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jjnom
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Il n'y aurait pas un peu de plomb et de zinc dans les alentours, des fois?
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C’est juste du déni systématique. Au début, l’observation macro ne voulait rien dire. Fallait faire des lames. On a fait les lames. Maintenant faut investiguer le verre. L’étape d’après c’est quoi ? La molécule ? Tu ne lis pas ce qu’on t’a écrit : J’ai dit qu’au niveau microscopique, dans cette lame, on ne voyait pas de trace évidente d’une texture vitroclastique qui pourrait lui attribuer l’adjectif ignimbritique. J’en reste donc au seul nom de rhyolite à biotite. Il y a cependant, au niveau macro, des cristaux de feldspaths qui font penser à des individus fragmentés. Les dernières photos (d’ignimbrites) ont été publiées pour que tu puisses en retrouver la trace dans la lame dans l’hypothèse d’un volcanisme explosif (rhyolitique) qui aurait pu générer du volcano-sédimentaire. A présent tu peux aussi (en plus des photos de JF) parcourir les nombreux sites qui présentent des vues macros de rhyolites A5 et A7 permiennes de l’Esterel. Ce qu’on appelle les rhyolites amarantes. Si tu n’y vois pas une forte ressemblance, ce n’est pas la peine de continuer la discussion. Sur une photo micro un fedspath éteint et corrodé te fait penser à un claste et tu t’appuies là dessus pour émettre un doute sur l’ensemble de la roche. Faut aussi prendre en compte les autres éléments et ne pas les occulter comme si de rien n’était. Tes autres photos de rhyolites ne démontrent rien. Ces laves sont beaucoup plus récentes et pas de la même région. Les rhyolites sont des laves d’aspect extrêmement variable selon le refroidissement. Tu peux donc aller du verre à des allures microgrenues. Et selon leur âge également. Je cite, à nouveau, Jung dans son précis de pétrographie. Structures de dévitrification par vieillissement. « Les verres naturels se dévitrifient aussi de façon spontanée, par simple vieillissement, au cours des temps géologiques. La matière vitreuse est remplacée, en ce cas, par un agrégat crypto-cristallin de quartz et de feldpath, généralement coloré en rouge par de l’hématite ou en vert par de la chlorite. Pour cette raison, les laves anciennes, examinées à l’œil nu, ont un aspect très différent des laves récentes. On dit que ces laves ont acquis le faciès paléo-volcanique. » Donc, l’argument de la couleur de « vraies rhyolites » fraiches moi-pliocènes avec celle d’une rhyolite permienne altérée n’a pas lieu d’exister. Enfin, avant que d’engager des frais supplémentaires, je serais intéressé que tu puisses nous montrer un tuf rhyolitique rouge, de préférence permien et provençal, à feldspath automorphes et quartz corrodés en continuité avec la matrice. Dans cette attente.
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Nodules au coeur tendre
jjnom a répondu à un sujet de chloroplaste dans Demandes d' identification de minéraux
Eh si! Au départ était la craie ou plutôt une boue calcaire qui allait devenir la craie. Et la silice a remplacé la craie. La poudre est probablement une silice hydratée qui aurait pu contribuer à la formation d'un silex "plein" si le processus de silicification ne s'était pas interrompu. -
Analyse d'un granite d'Anatexie gneissique à grenats
jjnom a répondu à un sujet de Next50MY dans Roche et pétrographie
Pas compris la formule. Dans l'autre sens: Q+FK = 90% au moins de la roche ou Q+FK+FP = 90% au moins de la roche. -
identification galet noir
jjnom a répondu à un sujet de pat89 dans Demandes d' identification de minéraux
C'est quoi qui raye le verre dans une basanite? -
Analyse d'un granite d'Anatexie gneissique à grenats
jjnom a répondu à un sujet de Next50MY dans Roche et pétrographie
