anticlinale. Elles sont constituées de dalles de calcaire dur à pâte fine. plus ou moins dolomitiques. à empreintes de Cerithidae et de Lamellibranches, avec intercalations de marnes calcaro-dolomitiques plus développées au sommet qu'à la base. Les silex bruns, les " morilles" de silice, les quartz "gros sel" et. localement, les pseudomorphoses gypseuses, sont abondants dans la partie supérieure de la série. Des quartz gros sel, on en voit sur les photos de feuiles d'un autre fil de Christophe pas impossible du tout:
  14. Au premier coup d'oeil, ça fait penser à un tuf, un dépôt calcaire de source/rivière. Le lien de le sablais est une recopie du guide géologique régional. Il est signalé qu'il y a eu une exploitation de gypse un peu plus haut. Du coup, la possibilité d'une cargneule est peut-être à envisager. Pour info: la carrière est en bas du viaduc duquel est tombé un wagon en 1962. 39 morts. J'avais eu un jour l'occasion de rencontrer un cheminot qui avait participé aux secours. Ses collègues l'avaient surnommé le croque-mort...
  15. Aïe! Matériel pas en place... Le dernier fossile est un bivalve Gonomya. Probablement G. literata. Mais ça n'aide pas beaucoup pour la datation vu que l'espèce se promène entre Aalénien et Tithonien.
  16. Oups... mes excuses
  17. Ca provient toujours de la même carrière (Mont Rivel)? Ca semble provenir des marnes grises de l'Argovien. Si oui, il va falloir trouver un autre nom pour cette ammonite. Si je ne me trompe pas Ataxioceras est uniquement dans le Kimmeridgien.
  18. ... mais cité à ce niveau (au-dessus des couches à oolithes) sur une autre feuille géol.
  19. Bonjour. M'sieur Lionel: tu ne peux pas être d'accord avec Gaël, vu que Scaphites est exclusivement Crétacé. Ce qui me titillait, c'est l'absence de costulation. Je viens de voir des exemplaires de Taramelliceras (Proscaphites) anar de la Vienne avec une costulation vraiment très light: http://paleopolis.rediris.es/cg/09/M02/ Partant de là, why not. Dans ce cas, ça proviendrait de l'Oxfordien moyen au-dessus des couches à oolithes, autrement dit, du haut des collines dominant Laignes.
  20. Ammonite, oui. Puisqu'on aperçoit des dessins de cloison. Comme on est dans le Jurassique, pas de Scaphites. Ca pourrait-y être un Oecoptychius du Callovien? Attendre l'avis de PYB.
  21. Salut. Le sommet du Mont est couronné par du Séquanien mais dans la carrière on voit les calcaires du Rauracien qui surmontent les marno-calcaires gris de l'Argovien. Ces 2 derniers noms d'étage sont purement locaux et font partie de l'Oxfordien. Le Séquanien est un nom local aussi, à cheval sur l'Oxfordien et le Kimmeridgien. Avec la notice de la carte géologique, tu pourras mieux caler tes trouvailles: http://ficheinfoterre.brgm.fr/Notices/0582N.pdf
  22. Rhynchostreon suborbiculatum fort probablement. Cénomanien.
  23. Les bandes fibreuses sont des sections de vaves de bivalves qui présentent une couche de calcite prismatique perpendiculaire aux faces. La valve sous le surplomb pourrait avoir appartenu à un Ctenostreon mais bon, on n'en voit pas grand chose. Les petites carrières maintenant abandonnées dans cette pierre ont été nombreuses dans le Mont d'Or et le Beaujolais.
  24. Une partie cristallisé et une partie vitreuse. C'est compatible avec scorie. La densité qui semble élevée, la dureté sont compatibles avec les olivines qui sont souvent des constituants importants des scories. Une vraie mesure de densité serait bienvenue.
  25. Tiens? Les ouvrages de Rulleau ne parlent pas d'un Crassi dans la s/z à bifrons. Par eemple (2019): https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01580597/document OK avec le fait que toutes ces formes ont des aieux communs. Maintenant, on ne sait pas non plus de quelle s/z sort le specimen dont on discute... Ce que je trouve curieux est qu'on voit assez fréquemment une face bifrons et une face "autre chose" très variable. Ca fait un peu loterie. Certains parlent d'une mini-crise bifrons/variabilis. Ces bi-faces en sont peut-être un effet.
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