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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

Michel de Champigny

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Tout ce qui a été posté par Michel de Champigny

  1. En général les baguettes jaunâtres sont de la silice qui a pseudomorphosé la chalcotrichite. On trouve tous les intermédiaires depuis l'aiguille de chalcotrichite gainée par de la silice jusqu'au remplacement total de la cuprite par la silice.
  2. Merci Otto pour cette réponse très précise et détaillée.
  3. Est-ce colorant qui donne la couleur rose aux fameuses opales de Quincy (quincyite) ?
  4. Exactly a year later: wake up ! La vacuole sans cuivre est un peu mystérieuse: sidérite verte-brunâtre ? aragonite ? silice ? autre (zéolite par exemple) ?
  5. Tu parles des ours !? J'ai eu il y a quelques années une conversation avec un berger ariégeois qui m'expliquait que les ours réintroduits n'étaient pas du pays et par conséquent se comportaient mal en mangeant les brebis (je n'ai pas osé lui demandé ce qu'il en était des oursons nés sur place..., sujet polémique s'il en est). Il a conclu en me disant les ours d'antan, ils étaient du pays, on savait comment s'en occuper (c'est sûr, ils les ont tous exterminés), mais ces ours slovènes, c'est un problème !... Désolé d'être sortie du sujet je me sauve.... Wulfénite de Mézica, oui certainement !...
  6. Tout cela est bien gentil quoiqu'un peu lourd et indigeste par moment mais dans notre système français un amateur reste un amateur et il ne devient "un professionnel" , quel qu'il soit (technicien ou scientifique) que s'il a obtenu un quelconque diplôme qui atteste sans ambiguïté de son appartenance à ce Graal ! Résultat: on peut avoir des diplômés complètement nuls qui auront force de loi et des autodidactes très doués qui n'auront qu'à se taire et à subir la dictature des premiers.
  7. Exemple typique. Là où il faut se méfier le plus des soi-disant experts c'est avec les rubis. Il est extrêmement difficile sans microscope de distinguer un vrai beau rubis d'un beau rubis synthétique. Donc si on montre un rubis ou supposé tel à un bijoutier et qu'il vous dit après un simple regard que c'est un synthétique, les lumières doivent immédiatement s'allumer dans la tête. C'est d'autant plus difficile maintenant car certains chauffent les rubis synthétiques pour en éliminer les stries de croissance caractéristiques.
  8. Oui, mais malheureusement je me demande qu'elle est la proportion de bijoutiers qui s'y connait un tant soit peu en gemmologie et en art lapidaire !...
  9. Bonjour, Le sujet est très intéressant et me ramène longtemps en arrière, étant en effet agro spécialisé en sciences du sol. Dire comme Phoscorite qu'"un sol est la tranche du terrain travaillé par le vivant" est un raccourci purement agronomique que je ne partage pas complètement (surtout si on entend par vivant = l'être humain). Un sol pour moi est tout simplement la partie superficielle de la croûte terrestre émergée, en contact directe avec l'atmosphère et sur laquelle est susceptible de se développer de la matière vivante. Cette matière vivante est fondamentale dans la définition d'un sol car c'est elle, avec les conditions atmosphériques et le type de substrat, qui va déterminer l'évolution du sol (donc sa typologie). Une moraine en montagne constituée à 80 ou 90% de cailloux et sur laquelle se développe des mousses et des plantes alpines plus ou moins dispersées est un sol (par exemple les fameux rankers montagnards). Pour l'étude non destructive du contact sol-substrat, l'idée de Phoscorite est bonne: la sismique réfraction de surface (sismique marteau) est une bonne technique associée à la résistivimétrie, mais c'est lourd à déployer sur une grande surface. Enfin les vieux bouquins n'étant pas forcément tous à jeter aux orties, je vous conseille la lecture des 2 tomes de Philippe Duchaufour et al: Pédologie 1. Pédogénèse et classification. 2. Constituants et propriétés du sol (M. Bonneau et B.Souchier) chez Masson. Cdlt
  10. Un morceau d'aluminium quelconque, assez épais et rigide: il laissera des traces grises sur la pièce. On peut aussi utiliser un marqueur noir indélébile, surtout à l'eau.