Pourquoi appeler cette roche un granite plutôt qu'un gneiss? 1) Granite: 90% de la roche = quartz + 1 FK ou quartz + 1 FK + 1 plagio subautomorphe type albite ou oligoclase. Depuis le début, je ne vois pas beaucoup de FK mais bon, faut peut-être que j'aille faire réviser l'équipement optique. Tu pourrais peut-être faire un comptage? 2) Je vois bien une alternance de lignes noires (mica) et de bandes claires (F +Q). Perso, j'en resterai à orthogneiss comme évoqué par Serge même si je pense que le protolithe d'origine était nettement plus basique qu'il l'a dit. Une question: les petites inclusions sombres dans les plagios: quelle allure? -
Shergottite (bis) : identification avec une lame mince
jjnom a répondu à un sujet de zéolite dans Météorites
Bonsoir. Là, je ne peux dire qu'une chose, voire deux: Sans avoir utilisé le moindre argument et alors que Zeolite himself amenait une analyse chimique qui n'allait pas dans ce sens, le voilà convaincu...Bravo! Peut-être que Zeolite va maintenant pouvoir m'amener les arguments que j'attendais. Peut-être peut-il aussi m'expliquer la présence de ces gros phénocristaux de plagios zonés, bien + gros et de forme différente que les autres plagios du reste de la roche? Au moins une conséquence: le pistolet X: à la poubelle et, pour rester cohérent, faudrait éviter de revenir avec ses résultats comme ici : Toujours pas de valeur de Na et K par hasard? Les sols, je l'avoue, ce n'est pas ma tasse de thé. Juste pour satisfaire ma curiosité: quelle est la relation entre le Titane, la latérite et le métamorphique? -
Nodules au coeur tendre
jjnom a répondu à un sujet de chloroplaste dans Demandes d' identification de minéraux
Pour l'instant, on a deux infos: Ce n'est pas calcaire et ce n'est pas d'origine organique. Après, soit c'est silicaté et on peut envisager un héritage, soit c'est de la silice et on peut invoquer des processus chimiques. Je n'ai pas assez d'infos sur la formation des silex pour donner une piste à forte probabilité mais on pourrait, par exemple, imaginer que le processus de dissolution du carbonate de calcium a été complet alors que l'apport de silice s'est trouvé être insuffisant puis interrompu à un moment de la formation du nodule. -
Une piste! Je trouve une bonne ressemblance avec la roche figurée ci-dessous. Extraite dans l'Est de l'Inde et commercialisée sous les noms de Samantha blue et Orissa blue notamment. C'est un orthogneiss tonalitique avec grenat, biotite et cordiérite. La présence de cordiérite sous-entend que la limite du faciès amphibolite a été franchie selon un gradient de métamorphisme du type basse pression (Abukuma). La cordiérite peut aussi servir de point de départ à la formation des grenats. Tonalite = riche en quartz et en plagioclase, pauvre en feldspath alcalin. Groupe: TTG (tonalite trondjemite group) des géologues indiens. Datations: du côté de 3.5 Ga. C'est un morceau d'un craton précambrien. Protolithe: basalte ou tonalite antérieure
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Forme "racinaire" dans dalle
jjnom a répondu à un sujet de musimon dans Demandes d' identification de fossiles
Trias ou Autunien? Un point précis sur une carte aiderait bien. Ca ne fait pas penser à du végétal fossile mais à une figure de sédimentation. -
Toujours pas de réponse à ce que sont les boules bleutées et striées... Dans métagranite, il y a granite et dans le granite, des orthoses. Pour l'instant, je n'en devine pas. Le machin bleuté, vu sa couleur et si c'est un feldspath me fait plutôt penser à un plagio. En outre, le + gros "claste" a l'air de présenter, pour partie de sa périphérie, une auréole blanche...
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Comme disait Laspalés: "Tout est possible, tout est réalisable". Si on prend un angle de vue ignimbrite + eau, il serait bien: 1) de retrouver des preuves de cette origine ignimbritique. Ci-dessous quelques photos de lames d'ignimbrite. 2) de pouvoir s'appuyer sur des preuves d'un phénomène sédimentaire. 3) que les 2 phénomènes ci-dessus rendent compte des caractéristiques de la lame décrite ci-avant. Je veux bien qu'on fasse part de doutes mais c'est peu nourrissant. Next, renseigne toi bien (web, tes connaissances locales, ..) après ton retour en France et on reparle plus tard sur la base d'un schéma cohérent.
