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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

quebequartz

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Tout ce qui a été posté par quebequartz

  1. Toujours à MSH, un spécimen de quartz provenant d'une cavité excavée le 12 mai 2002... Une découverte cocasse. J'allais quitter la carrière, n'ayant pas trouvé grand'chose de l'avant-midi. Par dépit (euhhhh, lire : frustration ), j'ai arraché un bloc à la base d'un muret de trois mètres, et une cavité de 30 cm de diamètre a été mise à jour, et le soleil qui passait par l'orifice éclairait des débris dans la poche près d'un mètre plus bas ! J'ignore pourquoi, mais j'ai été comme empli d'un sentiment d'intense satisfaction à ce moment-là ! Une énorme cavité (1,50 m) altérée, effondrée, avec des blocs couverts d'albite faiblement rosâtre, de micro-quartz, et de pyrite, cette matrice supportant des cristaux de quartz opaques, complexes, et d'un brun foncé, atteignant 5 cm, des calcites jaune pâle (jusqu'à 14 mm) sous forme de barillets hexagonaux et aux terminaisons plates, et des zircons brun foncé et dipyramidaux jusqu'à 10 mm. Je n'ai conservé qu'une faible partie du matériel provenant de cette cavité, au grand plaisir des collectionneurs présents dans la carrière ! Le spécimen illustré ici fait 5 cm environ...
  2. Et encore du Mont Saint-Hilaire, une pièce de choix, provenant d'une énorme cheminée ouverte en 1981, semble-t-il, et qui avait disparu dans un dynamitage subséquent. Le 12 septembre 1997, notre amie Michelle Brouillette, une collectionneure de Montréal à cette époque, avait redécouvert la portion restante de cette cheminée dans le plancher (du niveau inférieur) de la carrière, lors d'une excursion de groupe. Ce "restant" a été excavé sur deux mètres environ, et a livré des centaines d'analcimes atteignant jusqu'à 15 cm, de la polylithionite, des aegirines (cristaux individuels et groupes, jusqu'à 10 cm) dont la version micro par millions (dans nos pauvres doigts) nommée "acmite" par les habitués de MSH, de la leucophanite jaune citron, de la catapleiite beige foncée et fracturée, de la sérandite altérée, des micro-genthelvites sur aegirine, de l'alibite, et des pseudomorphes de... quelque chose après quelque chose, indéfinis. La photo présente une pièce de choix de ma collection : une leucophanite complexe de 5 cm de diamètre, attachée à un pseudomorphe grisâtre biterminé, avec aegirines partiellement incluses et un fragment de catapleiite... La photo ne rend pas justice à cette cristallisation très difficile à photographier...
  3. Heureux de voir que mes "posts" trouvent preneurs, Senegalite ! Si seulement j'arrivais à réaliser des photos de qualité... Çà viendra ! On poursuit avec notre site culte, le vénérable Mont Saint-Hilaire, où j'ai batifolé des centaines d'heures de 1985 à 2006 ! En octobre 1994, une petite pegmatite altérée dans la syénite à néphéline a livré de beaux petits spécimens de polylithionite sur matrice. Dont celui-ci, une rosette bien définie, dorée, et d'un diamètre de 12 mm, accompagnée d'albite et d'un minéral fibreux indéterminé.
  4. Un peu à l'ouest du village de Grenville, Qc, il y a un segment du petit chemin Kilmar qui avait été dynamité lors de la réalisation de l'autoroute 50. De la roche fraîche, c'est toujours attrayant, non ? Du matériel typiquement grenvilien sur cette coupe : diopside, fluorapatite, scapolite, titanite, calcite, et quelques autres minéraux. La plupart du temps, des cristallisations très endommagées (en surface, donc faut pas rêver... !), mais le site a au moins livré quelques beaux cristaux de titanite (ou sphène), tels celui-ci. Un joli spécimen de 35 mm de diamètre, bien défini, brun et brillant, avec la forme typique de coin aplati, et accompagné de très petites scapolites.
  5. Toujours dans le Beekmantown, mais à la carrière DJL de Ste-Justine-de-Newton, cette fois, avec un cristal de quartz cueilli vers 1995... Trapu, il fait 7 cm de largeur, et présente des arêtes vives, tranchantes, bien qu'il soit tout fracturé à l'intérieur. D'une belle transparence, il contient des inclusions brun foncé (dificile d'en préciser la nature), et repose sur un segment de matrice couvert de dolomite rosâtre et saupoudrée de chalcopyrites.