  11. Pour obtenir un poli miroir, il faut impérativement utiliser les poudres. Il existe également des bandes diamantées 50000. Un bon truc: quand on polit, avant de passer au numéro supérieur, prendre un bâton d'aluminium et l'utiliser en faisant un gribouillis dense sur toute la surface à polir plus finement. Polir avec le grain plus fin. Quand toutes les traces de gribouillis ont disparu, on peut arrêter de polir et passer au grain suivant en recommençant le gribouillis.
  12. Si la nature était ensorcelée, ça se saurait !....
  13. La calcite, l'or du futur ? POA (price on ?), c'est à partir de combien ?
  14. On souffre tous avec ces histoires soufrées d'orthographe. Soufre est adjectif de quoi ?
  15. Sur le mien idem que Montroc81, mettre la poignée vers le haut et appuyer sur le burin (une cale en bois ou un caillou sont bien utiles).
  16. Ah bon ! ? Alors on doit écrire des calcite sans s ?
  17. De quel droit rayes-tu une partie de ma citation ? J'en appelle aux modérateurs pour supprimer les agissements de certains...
  18. C'est un vœux pieu car malheureusement la plupart des collectionneurs sont des individualistes forcenés. Il y a fort heureusement des exceptions, j'en connais et à chaque fois on a affaire à des personnalités extrêmement agréables à fréquenter. Tous ces problèmes ont été abordés en détail lors des journées de Marne-la-Vallée en 1998. Malheureusement depuis force est de constater que pas grand chose a changé.
  19. Bonjour, Je viens juste de prendre connaissance de ce très dense nouveau sujet. Il se trouve qu'hier un ami président d'association de caillouteux dans la région parisienne m'a fait part de cet article. Voici in extenso ce que je lui ai répondu: A prendre avec beaucoup de pincettes. Je ne connais pas en détail la législation française actuelle sur les fossiles et notamment le fait que certaines espèces seraient plus ou moins protégées. Néanmoins assimiler sans distinction les fossiles à des objets archéologiques, à des objets culturels (de quelle culture on parle ? De celle de ceux qui font tout pour se la garder pour eux et ne surtout pas la partager ?) relève plus de la manipulation d’une secte redoutable d’archéologues miniers de l’est. Une espèce absolument détestable pour lesquelles les personnes censées devraient tout faire pour les empêcher de sévir. D’autant que leur clone a tenté la même chose récemment aux Vaches Noires. Heureusement que des parlementaires et des élus locaux intelligents et sensés ainsi qu’ un certain nombre de paléontologues illustres les ont jusqu’à présent bloqués. Mais cela va-t-il pouvoir continuer vue la force de ces sectaires auprès de gens qui n’y connaissent rien ? L’histoire de la justification de détention est à mon avis une fake new, je n’ai jusqu’à présent jamais entendu parler de ça en France pour les fossiles. De façon général, le monde des collectionneurs de minéraux et de fossiles doit bien prendre conscience de ces risques et agir sans tarder pour les éradiquer. La disparition du Règne Minéral n’aide pas. Il reste Géopolis, la FFAMP étant en voie de disparition, en espérant que cette organisation saura s’emparer efficacement du problème. Bien que je n'ai pas lu toutes les interventions du sujet, elles m'ont aidé à mieux comprendre cette problématique. Tout ce qui est raconté est bien beau mais je pense que le plus urgent est d'essayer de s'unir pour contrer définitivement cette tendance actuelle à limiter toutes nos libertés individuelles, dont celle de la collecte raisonnée et raisonnable de cailloux. Peut-être faudrait-il réorganiser une rencontre générale comme celle qui avait eu lieu en 1998 à Marne-la-Vallée.
  20. Lors de ma dernière visite à Asprières l'année dernière début mai on m'a expliqué pourquoi on trouve relativement facilement de nombreux échantillons de pyromorphite, souvent d'une belle allure mais pas plus gros qu'une grosse noix. Ces échantillons se trouvent disséminés dans les haldes associés en général à des morceaux de stérile de même taille, ce qui forment des amas de cailloux souvent recouverts de terre. La raison en est que après broyage et tamisage grossier la pyromorphite était rejetée avec le stérile car à l'époque de l'exploitation de la mine on ne savait pas la traiter pour en extraire le plomb.
  21. Ça fait plaisir de voir des messages intelligents et qui font avancer les choses. Merci à kipuka et à trenen23.