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Juste en passant: voir ce site qui permet de zoomer assez profondément dans une lame mince: http://www.macromicrophoto.fr/petrography/zoom/rhyolite.html Là, la texture est encore plus chargée en microlithes et on peine à deviner le verre.
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de nouveaux fossiles a identifier
jjnom a répondu à un sujet de Cristalturtle dans Demandes d' identification de fossiles
1. Pectinidé 2. Inocérame 3. Rhynchonelle 4. Un gastéropode et au dos une rhynchonelle. Pourrait être Isjuminella decorata du Bathonien 5. Perna. Rien d'homogène. Certainement plusieurs étages. -
Il y a des intercalations sédimentaires, effectivement. Bon, après va falloir trouver des échardes de verre si on parle d'ignimbrite. Bon courage. La thèse date, c'est certain (1981) mais elle est bien plus poussée que ce qu'on trouve dans les articles de Boucarut qui a longtemps été la référence. Il y a de la tecto, de la pétro, ... 3 remarques: 1) la corrosion des cristaux de quartz ne peut s'effectuer qu'à chaud et au cours de la traversée d'un domaine étendu de pression. 2) il y a continuité entre mésostase et cristaux de quartz 3) les cristaux de cette mésostase sont uniquement des quartz et des feldspaths. Aucun minéral sédimentaire (argile, calcite, ...) dans aucune des vues. Apparemment toujours pas convaincu qu'il s'agit bien d'une rhyolite, hein? Dommage, il y avait encore d'autres choses à montrer et discuter. Ca attendra.
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Je ne comprends pas le pb "échelle de vue". Voir ici, peut-être: http://christian.nicollet.free.fr/page/Figures/LavesMicro/laves.HTML ou là: http://hcp-medias.com/rubrique.php?rub=3&lie=256&p=3&hit avec une lame mince de rhyolite provençale. Faut pas non plus vouloir en faire dire de trop à un échantillon de rhyolite. C'est hyper variable selon la position dans l'appareil volcanique et la position dans la coulée à cause des conditions de refroidissement et de l'influence de la phase gazeuse qui sont très variables d'un point à un autre.. Le faciès de l'échantillon est décrit dans la thèse de doctorat de Siedou Touré sur le conglo de St Antonin en page 83. "Rhyolite monzonitique à biotite" et la texture est qualifiée de "hyalomicrolithique". 2 exceptions: ici les sanidines ne sont pas mâclées et on ne trouve pas trace de sphérolites (ça n'est pas un caractère systématique de ce faciès). Enfin, en ce qui concerne le caractère ignimbritique qui avait été évoqué, la texture de l'échantillon en lame mince n'y correspond pas. Pas d'indice évident non plus de fluidalité. La ressemblance avec les rhyolites des coulées A5 et A7 est forte. Cependant, je m'attendais à trouver des indices de volcanisme explosif. Ca n'est pas le cas.
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Compare avec les photos collectées sur le web et figurées ci-dessus: Et pour ceux qui voudraient se faire une idée des faciès de la période volcanique permienne provençale: http://www.geologierandonneurs.fr/pdfcours/Esterel Mont Vinaigre.pdf
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Vrai qu'il est pourri de chez pourri. J'ai eu de la peine a dessiner son contour sur la photo. Avec la platine qui tourne, c'est nettement plus facile. Tu peux remarquer quand même, dans le haut du cristal, des paillettes avec des teintes de polarisation qui rappellent bien celles de la muscovite.
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Les F K-Na posent souci. L'aspect microscopique n'est pas franchement typique d'une sanidine mais l'ambiance générale (plagios) est très sodique. En outre, macroscopiquement, pas trace de cristaux rosés style orthose... Bonne remarque: absence de perthites donc la roche a subi un refroidissement rapide et aussi absence de toute trace liée à une phase gazeuse Bien d'accord.
