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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

quebequartz

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Tout ce qui a été posté par quebequartz

  1. 27 septembre : après moults ramassages avec une chaudière, un premier mètre de débris est enlevé... Le travail progresse lentement, cueillette de petits cristaux de quartz et d'albite oblige !
  2. Début des opérations: grattage à la surface du talus, le 17 septembre 2006...
  3. Oui, Jean-Pierre, les coupes de route (très localisées, d'ailleurs) de la 55 ont connu leur heure de gloire dans les années 80... Voilà 10 ans, deux des poches majeures ont été murées (avec des moellons cimentés) par le Ministère des transports, et la Sûreté du Québec est très prompte à intervenir si une auto est stationnée sur l'accotement... Mieux vaut ne pas s'y risquer. Ma dernière trouvaille sur la 55 date de l'automne 2006, et a exigé de ma part un travail physiquement harassant. J'estimé avoir enlevé pas loin de 15 à 20 tonnes de rocaille et de débris pour excaver ma cavité de quartz enfumé (rarement vu sur la 55). Dans une journée, le 14 octobre 2006, j'ai sorti plus de 100 brouettées de débris, chacune pesant quelque 40 kg, de l'espace que je travaillais. J'ai nommé ce site "Projet 55/80.5", car la coupe est située à la hauteur du kilomètre 80.5 de l'autoroute 55. Ce site était particulier : il se situait à la surface de la coupe de route, sous un talus de débris (avec une pente de 45 degrés) de près de 2 mètres de haut, un tas qui était constellé de petites albites claires et de petits cristaux de quartz. Visiblement, il y avait une "poche" la-dessous ! Plus de 20 jours (vacances et fins de semaine) ont été consacrés à cette excavation, en vue de suivre la grosse veine de quartz qui affleurait. Dieu merci, en raison de la topographie du terrain, je pouvais monter SUR la coupe de route avec mon auto ! Stationné à 30-40 mètres de la veine de quartz : le pied ! J"ai creusé la veine sur une profondeur de 1,5 mètres sous la couche de débris (lire : sous le plancher). Plusieurs zones restreintes de quartz et chlorite n'ont donné que quelques cristaux, mais finalement, une cavité de moins d'un mètre a été exposée. Des cristaux de quartz enfumés, chlorités, ou clairs, y ont été trouvés, la plupart endommagés, hélas. Mais... quelle aventure ! La photo ci-jointe, prise depuis l'arrière de mon véhicule, montre la brouette, la surface de la coupe, une partie de la veine (des blocs de quartz blanc) et l'autoroute... D'autres photos suivront, avec de brèves légendes.
  4. Yo, Augustin, Pas beaucoup de photos d'excursions de la "belle époque", hélas ! Faut dire que durant les années 80-90, j'avais 2 fils à charge, donc un budget photo réduit à peau de chagrin, quoi. En fouillant dans mon album "souvenirs minéralogiques", j'en ai tout de même déniché quelques-unes, dont celle-ci... Le corps allongé dans la cavité est le mien ! Le 30 mars 1987, j'ouvrais ma deuxième cavité majeure sur l'autoroute 55, entre Windsor et Richmond... Les fins de semaine qui ont suivi, mon collègue de ce moment et moi avons cueilli quelques dizaines de spécimens de quartz hyalin et chlorités (point : rien d'autre... ni albite, ni anatase, ni calcite !)... Et ce, malgré la taille de l'excavation ! Cette cavité a été murée en 2004 par le Ministère des transports du Québec, car des familles s'arrêtaient sur le bord de cette autoroute très passante, pour cueillir de petits quartz...
  5. Et toujours de la carrière Mathers, un petit quartz fumé... Le cristal fait 28 mm de hauteur, et est enchassé dans de la dolomite blanche. Un spécimen "floater", sans attache à une matrice... Simplement joli !
  6. On quitte MSH pour retourner faire un tour à la carrière Mathers, à St-Eustache. Cette fois-ci, un spécimen de barite sous forme d'un agrégat sphérique de 23 mm de diamètre, posé sur une matrice de dolomites blanches de 7 cm de largeur. Une forme inhabituelle pour cette carrière. Le spécimen manque de "punch" en photo, à cause du manque de contraste, et j'aurais aimé trouver cette barite sur de la dolomite rose ! Mais en main, c'est un joli spécimen.