  22. Merci pour cette excellente synthèse de cette affaire: je suis entièrement d'accord avec toi Amicalement Michel
  23. J'aimerais bien que tu me dises en quoi mes propos transposent des connaissances d'aujourd'hui à ce qui se faisait à l'époque. Je ne fais que dire justement ce qui se disait à l'époque, notamment par Tazieff, à savoir, je le répète pour la n nième et dernière fois que pour affirmer qu'il n'y avait pas de danger grave, Tazieff s'appuyait sur le fait qu'il n'y avait pas trace de magma frais dans ce que rejetait la Soufrière. Il disait cela par la connaissance de terrain qu'il avait des volcans. Vue les connaissances actuelles sur l'évolution d'un volcan péléen, avait-il alors tort ou avait-il raison d'affirmer cela avec autant de conviction et statistiquement de mettre peut-être en danger la vie de milliers de personnes, je n'en sais rien, mais le fait est, et c'est indiscutable, que finalement il a eu raison. Encore une affirmation fausse: l'expérience du terrain de Tazieff et notamment ses connaissances pétrographiques sur les magmas lui permettait d'affirmer en observant ce que rejetait la Soufrière qu'il n'y avait pas de magma frais.
  24. Toi, tu commences à me saouler avec tes débats à la c.n qui n'apportent rien. Tu devrais vérifier la signification du mot anachronisme: il n'y a rien d'anachronique dans ce que je raconte. Je dis uniquement comment les choses se sont passées à l'époque après les avoir vécus. Il se trouve que j'ai rencontré Tazieff quelques années après la Soufrière et mon maître de thèse était un collègue de Mattauer à l'Université du Languedoc. Il m'a montré la lettre dénigrant Tazieff que Mattauer avec les autres ont envoyée. Il est fort possible, et tu as raison sur ce point, qu'avec les techniques actuelles ont aurait pu plus facilement décider d'une évacuation ou non en se reposant sur des mesures physiques objectives auxquelles ont n'avaient peut être pas accès en 1976, et sans doute pas sur ton hiatus interminable sur les statistiques de la roulette russe. Mais à cette époque là, et fort de son expérience du terrain, Tazieff jugeait que l'absence de magma frais dans ce que rejetait la Soufrière lors de ses manifestations phréatiques, certes parfois très violentes, était un critère suffisant pour affirmer que tant que ce fameux magma frais ne serait pas présent il n' y avait pas de danger de nuées ardentes. Sa conclusion était donc de surveiller les roches rejetées et si du magma frais apparaissait bien évidemment l'attitude à adopter devrait être toute autre. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle Tazieff a quitté rapidement la Guadeloupe pour le Chili, je crois. C'est ce qu'on lui a reproché ensuite. Il l'explique très bien dans son bouquin sur l'affaire de la Soufrière. Tu n'as qu'à le lire. Il est vrai qu'il enjolive sans doute un certain nombre de choses pour se donner le beau rôle (il y a longtemps que je n'ai pas relu ce livre, il faut que je le fasse), mais le fait est qu'au final il avait raison et la Soufrière s'est tranquillement réassoupie sans cracher un seul gramme de lave fraîche.
  25. L'argument principal de Tazieff à l'époque était que dans les émissions de cendres et de blocs lors des éruptions parfois très violentes (à noter qu'Allègre et Tazieff rassemblés près du cratère ont d'ailleurs subi une de ces éruptions qui a failli les tuer), il n'y avait pas la moindre trace de magma frais, donc il n'y avait pas de risque imminent d'éruption péléenne. Sans argument valable et contre ce qui était une vérité qui n'a jamais été contestée par la suite, Allègre soutenait le contraire. Il est bien évident que devant ces 2 fortes personnalités, le préfet qui n'y connaissait pas grand chose, si ce n'est rien, en pétrographie devait prendre une décision difficile. Tazieff ne plaisait pas avec son approche trop médiatisée des volcans, ses films, ses bouquins trop vulgarisés, son manque quasi total de publications (je crois qu'à part ses publis sur la faille des Afar, il n'a jamais publié grand chose), etc... Bref il n'était pas dans le moule de ce que voulaient les Scientifiques avec un grand S, il ne faisait pas partie du sérail. D'où la cabale orchestrée ensuite avec Allègre, Mattauer, Brousse et autres. Je pense toutefois que Tazieff avait une expérience du terrain des volcans et de l'observation naturaliste à nulle autre pareille à cette époque dans ce domaine, avec sans doute aussi les époux Kraft.
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