  6. Ayant introduit la carrière de Ste-Clotilde, un autre spécimen des années '90... La sphalérite est plutôt rare à cette carrière, mais elle se présente parfois sous forme de cristaux intéressants en raison du contraste avec la matrice. Ce spécimen fait 15 mm de diamètre, et est d'un beau noir brillant (désolé, la photo montre pas correctement sa couleur), l'éclat étant sub-adamantin. C'est en fait un agrégat plus qu'un cristal unique, et il est perché sur une matrice rocheuse partiellement couverte de dolomites blanches. Pas exceptionnel, mais joli !
  7. Çà vous donne... les crocs ? Alors, une autre canine sera sûrement bienvenue ! Cette fois-ci, d'un autre site très connu au Québec, la carrière de Ste-Clotilde-de-Châteauguay (autrefois appelée carrière Marcil)... Des cavités atteignant plus d'un mètre de largeur, remplies de blocs couverts de dolomite rose ou blanche, sur lesquelles se perchent des calcites (trop souvent altérées par les infiltrations d'eau, hélas), des cristaux de quartz, de petits cristaux de barite, de la sphalérite, et de la pyrite. La carrière a été fermée aux collectionneurs en 2009, en raison du décès d'un employé... Les assureurs deviennent vraiment hargneux à notre égard, dans la Belle province... Soupirs. Alors, un spécimen cuvée 1992, de mémoire, une autre calcite en dent de chien, moins acérée celle-là, toutefois... Bien perchée sur de la dolomite rose et brilante, cette calcite fait 5 cm de haut, et a un bel éclat... Les plans de clivage sont bien présents, mais le cristal est solide !
  8. On passe maintenant à du matériel typique du Beekmantown, donc provenant de carrières de calcaire dolomitique. La carrière Mathers, au nord-ouest de Montréal, est bien connue des collectionneurs québécois, pour sa dolomite d'un beau rose très esthétique, ses cristaux de quartz, et ses calcites. Alors, un beau spécimen de calcite "en dent-de-chien", donc présentant essentiellement des faces scalénoédriques, trouvé vers 1990. D'une hauteur de 43 mm, ce cristal a un éclat légèrement satiné car ses faces comportent une certaine porosité, et il se perche sur une matrice de dolomie avec quelques autres collègues plus petits.
  9. Quant à être dans l'anatase, pourquoi ne pas relancer ? D'un autre site, maintenant : la carrière Sintra de Ayer's Cliff, au sud-ouest de Sherbrooke. Dans cette carrière, à sa limite nord, se trouvait une zone restreinte de schiste comportant de petites fentes de type alpin. Ces fentes ont livré du quartz hyalin (parfois avec inclusions de cristaux aciculaires de rutile), de la sidérite en lamelles brunes, de belles adulaires chloritées (jusqu'à 5 cm), et de l'anatase à l'occasion, ainsi qu'une suite d'autres petits minéraux. Cette partie de la carrière a été dynamitée, hélas ! En juillet 2012, à la surface d'un tas de débris datant de plusieurs années, j'ai trouvé une série de fragments de roche provenant de la zone précitée, donc vieux de plusieurs années. Une trentaine de spécimens comportant des anatases ont été ramassés par mes collègues et moi. Les cristaux semblent noirs à l'oeil, mais au bino, ils sont bruns ou jaune foncé et de transparents à translucides... Ils présentent des faces striées, et sont dipyramidaux (certaines pyramides sont légèrement incurvées), et atteignent 2 ou 3 mm. Les agrégats jaunâtres sur la photo seraient de l'aragonite, mais il s'git d'une identification visuelle...
  10. Oui, je sais : la photo d'ensemble ne montre pas les cristaux individuels... Je ferai une photo détaillée, voilà !
  11. Bon, de nouvelles photos... On entame avec un spécimen d'anatase (eh oui, on ne se refait pas !), ou plutôt d'une flopée d'anatases... En 1987, à la carrière Poudrette du Mont Saint-Hilaire, un grattage de surface avait dégagé une série de fentes dans "l'unité de hornfëls" (un bloc de calcaire qui avait coulé dans le magma, pauvre lui), dont l'une comportait une minéralisation peu commune : des fragments rocheux couverts de chaque côté d'un assemblage dolomite verte et micro-anatases ! ​On parle ici d'anatases de 1 mm ou moins, présentant des prismes striés et chapeautés de la dipyramide typique, d'un noir de jais et à l'éclat adamantin. La dolomite, quant à elle, n'a pas la forme typique de cristaux en selle, les cristaux étant la plupart du temps individuels... Difficile pour moi de spécifier quelles formes sont représentées, mes connaissances en cristallographie ne vont pas jusque-là, bon ! Les cristaux sont d'une belle couleur vert pomme, et d'un éclat vitreux, aux faces brillantes. Une occurrence unique, car çà ne s'est pas représenté, hélas !