  7. On poursuit avec MSH, vers 1989... Je ne me rappelle plus trés bien de la cavité d'où le spécimen suivant fut trouvé, alors ce devait être une "poche" de dimension modeste. Son contenu se résumait à des sidérites rhomboédriques caviteuses, en grande partie remplacées par, ou recouvertes, de très petits cubes de pyrite brillante. Le spécimen photographié fait 41 mm de diamètre.
  8. On ne peut rien... jurer, mais, c'est sûr que ces sacres, çà crée de l'ambiance ! Fin de mon humour à deux balles (çà, c'est français !), et en avant avec le posting ! Bon, encore St-Hilaire, ce glorieux ! Cette fois-ci, une trouvaille du 24 juin 1995, par une torride journée : 32 degrés C. à l'ombre, et un facteur humidex frisant 39 degrés. En grattant les débris du plancher, j'ai découvert une cheminée qui devait contenir, en plus des minéraux intéressants, quelques zillions de longues aegirines ultra fines dont un pourcentage s'est, bien entendu, retrouvé dans mes doigts ! Dieu merci, mon partenaire de roches (Jonathan Levinger) ayant une peau tenant plus du cuir que d'un épiderme normal, a pris le relais, à mon grand soulagement. Jonathan a travaillé la cavité jusqu'à 1,50m de profondeur... Nous en avons tiré un assemblage intéressant de sérandites altérées, poreuses et rose pâle, associées à des agrégats de rosettes de polylithionite, de la petite natrolite, et de l'aegirine. Certaines pièces font 20 cm de diamètre. Des pièces esthétiques mais fragiles et "poudreuses"... Impossible de poser un spécimen sur une tablette sans en saupoudrer la surface avec des débris, sauf pour ceux de petite taille comme celui illustré ici. Une rosette de polylithionite de 45 mm de largeur, sur laquelle se dresse une sérandite terminée de 19 mm. Très joli spécimen !
  9. Thieu, effectivement, l'analcime de MSH est rất đẹp ! Le mont Saint-Hilaire a permis aux collectionneurs qui y ont travaillé de ramasser des dizaines de milliers de spécimens, la plupart du temps bien formés et parfois d'une taille appréciable (ma plus grosse atteint 15 cm). La poche du 12 septembre 1997 a livré beaucoup de petits spécimens avec polylithionite attachée à l'analcime, ce qui a fait des pièces autant esthétiques qu'intéressantes !
  10. Oh, mais alors là, les mecs, de vous entendre sacrer, çà craint à donf, quoi ! Bon, quelques précisions... Augustin, il y a des variantes sur le terme (tout-à-fait liturgique) hostie... Les québecois le prononcent âââssstiiii, ou essssti, mais jamais comme le nom de la ville d'Ostie. Et, JeF, tabarouèche n'existe pas chez nous, mais on dit tabarouette, une version light du terme tabernacle. D'autres, encore plus modérés, disent tabarnouche ! Quant à maudasse, le mot est inconnu au bataillon ! On emploie tout simplement le mot très français maudit... Ahhh, messieurs, sacrer est un art sacré, sachez-le ! Voilà, voilà, ne me remerciez pas, çà a été un plaisir ! Re -
  11. Hélas, Xav, la carrière Poudrette a fait faillite en 2006, et les nouveaux propriétaires sont absolument opposés à la collecte ! On nous a rapporté une surveillance exhaustive du site, avec caméras et tout le bazar. Ces gens ne rigolent pas ! Le club local a réussi a obtenir une admission en 2010, mais avec 150 personnes dans le groupe, et l'interdiction de grimper sur les htas de roches, la cueillette a été trèèèèèès maigre pour tous !
  12. Augustin, en notre beau Québec, l'utilisation d'un juron sert à toutes les sauces, et tu es tout excusé... C'est l'intonation, en fait, qui confère son sens au mot, et pour nous, de tels jurons ne sont généralement pas déplacés (bon, convenons que de le lancer au salon de la marquise de... pourrait faire lever des sourcils, mais, bon...). Bon, un autre spécimen, encore, dois-je l'annoncer, de MSH... Le 16 octobre 1994, vers 15hres, un copain et moi avons découvert une cheminée sur le haut de la paroi, et çà s'annonçait gros ! On n'a pu l'excaver que sur 40 cm de profond, et elle allait en s'élargissant ! Mais... le jour déclinait. J'ai demandé à monsieur Poudrette l'autorisation de venir le lendemain (un lundi) mais ce fut peine perdue : dans sa planification de travail, cette muraille devait sauter à la première heure le matin, hélas ! On a tout de même ramassé quelques dizaines de spécimens chacun, tous constitués de gerbes de natrolite, les cristaux atteignant 5 cm au maximum. Les gerbes, quant à elles, allaient jusqu'à 15 cm de largeur, avec des cristaux sans terminaison, grisâtres et lustrés... La plupart des spécimens comportent des dommages, car les gerbes étaient entassées l'une sur l'autre dans la cavité... Le spécimen illutré fait 4 cm de large.
