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Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais.
Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais les 29 et 30 mars

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Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais.
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jjnom

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Tout ce qui a été posté par jjnom

  1. Vu les propositions c-dessus: Vendu pour Wavellite Pour 1: Je crois qu'il faudrait plutôt penser silicate plutôt que sulfate: sans martyriser l'objet, on est à une dureté au-delà de celle de l'acier. La matrice fait oxyde de fer hydraté. Pour 3: dureté aussi au-dessus de l'acier. On n'aura pas mieux avec d'autres vues: tout est noir comme du charbon.
  2. Ce sont 3 échantillons récupérés dans les années 80 et qui viennent de réapparaitre. Mais les étiquettes ne sont plus lisibles. Le premier échantillon mesure 4 x3 cm Le deuxième serait d'origine indienne (si ma mémoire ne fait pas défaut). 4 x 3 cm La troisième comporte quelques plages roses qui pourraient bien être de l'orthose. D'où l'idée d'une possible hornblende. 6 x 4,5 cm Je n'ai fait aucun test pour l'instant (les 2 premiers étant bien petits pour qu'on les chatouille). Toute suggestion bien venue.
  3. jjnom

    Avoriaz

    Je viens de remettre la main sur 2 échantillons ramassés peu avant la station d'Avoriaz en venant de Morzine. Il y avait là plusieurs blocs de roches vertes, certaines d'un vert-bleuté qui attiraient l'oeil. Sur la première, on observe une face avec une matière vert sombre, luisante, à l'éclat gras, qui passe dessous à une matière matte, d'un vert beaucoup plus clair. Aucun phénocristal. La cassure est irrégulière et quelques toutes pevites cavités sont repérables. Densité de l'objet: 2,88 Avoriaz est implanté sur la nappe des Gets des Préalpes. Elle est connue pour son contenu en partie constitué d'ophiolites. J'imagine que cet échantillon est en fait un basalte (métamorphisé=diabase)avec une bordure figée (verre volcanique) résultant d'un refroidissement brutal soit en filon, soit au contact de l'eau. Ca vous semble OK? Le second échantillon semble être de la même famille (pas de phénocristal, même densité...) mais montre des cristallisations aciculaires vertes, luisantes, sur sa périphérie. La base est une semelle mince, noire et d'aspect scoriacé. A mon avis, c'est un basalte métamorphisé ayant développé une "carapace" de trémolite. Je dis trémolite car j'imagine que l'ambiance magnésienne doit se retrouver dans cette amphibole. Toujours OK?
  4. Pas de cailloux ici mais si vous aimez la nature, le beau, le travail bien fait ou si vous avez une fibre entomo, allez voir ici: https://www.facebook.com/groups/1182039932608630 Un échantillon:
  5. Jusqu'en 2017, il y avait un membre qui participait au forum sous le pseudo de docdutronc. Bruno Vallois a beaucoup publié sur les Forums Naturalistes. C'est certainement un des meilleurs amateurs en paléobotanique du Carbonifère. Après avoir écumé les terrils du Pas-de Calais, Bruno Vallois a migré vers les Alpes en région grenobloise. Changement de terril réjouit le paléobotaniste. Sa collection a été déposée au musée de Grenoble et elle est en ligne. Ca ne fait jamais que 1426 spécimens. Le lien: https://paleo-collections.museum-grenoble.fr/fr/search?p=1&f=499217&o=499218
  6. Bonjour. Pour les 3 échantillons du haut, on est dans la famille des Neuropteris. Sur celui du haut de la 1° photo, il y a aussi une pinnule de Linopteris. Pour la 2° photo: Sphenopteris.
  7. Bonne pioche, JF. En tecto comme en biblio, t'es au top! Ca ne ressemble pas. C'est juste bien la photo interprétée de la carrière. Tu avais donné la bonne réponse hier mais tu n'aurais pas du parler de poésie. Ca invite à négliger. Ce serait alors une faille de rampe, de chevauchement, d'où des directions et pendages proches et basculée vers le Sud ensuite. C'est donc bien une faille inverse. Dommage que l'auteur de la carte géol soit passé devant en négligeant d'interpréter la déformation. Et déformation donc mécaniquement très différente de celle de la faille de Kanzel.