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Suite: Sur la photo ci-dessous se retrouvent les mêmes éléments minéraux que précédemment avec peut-être en plus, entouré de mauve, ce qui pourrait être un microcline. Bien observer le cristal de quartz sur la droite. Sa limite d’avec la mésostase n’est pas tranchée mais effilochée. Sur la photo suivante, on veut investiguer le rapport entre un cristal de quartz et la mésostase. Le cristal présente de façon générale des contours arrondis avec, toutefois - un golfe étroit (au N) - une profonde incision aboutissant à un cul-de-sac très aigu. - 2 excroissances en forme de lobes. La mésostase présente 2 zones. Une zone côté cristal est constituée de cristaux minuscules, sensiblement plus petits que ceux de parties plus externes. L'épaisseur de la zone interne est sensiblement + importante devant les golfes que devant les caps Enfin, si on zoome sur le contact quartz/mésostase, on observe que le quartz envoi des sortes de dendrites dans la mésostase. Preuve que quartz et mésostase sont intimement liés dans leur évolution. Ces cristaux de quartz arrondis, avec golfes de corrosion, sont fréquents dans les rhyolites (voir photos de lames minces collectées sur le web) et les microgranites. Ils sont le résultat du phénomène de résorption du quartz qui se trouve être déstabilisé et dissous dans le liquide entre les phénocristaux. Le SiO2 récupéré se retrouvera dans le verre et les cristaux néoformés de la mésostase. L’aspect en suface du cristal est celui d’une plaque d’acier ou de marbre qui aurait été sablée. Les dendrites sont des parties de cristal qui font de la résistance entre des cupules de dissolution. 2 explications ont été envisagées : mélanges de magmas ou décompression lors de la montée du magma. Compte tenu de la fréquence de ces roches à quartz corrodés, la seconde hypothèse me semble la plus vraisemblable. Voir (entre autres) le lien communiqué à Etnica.
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Il y a encore d'autres observations à faire sur les autres photos. Le "à suivre" voulait dire qu'il y aura une suite. J'y travaille. La kaolinite dérive des feldspaths potassiques et des plagios calciques. La séricitisation est une caractéristique des plagioclases sodiques, acides (albite, oligoclase).
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Plus particulièrement à l'intention de Quat et Etnica, mon analyse d'une des photos de lame mince ci-dessous: En haut, à gauche (10h30) et contour bleu : un quartz aux contours arrondis. Remarquer son aspect « peu net » avec des veines sombres. Le cristal arrondi à contour mauve est en fait un quartz mais totalement éteint en LPA sur cette vue. En haut (1h00) et contour vert : une ex biotite chloritisée. D'autres individus au SW, notamment près du quartz éteint. La moitié SE de la vue est occupé par un gros feldspath pas trop altéré (bordure rouge) de la série sodi-potassique. Probablement une sanidine mais l’aspect craquelé habituel n’apparait pas nettement ici. Noter le côté rectiligne d’un phénocristal automorphe. Les cristaux à contour jaune sont des feldspaths plagioclases très altérés. On devine encore sur le plus gros cristal (automorphe) au S de la photo 2 bandes + sombres qui sont probablement la trace de 2 mâcles polysynthétiques. Les plagioclases sodiques (oligoclase ici?) s’altèrent en générant de la séricite, qui est en fait de la muscovite microcristalline. A certains endroits de la lame, les teintes vives des micas peuvent se voir. Les fedspaths de la série Na-K résistent toujours mieux à l’altération. C’est ce qu’on observe dans les granites altérés desquels on peut facilement retirer des orthoses automorphes alors que les plagioclases ne sont plus visibles. Ce feldspath Na-K a englobé lors de sa croissance, mais apparemment sans les modifier, 3 cristaux de feldspaths plagioclases dont un est encore engagé en partie dans la mésostase. Pas de trace de l’influence d’une phase gazeuse. Enfin, le fond de la roche est occupé par de minuscules cristaux de quartz et de feldspaths qui donnent un aspect microgrenu au premier coup d’œil. En fait, ces cristaux ne s’engrènent pas entre eux sur leur périphérie. Ils ne sont pas jointifs mais sont inclus dans un fond cryptocristallin ou hyalin noir. A suivre...
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Bonjour. Pour information et à titre de comparaison avec les photos de lames minces présentées plus haut, quelques autres photos de rhyolites (certes + fraiches) glanées sur le web (faciles à retrouver avec Google Images) On peut remarquer que pour ce type de roche, la physionomie des microlithes de la mésostase n'est pas celle des andésites et des basaltes. Ici, pas de minéraux allongés.