cantalou

enfin, Aragonite sur calcite (calcite plus d'un cm)

Suite, Aragonite, un peu plus d'un cm Calcite, 6 mm

bonsoir, prospection dans des basaltes dans les environs de Collandres (Cantal) Aragonite 3 cm Aragonite qui a "mal tourné" et calcite (quasi 1 cm de diamètre)

Qu'est ce donc que le réseau sagnes ? Dans compilations de données tu mets quoi, genre par exemple photographie du site, pour éventuellement constater une évolution (ou non) sur des années ?

Bonsoir, je suis le sujet depuis un moment mais je n'ose pas trop y participer pour être franc. Parce que c'est pas toujours facile de suivre vos conversations, qui pour moi use d'un langage technique qui parfois me dépasse. Chercher une finalité à un inventaire minéralogique de nos jours, c'est avant tout mettre en relief le fait que ça n’intéresse pas beaucoup de minéraleux, du moins pas ceux qui n'en trouve l’intérêt (la majorité)... Parce que premièrement, les collectionneurs de macro n'y trouverait pas le moyen de se satisfaire... Ce qui, d’emblée, élimine la plupart des collectionneurs. Parce que ce ne sera pas le gouvernement, ni le BRGM qui va aujourd’hui chercher à créer un inventaire territoriale, qui ne leur servirait à rien puisqu'il a déjà été fait (en gros) dans les années 70-80, en lien avec l'estimation des réserves de minerai et des intérêts économiques associés. Les mines pour la plupart inaccessibles aujourd'hui, un inventaire pourrait-il seulement se suffire aux minéraux des déblais ? Aussi, si un inventaire un tant soit peu complet peut exister, ce ne peut-être que par des systématiciens du territoire. Des systématiciens, qui se devront d’être "micromonteurs", s'ils ne veulent faire les choses à moitié. Vous avez parlé du temps, de l'argent... Vous vous êtes penchés sur les techniques possibles et les finalités... Mais, je crois, et il me semble que vous l'avez omis, ce qu'il faut avant tout c'est deux passions ! Celle pour la minéralogie et celle octroyée à un territoire donné (voire un gite). Et c'est certainement pour cela que votre sujet n'a pas autant de participants que vous l'auriez espéré, car peu de collectionneurs auraient la patience et l'envie de donner de leur temps à ce qui s'apparente à un gros travail de prospection (se rappeler que les gîtes ne sont plus vraiment accessible de nos jours pour la plupart)... Prospection qui n'a pas pour finalités l'esthétisme... Finalité de la plupart des collections s'il en est une... Qui irait payer des prospecteurs pour établir un inventaire ? Un mécène fou ! Qui parmi nous irait dédier son temps libre à l'échantillonnage, à l'observation, à la description... Un amateur fou peut-être. Et quand je dis "fou" c'est loin d’être péjoratif pour moi... Et un scientifique, sans une dote, pourrait-il s'y pencher ? Non, et le financement est impossible ou presque en temps de crise. Avant de penser à la nomenclature ou que sais-je encore, des paradigmes de la minéralogie, il est nécessaire de trouver de vrais acteurs passionnés... Et à tous les échelons qu'un inventaire comporte, réunir les connaissances. Seulement, je me répète mais selon moi sans cette base de la (double) passion, rien ne semble envisageable. Quelques personnes sont-elles ici passionnées par les minéraux et leur pays au point d'en envisager l'inventaire ? Si j'ai bien suivi, nuggetexxx, il a réussi à réunir des passionnés de minéralogie mais certainement aussi du territoire, et même je dirai du PATRIMOINE corse. Aussi, vous cherchez des finalités à un inventaire, mais ne serait-ce pas tout simplement, l'inventaire des richesses d'un territoire aussi enfouie soient-elles ? Ne serait-ce pas faire vivre par la recherche sur terrain, des endroits oubliés du passé, des mines, des indices... Car, quel que soit les minéraux présents, sans ce lien étroit au passé industriel, nous n'aurions jamais eu la chance de les inventorier. Bien, que les mines ne soient pas les seuls lieux où trouver, j'en conçois... Inventorier, c'est peut-être aussi, faire vivre la mémoire du passé (le patrimoine du sous sol)... Et éveiller les consciences, sur certaines découvertes encore possibles. Et puis, un inventaire, c'est aussi et surtout prospecter de nouveaux endroits, où le plaisir de la découverte est souvent bien plus fort qu' à nul autre endroit déjà épuré (peu importe l'esthétisme). Bien sur, nous sommes en droit de nous demander qui utiliserait ces inventaires ? Et comment seront-ils utilisés ? A quelles fins ? Certainement, n'y aurait-il pas tant de gens intéressés, si ce n'est pour les lieux à forts potentiels esthétiques ou économiques. Il y a de tout dans le monde du cailloux, comme il y a de tout dans la société... Bon, j'ai peur d'avoir fait une réponse sans peu de fond, ou du moins naïve... Mais je ne suis qu'un amateur qui tente de s’intéresser.