  8. Bonjour. A partir de la carte géol, on peut comprendre qu'au niveau de la carrière on est sur un flanc de raccordement entre un plateau de J4 au Nord et une plaine de J7a au Sud. Ca donne une image de flexure (le Nord est à droite). Si on est proche de la courbure haute et qu'on considère ceci... On peut imaginer une fracturation au niveau des charnières de la flexure mais elles seraient très obliques sur la strati. Le boudin à struture concentrique et radiaire n'est pas du bois fossile mais une concrétion, probablement en calcite (test à l'acide). Même style qu'une stalagmite.
  9. Ca ne saute pas aux yeux, c'est certain. Mais en zoomant dans la 3° photo du sujet:
  10. Un extrait de la carte géol. La carrière est dans l'angle aigu de la route. J'ai écrit une sottise tout à l'heure: la faille de Kanzel passe à l'Ouest de la carrière, de l'autre côté de la route. Dans la notice: "Une carrière dans le « Rauracien », dans le virage de la route vers Ferrette, permet d'observer un fort plongement en direction S.SE". C'est bien ce qu'on voit sur la vidéo qui a du être prise en regardant vers l'Est. Le plan strié serait donc plongeant vers cette direction S.SE avec un mouvement qu'on dira proche de la verticale. Et ça ne cadre guère avec la faille de Kanzel, décrochante, donc avec un mouvement à forte composante horizontale. En fait, le plan strié et le plan de la faille de Kanzel doivent être orthogonaux. Et c'est souvent comme ça dans le Jura, avec des failles très obliques sur les directions de plissement.
  11. Salut. Encore faut-il s'assurer que le tracé du contact est bien oblique par rapport à la strati. La vue peut être trompeuse. C'est-y la carrière au N de la route entre Sondersdorf et Ferrette? Pas de faille signalée par la carte géol à cet endroit et la faille de Kenzel passe à l'Est de la carrière. Laquelle faille de Kanzel serait une faille en décrochement. Un glissement entre bancs serait aussi jouable, non?
  12. Bonjour. Je pense que ce sont tous deux des Lepidodendron. Sur la première, on remarque que les bourrelets sont disposés en lignes obliques sur l'axe. Faut prendre du recul pour s'en apercevoir. Par contre, pour l'autre, il faut zoomer et on devine alors les cicatrices en amandes et en quinconce. Maintenant, c'est vrai que c'est très mal conservé.
  13. Ouaip. Lamines et piliers: c'est bien du Stromatopore.
  14. Bonne idée d'avoir poli une section. Les coralliaires coloniaux du calcaire d'Erbray sont des Hexagonaria. En l'occurence, vu le nombre de septes, c'est H. namnetensis : https://www.palass.org/sites/default/files/media/publications/palaeontology/volume_12/vol12_part2_pp178-188.pdf
  15. OK pour Stigmaria et Sigillaire mais Stigmaria peut correspondre aux parties souterraines de Siglliaria aussi bien que de Lepidodendron.
  16. Bonjour. Avec milioles, orbitolites et bryozoaires, ça sent fort le Tertiaire (Eocène). Par favorable aux ammonitelles! C'est silicifié, non? On peine à distinguer les loges des Foraminifères.
  17. jjnom

    Les regmaglyptes

    Bonjour. Je pense que c'est plus prosaïque. Je sens bien des éléments de scories métallurgiques amenés là par la dérive littorale. J'ai déja eu l'occasion de regarder des éléments semblables provenant du littoral vendéen mais aussi trouvés du côté de La Rochelle. Pour l'essentiel, c'est de la fayalite et les cristaux aciculaires clairs un (ou des) minéral (ux) faisant partie du groupe de la mélilite. Ces derniers signent un apport en calcium pour abaisser la température de fusion. On retrouve encore des blocs de ces scories à Couëron, près de Nantes. Généralement pas magnétiques et avec des densités de 3,5 à 3,8. A l'époque où l'usine fonctionnait et où on était peu regardants sur la destination des scories à évacuer, l'océan devait être un lieu où on pouvait s'en débarrasser à bon compte.