  12. La réputation sulfureuse de Postes Canada dépasse nos frontières ! J'en suis z'ému... La curiosité m'a amené à utiliser leur calculateur en ligne... L'envoi d'un petit spécimen dans une boîte de 5 x 5 x 3 cm et d'un poids de 100 grammes, par exemple variera de : $ 7.53 (environ 5 euros) pour un envoi de type "colis de surface" qui mettra des semaines à se rendre ou $ 9.37 (environ 6,5 euros) pour un envoi "petit paquet international par avion" à $ 99.07 ( 67 euros) pour le service limousine (par avion avec priorité mondiale, confirmation de signature, etc...). Cherchez l'erreur : dans le $ 99.07 en question, on inclut un supplément de carburant de $ 12.17... pour un colis de 100 grammes ??? Effectivement, il faut y tenir, au spécimen demandé !
  13. L'anatase ayant soulevé un certain intérêt, je poursuis avec une collecte de mai 1994, à la carrière DJL du Mont St-Bruno. On parle ici d'une trouvaille fortuite, car le site n'est pas connu pour livrer de beaux spécimens cristallisés... Ce jour-là, j'avais gambadé dans les tas de blocs de cornéenne au centre de la carrière, pour enfin en repérer un qui montrait des cavités. De petites cavités rapprochées, chacune ne dépassant pas 5 cm, ont livré des agrégats cristallins comportant de l'anatase bien en évidence. Des centaines de micro-anatases (ne dépassant pas 1 mm),sous forme de prismes tétragonaux très aplatis coiffés de pyramides elles aussi très aplaties, d'un noir de jais, et à l'éclat adamantin, sont perchées sur un agrégat de micro-cristaux de calcite, dolomite, gypse, et quartz (clair, ou améthystin). Du zircon aurait été vu par un collègue à qui j'ai refilé des spécimens. La forme et la quantité de cristaux d'anatase ont soulevé l'intérêt des amateurs locaux de micro-minéraux, il va sans dire !
  14. Frédéric, mes connaissances au niveau géologie sont limitées, notamment en ce qui concerne la pétrologie, mais je suis d'accord avec ce que tu dis. J'avais déjà lu ce qui suit sur Wiki : "Fente (n. f.) : Fissure produite dans une roche par divers types de contraintes. La direction des fentes permet généralement de déterminer le type de contrainte. Une fente peut rester béante, mais le plus souvent elle sera plus ou moins partiellement (ou totalement) remplie par des minéralisations, souvent successives. Fente alpine (g.n. f.) : Lors de la collision entre les plaques Afrique et Europe, les vieux socles érodés, immergés et recouverts de sédiments, ont été soulevés et ont subi divers types de contraintes tectoniques… les fentes alpines et leurs cristaux, se sont formés dans ce contexte." Et ici, localement, on parle de "fentes de type alpin" en parlant des sites québécois tels l'autoroute 55, la carrière Sintra à Ayer's Cliff, et d'autres sites similaires, et c'est un peu la paragénèse qui nous permet de les désigner ainsi (quartz, albite, chlorite, calcite, et encore plus si anatase, sidérite, brookite, etc) ... Je ne saurais dire si c'est exact ou non au plan scientifique, mais c'est ce que tu entendras de la part des collectionneurs québécois en général... Aux USA aussi, il en va de même, car les ricains parlent de "alpine-type vugs". Mais effectivement, l'anatase ne se limite pas à l'alpin, çà c'est clair !
  15. Au sujet des anatases, je peux vous confirmer que la présende de quartz n'est pas requise ! Dans la carrière de Lacolle, y'a quelques années, j'ai sorti des spécimens d'une poche ne contenant que de la calcite sur matrice. Sous la calcite, donc sur la roche, il y a des petites (maximum 1 mm) anatases bleu azur... Et dans la cavité, il n'y avait pas de quartz. On parle ici d'une carrière de calcaire, donc pas d'un environnement alpin...