  13. Oui, Xav, le MSH fait rêver, et notre groupe de mordus inconditionnels de la "montagne magique" pleure celle-ci depuis bientôt 8 ans ! Imagines, par rapport à Kola qui est si loin : notre site-culte de classe mondiale est à 45 km de Montréal, on s'y rendait en auto, et on se stationnait dans la carrière même, toutes les fins de semaine dans les dernières années ! Soupirs. Bon, la mort dans l'âme, je poursuis avec un combo microclines et albites. La photo ne rend pas justice au spécimen, hélas. En main, il est très esthétique. Des microclines biterminées, sur lesquelles se perchent des rosettes d'albite blanche, et des agrégats de sidérite. La pièce fait 6 cm de large environ.
  14. Une fois l'émotion engendrée par ce juron augustin passée, je me relance ! Encore un truc de MSH, bien entendu... Cuvée octobre 2003, par une journée froide... Les mains dans l'eau glacée, nous nous amusions à glaner de l'arfvedsonite... Des spécimens d'une taille appréciable, mon plus gros devant faire 14 cm, de mémoire (suis trop paresseux pour aller vérifier dans mes boîtes, na !). Le spécimen illustré ici ne fait que 4 cm environ, mais il combine un zircon brun dipyramidal et de petites arfvedsonites biterminées sur une aiguille d'aegirine ! Trop "cute" (mignon) ce petit chouïa, convenez-en !
  15. Augustin ! Rhooooo, qu'ouïs-je ?
  16. Une analcime en amène une autre, alors en voici une qui provient de la pegmatite déjà décrite au post 377. Un beau spécimen, comprenant une analcime de 24 mm à laquelle est attachée une rosette de polylithionite de 17 mm... Sur l'analcime, un fragment de catapleiite (brun pâle) et des segments d'aegirines sont inscrits dans les faces. Et derrière la polylithionite, une autre analcime, plus petite et rattachée à la première, est partiellement visible.
  17. Beaucoup de locaux estiment que ces quartz "laiteux" ne sont pas intéressants... Comme ils se trompent ! Pour ce qui est de Mindat, l'obligation d'afficher en anglais doit rebuffer plusieurs de tes compatriotes, j'imagine. Bon, je relance avec un spécimen de St-Hilaire qui date de la mi-octobre 1996... Lui et ses semblables ont été extraits avec peine d'une cavité où l'espace était tellement restreint que je devais : primo, me mettre en tee-shirt par un beau 7 degrés C. (le pied, quoi), et secundo, me vider les poumons pour arriver à m'introduire en glissant sur la flanc droit, sur une pente à 45 degrés, en pliant les genoux pour ne pas glisser vers le bas... Le pied, je le répète ! Je ne vous raconte pas les contorsions pour en sortir ! Bref, au bout de trois heures de reptations, j'ai sorti des milliers de petites analcimes (la plupart autour d'un centimètre), et quelques-unes comme celle-ci, qui fait 35 mm de diamètre. Un joli pseudomorphe lustré de ...?... après aegirine (je crois) est enchassé dans son flanc.
  18. Presque, oh toi qui veut deux fois être calife à la place du calife ! A la différence que les quartz de Ploemeur sont pas mal plus intéressants, et variés (je viens de zieuter quelques pages web). Bon, il reste que la carrière Kergantic est très étendue, alors que notre St-Rémi fait à peine 150 x 80 mètres environ, avec de hautes murailles ! Mais je l'aime bien, notre site, et en voici un autre échantillon, biterminé lui aussi, et plus modeste car il fait 65 x 45 x 35 mm. Désolé pour le reflet sur la vitre supposément "sans reflet"....