  18. Bonjour. Bien de la peine à y voir un fossile. Vu les stries verticales et la liaison avec la roche, je me demande si ça ne serait une forme (facétieuse) de joint stylolithique.
  19. Bonjour. La réponse est certainement dans ce document: https://www.researchgate.net/profile/Christopher-Duffin/publication/259952920_Chondrichthyens_du_Sinemurien_de_Belgique_Revision_et_complements_aux_Hybodontidae_et_Holocephales_Presence_des_Neoselachii_Palaeospinax_Egerton_1872_et_Agaleus_Duffin_et_Ward_1983/links/00b7d52ead11dce35a000000/Chondrichthyens-du-Sinemurien-de-Belgique-Revision-et-complements-aux-Hybodontidae-et-Holocephales-Presence-des-Neoselachii-Palaeospinax-Egerton-1872-et-Agaleus-Duffin-et-Ward-1983.pdf
  20. Je souhaite revenir sur le document apporté par Akimik concernant la réserve du Lubéron. On constate que le même système y a été appliqué qu'en Haute Provence: d'abord une réserve qui est destiné à préserver des sites de première importance localisés sur quelques parcelles, puis un périmètre de protection impliquant les territoires de nombreuses communes. A part ça, on relève, pages 58 et 59 : "Manque de disponibilité des paléontologues et absence de spécialistes sur certains groupes. Les découvertes réalisées lors des chantiers de fouilles nécessitent l’intervention de spécialistes, principalement de paléontologues, afin d’identifier les spécimens découverts et en déduire des informations concernant la datation, l’évolution des espèces, la paléoécologie… La diminution du nombre de paléontologues en France entraîne une baisse des spécialistes de certains groupes fossiles et un manque de disponibilités. Par ailleurs, la RN n’est pas particulièrement connue des paléontologues : une meilleure communication auprès d’eux permettrait de développer ce réseau de scientifiques. Connaissance partielle du contenu paléontologique Même si les connaissances sur la réserve semblent importantes (cf. nombre de fossiles, articles…), seuls quelques sites des calcaires en plaquettes ont été étudiés. Il en est de même pour les gisements à vertébrés continentaux. Afin d’avoir une meilleure représentation de la paléobiodiversité sur l’ensemble du territoire et aux différentes époques enregistrées, il faudra engager de nouvelles recherche sur de nouveaux sites." Ce qui va dans le sens des dires d'E. Buffetaut: « Ce n'est pas en donnant quelques dérogations ponctuelles qu’on va pouvoir sauver les fossiles qui sortent sans arrêt des falaises à cause de l'érosion ça n’a pas de sens » Et si ce n’était réservé qu’aux professionnels ? « Les professionnels ne sont absolument pas assez nombreux, surtout dans une situation où la paléontologie est en train de s’éteindre en France, pour assurer cette surveillance constante sur des kilomètres de falaises. C’est pas possible »* La paléontologie française n'est manifestement plus à la hauteur de l'étendue des territoires qu'on voudrait valoriser. En page 76, au sujet des activités pédagogiques: "Depuis l’année 2016, les conditions financières ont évolué fortement à la baisse, entrainant ainsi une diminution générale du nombre de projets accompagnés par le Parc." Les finances ne suffisent déjà pas à faire fonctionner efficacement l'existant...On est en droit de douter du nombre et de la qualité des animations qui seront réalisées dans le Calvados. Tout ça resemble assez à un aveu d'impuissance ou d'inefficacité.