Doit y avoir migmatites dans le coin aussi...

Salut, sillimanite et gneiss pour les roches encaissantes. Oui ça pourrait mais dans le même bloque, il y' a du métallique.

Bonsoir, j'ai gratté dans un secteur où il y a différentes veines à W et Bi (Environs de Vèze, Cantal), et je suis tombé sur ce minéral gris-vert, jusqu'à translucide incolore (du au quartz ?), qui est parfois inclus dans le quartz. J'ai pensé à de la trémolite-actinolite tout simplement mais... Ces cristaux font parti d'un petit bloc de quartz à scheelite et ferbérite entre autre. Vos avis ?

Bonjour, faisant parti de la jeune génération de prospecteurs dirais-je, je n'ai connu aucune mine en activité (désormais effondrées, dririsées, sans minéralisations)... Aussi, j'ai adapté mes méthodes de prospections afin de pouvoir trouver, au minimum, des minéraux micros... Ayant pour but ultime de faire un inventaire minéralogique du Cantal. En fait, ma première technique, toute simple, c'est d'abord de chercher des "volantes" dans un secteur précis. Par exemple, si je sais qu'il y a une mine dans une vallée donnée, je cherche en amont et en aval des volantes minéralisées dans les galets et blocs non loin du talweg (bien sûr ça prend du temps !). Récemment, en prospectant dans une vallée du Cantal, en amont d'une ancienne mine de zinc, je suis tombé sur une volante de quartz à minéraux de cuivres (malachite, chalco, traces de Cu natif...)... Si ma technique tiens ses limites, je sais cependant qu'il y a, ou il y a eu, un filon de quartz à Cu en amont de ce secteur, et il me faut dès lors prospecter la rive gauche et droite sur des centaines de mètres. Certes, c'est chercher une aiguille dans une botte de foin, mais la présence de ce bloc de quartz non loin de la rivière, m'indique qu'il y a présence de filon de Cu en plus de Zn plus en aval. Pour réduire le champs de recherche plus en amont, j'observe la géologie... A environ 1 ou 2 km en amont, la rivière traverse un ancien grand lac glaciaire et auparavant, elle ne traverse aucune roche métamorphique. On est dans du volcanique... Ce qui réduit mes recherches sur 2 km de versants... Ça reste énorme, je le conçois. Ensuite, il me faudra rechercher des traces de quartz en place pour éventuellement dénicher quelque chose... Le coté chance a son rôle à jouer ! D'ailleurs, dans les vallées avoisinantes du Cu ayant été signalé, cette découverte pourrait peut-être démonter différentes anomalies dans ce secteur, où plusieurs petits filons de Cu seraient intimement liés au Zn ?... Après, c'est le travail du BRGM... Bon, c'est une technique rudimentaire, mais la plupart des galeries n'étant plus minéralisées ou effondrées, il faut apprendre à trouver autrement. Dans le secteur de Bonnac et de ses anciennes mines d'or, pour trouver de potentiels minéraux, la technique de recherche de blocs alluvionnaires permet d’échantillonner (wolfram, pyrite, pas d'or malheureusement). Sinon, lorsqu'il y a systématiquement un grattage important, travaux routiers, éboulements, je vais jeter un coup d’œil. J'ai trouvé quelques minéraux de cette manière... Enfin, ce qui peut porter ses fruits, c'est de suivre l'évolution de déblais situés à proximité de ruisseaux ! Suites à de gros orages, il arrive parfois que le ruisseau devienne torrent et remanie une partie des déblais remettant au jour d'anciens blocs minéralisés...