  19. C'est bien vrai, Jean-Pierre, nous sommes tous des amateurs, et c'est grâce à des amateurs comme nous que les professionnels ont de nouveaux p'tits cailloux à analyser ! Si seulement les empêcheurs de collecter en rond (des gens trop sérieux, quoi !) pouvaient comprendre cela, beaucoup de sites seraient restés ouverts... A un autre jour un tel débat. Pour aujourd'hui, un autre site connu du Québec, la mine de silice de St-Rémi-d'Amherst, dans nos vertes Laurentides. Mon site fétiche, car c'est là que j'ai eu la piqûre le 6 mai 1984, alors qu'une neigette tardive nous arrivait sans prévenir ! Mon premier cristal de quartz, suivi de milliers d'autres, depuis. Un site aveuglant l'été, quand le soleil est haut, tellement le sol est blanc... En opération de façon intermittente depuis une centaine d'années, selon les aléas du marché, on y a d'abord extrait le kaolin (pour en faire de la porcelaine, ou pour blanchir le papier), puis la silice lorsque ce produit est devenu en demande. Ce dépôt de quartzite comporte un réseau de veines de quartz, et j'ai souvenir de m'être allongé en 1986 dans une cavité de 1,5 mètres de large pleine de cristaux de quartz "laiteux"... En réalité, les cristaux sont transparents à l'intérieur, mais couverts d'une couche durcie de kaolin inclus à leur surface, et parfois, de petits grains d'hématite constellent les pointes. Le spécimen illustré ici fait 16 cm de longueur par 9,5 cm de large (un peu mahousse en main, quoi !), et est biterminé, comme beaucoup de cristaux de ce site. L'accès à la mine est interdit depuis quelques années, car le proprio est devenu réticent suite à un énorme éboulis qui a mis en danger des locaux venus sur le site par curiosité.
  20. Les gens dans notre hobby sont souvent très sérieux, la rigoureuse Science nous y oblige, c'est pourquoi j'aime bien... nager à contre-courant, en Hérétique que je suis, et rigoler un peu !
  21. Et un autre spécimen de Ste-Clotilde, du printemps 2009, une de nos dernières sorties à cette carrière maintenant fermée aux collectionneurs.. Un petit groupe de calcites sur une matrice de dolomites roses. Le spécimen fait 5 cm de diamètre...
  22. Une autre sphalérite de Ste-Clotilde, trouvée en 2004, de mémoire. Difficile de dire s'il s'agit d'un spécimen "floater" (sans point d'attache) ou s'il s'est simplement détaché de la matrice, suite au dynamitage... Un spécimen complexe, noir et lustré, de 18 mm de diamètre, qui a poussé autour d'une cristallisation de dolomite blanche.
  23. Bon, revenons à cet esprit scientifique et rigoureux qui caractérise notre belle communauté minéralogique. JPP, le dernier décompte des minéraux connus de MSH s'élève à 371 variétés, sans compter les inconnus en cours d'analyse... D'autres sites (la péninsule de Kola, et la région de Franklin au New-Jersey) sont plus riches en types de minéraux, mais ils s'étalent sur des surfaces de dizaines de kilomètres carrés, alors que la portion productive de la carrière Poudrette fait au maximum 400 m x 400 m... Pour les meilleurs détails en ligne concernant MSH, voir : http://saint-hilaire.ca/msh.html
  24. Un peu chérot, JPP2A... Encore mieux, pour sauver son fric en vue d'acheter des spécimens locaux une fois rendu au Québec : Une occase trouvée sur le site http://fr.aliexpress.com/w/wholesale-raft-boat.html Non, non, ne me remercie pas, Xav, j'aime aider mon prochain ! Et en plus, très utile pour prospecter les carrières ennoyées !
  25. Et la finale pour aujourd'hui, toujours de MSH. A la mi-octobre 1996, une surface granulée sur un petit buton m'est apparue "suspecte", ce qui lui a valu une attaque en règle avec mon outil de prospection de base, un bon vieux tournevis à tête plate et usée... En moins de deux, une petite cheminée de 30 cm de diamètre est apparue, ainsi qu'un échantillon de son contenu : une petite (19 mm) rhodochrosite rose foncé, sur un nid d'albites grisâtres, La rhodo est l'un des quelques minéraux colorés de MSH, et est donc plutôt désirable. Alors, la cheminée a été excavée prudemment, sur un mètre de profondeur environ, et a livré pas mal de matériel... Essentiellement, de l'albite blanche (ou grisâtre avec un pourtour blanc), des agrégats de natrolite blanche, et des rhodochrosites en groupe ou individuelles, d'un rose tirant sur le rouge et partiellement couvertes d'un enduit brun-jaune qui doit être enlevé au "soda-blaster" (pulvérisateur de bicarbonate de sodium, alimenté par un compresseur d'air) pour en révéler la teinte réelle. Une rhodo individuelle, rouge et brillante, faisant 10 cm x 4 cm et de forme rectangulaire, est la plus grosse trouvée dans cette cheminée. J'en tirerai une photo subséquemment. Le groupe sur la photo, quant à lui, fait 55 mm de diamètre.
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