  21. Je pense avoir commis une erreur involontaire en parlant du 04. La RNN concerne quelques parcelles sur quelques communes et toute extraction ou ramassage de fossiles y est interdite. J’ignore si les parcelles ont été acquises par l’état ou si elles sont encore privées. Et donc, le règlement du 14 est le même que celui du 04. C’est cohérent. Et ça l’est également avec Crozon. Faut dire qu'avec un copier-coller, on reste toujours cohérent. A côté de ça, il semble qu’il y ait un périmètre de protection de la RNN 04 où l’extraction est interdite et le ramassage autorisé (règlement de 2011). Ce périmètre concerne la totalité des surfaces de près de 60 communes… Et là, à mon sens, il y a un souci juridique. Pour en revenir aux VN, la quasi-totalité des terrains constituant les falaises a été achetée par le Conservatoire du Littoral. Ajoutés au DPM, quasi tout appartient à l’état et il peut en faire ce que bon lui semble sauf interdire l’accès au rivage. Ceci dit, je partage les avis d’Icarealcyon et de Serge. Concernant une RNN littorale, cette interdiction est totalement contre-productive, non seulement pour les objets géologiques mais aussi pour les scolaires et les paléontologues en devenir. Mais bon, quelques mollahs du côté du Jardin des Plantes semblent avoir des difficultés d’adaptation. Pour en ajouter une louche concernant une éventuelle envie de gratter avec autorisation, voici comment faire selon le modèle de Crozon : https://www.bretagne.developpement-durable.gouv.fr/dossier-de-demande-de-prelevement-exceptionnel-et-a4869.html « La demande doit être adressée au service patrimoine naturel de la DREAL Bretagne (coordonnées ci-dessous) dans un délai de 4 mois minimum avant la date prévue des prélèvements. » Enfin, j’ai déjà évoqué la question et Icarealcyon l’a relevé aussi : -le CNPN demandait des moyens importants relativement à la surface concernée par le projet. -le commissaire enquêteur avait également relevé cette faiblesse. A priori, on en est toujours à 4 emplois pour 1900 ha et 37 km… (1 à chaque bout des VN et 2 au bureau ?).
  22. Puisqu’on parle de propriété et sachant que le statut juridique des fossiles est bien flou (voir article cité par Akimik 😞 En droit français, un propriétaire possède le fonds et le tréfonds (le sous-sol), jusqu’au centre de la planète. « La propriété du sol emporte la propriété du dessus et du dessous. » Le domaine public maritime (DPM) commence en-dessous du niveau des plus hautes marées (hors tempête). Aux VN, cette limite se trouve entre 4 et 5 mètres d’altitude. Ce qui revient à dire que la fausse terrasse fait, pour l’essentiel, partie du DPM. Au-dessus, on est dans un domaine soit public (Conservatoire du Littoral) soit privé, celui des propriétaires de parcelles dont une limite touche la côte d’altitude du DPM. Et dans le DPM, toute extraction est interdite. Bien sur, dans la pratique il y a une tolérance, mais celle-ci est très rarement définie et quantifiée (1 galet ? 1 brouette ?). L’administration en interdisant l’extraction et le ramassage des fossiles dans une RNN, reconnaît implicitement une valeur à ceux-ci. Et elle n’est pas que scientifique. On sait ce que vaut une ammonite sur Ebay. Quelques réflexions : 1) Le classement de parcelles privées en RNN prive les propriétaires de la jouissance d’éléments constitutifs du tréfonds. Une indemnité ne devrait-elle pas être proposée aux propriétaires à ce titre ? Si un tunnel passe sous une propriété privée, le propriétaire du sol a droit à une indemnité car on l’exproprie d’une partie de son tréfonds. Je cite : « Lorsque le classement comporte des prescriptions de nature à modifier l'état ou l'utilisation antérieure des lieux déterminant un préjudice direct, matériel et certain, il donne droit à une indemnité au profit des propriétaires. » Que se passe-t-il si, pour les besoins d’une construction dans une RNN géologique, le creusement des fondations met au jour un niveau fossilifère ? L’Etat peut-il s’attribuer les fossiles du propriétaire du terrain juste en se prévalant du règlement ? 