  16. "Le Québec c'est un peu comme si on parlait d'une autre planète ou d'un monde inconnu"... C'est aussi l'avis du reste du Canada, Tempo ! Pour ce qui est de la collecte ailleurs que sur les coupes de route, Frédéric, il est certain que des cavités à quartz se cachent quelque part en forêt... sous un demi-mètre et plus de terre et d'humus ! Les affleurements ne sont pas nombreux, hélas. Par contre, notre minéral "cible" de choix, l'anatase, ne s'est à ce jour retrouvé que dans une séquence de roche métavolcanique gris-vert à pendage vertical, large tout au plus de 15 mètres. J'ai tenté de suivre cette bande vers le sud-ouest, sur la coupe d'abord, puis dans la forêt l'autre côté du chemin Keenan (parallèle à, et au-dessus, de l'autoroute 55), mais le mort-terrain ne le permettait pas ! Pour ceux que çà intéresse, voici une saisie de l'image de Google Street View(*) de cette localité, avec des indications pour localiser les trois cavités à anatase de cette coupe. la localité étant à un jet de pierre au sud du kilomètre 79.5. La cavité principale fait bien 1 m de haut, et à peine plus en largeur, et la roche est très difficile à travailler, sans compter que des gouttes d'eau tombent du plafond sans arrêt ! Les cavités secondaires font à peine 40 cm de largeur au maximum, et je n'ai pu en extraire que quelques anatases libérées de leur matrice en utilisant une tige crochue à l'extrémité. (*) Note aux modérateurs du forum : je ne connais pas la politique du site concernant l'utilisation de clichés Google Earth et compagnie... J'espère ne pas être délinquant !
  17. Et, quant à jaser anatases, un nouveau spécimen, bon ! Encore de la même cavité, même date, etc... Celle-ci est la première anatase découverte le 3 juin 1992. J'allais lancer ce débris rocheux quand du coin de l'oeil, je LA vis... Difficile de la manquer, elle est perchée bien en évidence ! En main, on la dirait noire avec des paillettes dorées en surface. Et la photo la rend presque brunâtre, conséquence d'un éclairage inadéquat. Au microscope binoculaire, elle présente une certaine transparence sur les bords, avec une teinte dorée, et est visiblement parsemée et incluse de... chlorite ? Sa forme est plus standard que ses soeurs trouvées par la suite, soit une bipyramide tronquée, de 7 mm de hauteur.
  18. Diantre, tant de passion pour la nanatase ! Je peux comprendre, je suis mordu moi aussi, tout comme certains amis collectionneurs. Nous avons répertorié au moins huit sites où l'anatase est présente au sud du Québec... Généralement sous forme de micros, mais tout de même, l'autoroute 55 et la mine Luzcan (St-Pierre-de-Broughton) fournissent des spécimens atteignant 14 mm. Mais... Spathfluo, une nanatase de 76 mm, vraiment ? Frédéric (Bec), à ce jour, seules les coupes de l'autoroute 55 ont livré des anatases, et ce n'est pas parce que je n'ai pas fouillé aux environs ! J'ai gratté dans la forêt au-dessus et derrière les affleurements, et retourné des pierres sur un kilomètre le long d'un débroussaillage effectué par Hydro-Québec pour l'entretien de ses pylônes... niet, nil, rien, nothing ! J'ai ouvert quatre cavités majeures (la plus longue, travaillée par moults gens pendant 15 ans : 14 mètres) sur cette route, la dernière en 2006.. et seules la petite poche d'un mètre de hauteur à ras du sol, et sa continuité sur la coupe de l'autre côté de la 55 (coupe hélas dynamitée en 2003, la route ayant dû être élargie à ce moment-là) ont livré des échantillons. Je ne crois pas que le site puisse être retravaillé... Dans les années 80, la Sûreté du Québec tolérait les p'tits casseurs de cailloux que nous sommes, mais aujourd'hui, suite à des abus (des familles s'arrêtaient pour ramasser des petits quartz !!!), le mot d'ordre est : pas d'arrêt toléré sur l'autoroute, sauf urgence, bien entendu. Mais à ce jour, pas de PV, juste une invitation sérieuse à nous déplacer... les agents de la SQ sont très corrects !
  19. Dans la même veine, à la même date et de la même cavité, un autre spécimen de quartz... Intéressant en terme de morphologie, celui-là aussi ! Le cristal principal semble s'être développé "normalement", puis l'extrémité à gauche s'est un tantinet déformée... J'ignore le processus exact qui s'est mis en branle, mais je subodore une surabondance de chamosite durant la croissance, et un ajout d'autres cristaux sur, et dans, la masse chloritée. Si un membre du forum a une explication plus scientifique que la mienne, je suis preneur ! Ce spécimen accuse un longueur de 116 mm.