2) Aux VN, la fausse terrasse est essentiellement constituée de matériel provenant de parcelles qui s’étendent jusqu’en pied de falaise. L’essentiel des fossiles qu’on pourrait y récolter subit donc un transfert gravitaire et automatique du secteur privé de certaines parcelles, qui s’appauvrit, au profit du secteur public qui s’enrichit… Sinon, pour qu’on ne se trompe plus de cible, voici le texte générateur de l’interdiction de ramassage de fossiles dans la future RNN Calvados, sauf autorisation, bien entendu : https://www.normandie.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/5.10-avis_cnpn-opportunite_211214.pdf « Concernant la règlementation de la future RNN, le CNPN recommande : - Une interdiction de collecte et ramassages de fossiles (et en adéquation avec les orientations liées au patrimoine géologique : préserver l'intégrité des "objets géologiques"). Le CNPN propose comme tel est le cas dans les autres décrets de RNN « géologiques » de rendre possible des autorisations de prélèvements qui peuvent être délivrées à des fins scientifiques ou pédagogiques par le préfet après avis du Comité consultatif et avis du Conseil scientifique de la RNN et d'envisager aussi le cas d’autorisations de collectes de fossiles délivrées à des fins de sauvetage de fossiles (naturellement dégagés par l’érosion) réalisées dans le cadre d’opérations sous le contrôle du futur gestionnaire de la RNN » Quelle cohérence ou quelle évolution par rapport au règlement (2011) de la réserve de Haute Provence qui autorise le ramassage manuel en quantité raisonnable ? https://www.reserves-naturelles.org/sites/default/files/reserves/rnn73-arrete_reglement_20110330.pdf
  23. Dans le contexte volcanique alcalin, les plages sombres pourraient être - des pyroxènes sodiques: aegirine - des amphiboles sodiques: arfvedsonite, riebeckite. Que montre une cassure fraiche? Tenter d'écraser au marteau un échantillon pour isoler les cristaux sombres. On devinera peut être alors plus facilement le type de minéral.
  24. Il faut se méfier du terme labradorite. Il a longtemps été utilisé en France (Massif Central surtout) pour désigner une roche qui est un trachy-basalte (hawaiite). Les indications de gisements basées sur une bibliographie ancienne, risquent fort d'être trompeuses.
  25. Pas de fer ? Je trouve ça bizarre. D’après ce que vous décrivez (grès/poudre rose), vous devriez être dans le même contexte que les forages réalisés pour l’alimentation de la commune. Or, l’eau de ces forages est traitée pour en retirer des quantités de fer et de manganèse trop élevées : https://www.ouest-france.fr/normandie/gavray-sur-sienne-50450/pompage-de-leau-potable-une-qualite-reconnue-1897276 J’ai eu l’occasion de voir une caméra réalisée dans un forage réalisé en Manche, forage qui n’avait pas été pompé plusieurs mois. L’eau ressemblait à une soupe claire avec de très nombreux flocons de colloïdes couleur rouille. Un dénoyage des crépines, un colmatage par les argiles sont des possibilités mais il faudra peut-être aussi envisager celle d’un foisonnement bactérien qui fait précipiter le fer sous forme d’hydroxydes. Vous pourriez peut-être trouver de l’aide auprès de la DDTM de St Lô. Il n’y a pas si longtemps, ils avaient un hydrogéologue (Maurice Freslon) qui connaissait très bien le territoire et qui avait suivi la réalisation des forages de la commune). Sinon, il faudra regarder vers Caen ou Rennes. Qui qu'ils soient, ils commenceront par vous demander une coupe technique de l’ouvrage : niveau d'eau, position des crépines, dimension des fentes, gravier (absence ou présence, type, granulométrie), position de la pompe…Mais ça, deux autres intervenants vous l'ont déjà écrit.
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