  20. Merci à vous, Rives_3, Augustin, et Spathfluo, Mes photos ne sont malheureusement pas d'un bon niveau, du moins pas à ma satisfaction... Le jour où j'atteinfrai la qualité d'un Frédéric Hède ou d'un Matteo Chinellato, je me flatterai la bedaine de contentement ! Au menu pour ce post, et pour changer (!) : du quartz, et de l'autoroute 55 encore une fois, plus précisément de la "poche à anatases", un cristal trouvé le 3 juin 1992. Un spécimen de choix, chlorité et au lustre satiné, avec des terminaisons intéressantes. D'un côté,une terminaison simple mais avec trois faces seulement (en apparence bien sûr, vu que les autres faces sont très fines mais bien présentes). Et à l'autre extrémité, dans le prolongement des prismes, plusieurs terminaisons sur le même axe. J'imagine que ce n'est pas courant comme morphologie... La longueur du spécimen est de 76 mm.
  21. D'un autre coin de la Belle province, soit la partie de la Montérégie juste à l'ouest de Montréal, un cristal de quartz de la carrière Trudeau, au nord-ouest du village de Ste-Justine-de-Newton. Ce spécimen a été trouvé en surface, à 15 cm de profondeur dans le calcaire. Un écaillage vigoureux de la strate a permis de soulever une galette rocheuse, révélant juste en-dessous une cavité de 20 cm de largeur, où trônait en solitaire ce cristal détaché de la matrice de cristaux de dolomite par la vigueur de mon intervention à la masse de 7 kg ! Sa forme est difficile à définir : agrégat de cristaux tabulaires, et soudés latéralement ? En tout cas, je l'ai baptisé "tulipe" en raison de sa morphologie semblable à celle de cette fleur. Le quartz (ou agrégat de quartz) est clair mais inclus de matière noire (anthraxolite ?), bref, il est quasi morion... Trouvé vers 1998 environ, il accuse 5 cm de hauteur.
  22. Et pour continuer avec cette localité, soit l'autoroute 55, un duo d'anatases... Brunes et à l'éclat adamantin, tel qu'annoncé, elles divergent de la forme habituelle (bipyramidale) de l'espèce. Mes connaissances en cristallographie étant limitées, je ne m'aventurerai pas à définir les formes présentes sur le spécimen principal. C'est un beau spécimen sur matrice, qui fait 9 mm de diamètre pour le cristal principal.
  23. Merci, Théophraste et Taratasy, D'autres spécimens de St-Hilaire suivront, mais pour l'instant, voici du quartz chlorité provenant de la "poche d'anatase" (nom sous lequel les locaux connaissent cette cavité), vu qu'elle contenait, on le devinera, de l'anatase. La localité : une coupe de route du côté est de l'autoroute 55, entre Windsor et Richmond. Ce site est bien connu pour ses fentes de type alpin, qui ont livré une suite de minéraux typiques, principalement : quartz (hyalin, ou chlorité, ou enfumé, ou faden), albite (claire, ou chloritée), adulaire, anatase (superbes : brunes avec éclat adamantin, brunes avec "jupette" centrale bleu électrique, ou noires), calcite (souvent avec surface satinée), fluorapatite mauve (rare !), chamosite (en inclusion ou en masses finement granulaires)... Ce spécimen comporte un cristal clair, inclus de chamosite et monoterminé, auquel sont accolées des écailles de quartz soudées et fortement chloritées. Le cristal de droite fait 8 cm de hauteur, environ...
  24. Etant nouveau sur ce forum, il s'agit ici de ma première contribution, alors j'attaque "en force" avec un spécimen de notre trésor national, le seul et unique Mont Saint-Hilaire, bien entendu ! Aux premiers jours du printemps 2002, je suis monté à pied à la carrière Poudrette, où la quantité de neige au sol était encore importante par endroits. Je m'attendais, au mieux, à "picosser" ici et là dans les parois basses ou sur des blocs isolés, et ramasser un quelconque spécimen micro... Arrivé à la dernière zone où j'avais fouillé à l'automne, j'ai eu la surprise de découvrir ce spécimen reposant à plat sur un petit buton circulaire, d'un mètre de diamètre, auréolé de neige, avec son sommet fondu et le spécimen au beau milieu de cette zone de calvitie ! C'est à croire qu'il m'attendait ! :) Cette croix d'elpidite, longue de 85 mm, est d'une couleur beige clair, ce qui est inhabituel, l'elpidite de MSH étant habituellement gris pâle...
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