0, 8 cm 1,8 cm 1 cm

Bonsoir les musicos, quelques stibines de Massiac, 1,4 cm 1,? x ? cm

Bonjour, j'avais eu un oral sur les maladies de la pierre, lors de ma dernière année de licence en géographie... Il me reste une partie qui parle des croûtes sur les roches des monuments des villes. J'essayerai de retrouver le reste... 1.Croûte (crust) Les croûtes sont des dépôts de surface adhérents sur la pierre. Ces dépôts peuvent être de différentes couleurs et formes en fonction de la nature de la pierre et de sa morphologie de surface. Ces croûtes sont la plupart du temps compactes et foncées car liées aux polluants issus de l’atmosphère qui se déposent sur la pierre. La morphologie de la pierre (lisse, alvéolée…) tend à avoir un impact sur la couleur du dépôt. Cependant, ces mêmes dépôts sont dans la plupart des cas gris à noirs car comme dit en amont, les polluants se déposant sur la pierre, ils créent une fine croûte sur les pierres. Nous retrouverons donc ces dépôts noirâtres la plupart du temps dans les agglomérations. C’est le cas à Clermont, avec ses nombreux édifices construits en trachyte de Volvic, trachyte qui initialement est gris clair. Il a tendance au fil des années à prendre une teinte plus foncée à noire. De plus sa structure micro-alvéolée favorise ce dépôt de polluants atmosphériques. Il existe d’autres dépôts qui eux ne sont pas directement dus à la pollution, mais qui sont surtout dus aux précipitations qui s’abattent sur la pierre. Dans ces cas l’exposition des édifices, en lien avec le sens des précipitations, peut expliquer l’inégale détérioration d’un monument, ou tout du moins de la mise en place de croûtes dans des endroits déterminés (l’ouest ayant tendance à être plus touché par les précipitations, par exemple). L’aspect géographique par l’emplacement du monument peu expliquer ces dépôts, comme, par exemple, les embruns en bord d’océan ou les pluies acides, en lien avec la pollution, qui sont des catalyseurs de ces formations superficielles favorisant l’érosion chimique des roches touchées. Il n’est donc pas rare de retrouver des croûtes plutôt claires en fonction des surfaces. Ces croûtes blanchâtres correspondent souvent à un dépôt de sel, comme c’est le cas sur certaines façades de la cathédrale de Clermont. Dépôts qu’il ne faut pas confondre avec des fientes d’oiseaux. Dans d’autres cas ces dépôts peuvent être dus à la nature ( de sa composition chimique et de sa porosité entre autre) de la roche, à la présence dans cette dernière d’éléments comme le calcium qui au contact de l’eau, provoque certaines réactions chimiques. Le calcium n’est pas le seul élément qui induit une formation de croûte ce peut être aussi le cas avec des silicates où l’on restera dans des croutes aux couleurs plutôt blanchâtres. Enfin, une dernière catégorie se formant toujours par un processus de désagrégation chimique du à l’eau de pluie, est observable. Il s’agit d’une formation de dépôts par croûte de fer (c’est ce que l’on nomme rubéfaction en géomorphologie) ou d’autres éléments présents dans la pierre tel le manganèse. Dans ces deux cas le dépôt peut suivre la surface de la pierre ou changer sa couleur, ainsi par exemple, il serait observable une tache de « rouille » sur un calcaire blanc, etc.

Niveau température, il y a du y avoir des variations très nettes dans le trachyte, puisque un trachyte mieux préservé donne du quartz, alors que j'ai constaté du quartz améthyste dans un trachyte plus érodé (parfois dans un même bloc, j'ai quartz et du quartz rosé en fonction des zones). Il faut une température minimum de 350 degrés je crois pour que la couleur améthyste se stabilise ? Donc, s'il y a du quartz, la température était différente... Un épisode hydrothermal pourrait être à l'origine de ces variations de températures ? Ce qui serait intéressant ce serait d'analyser le minéral sur la tridymite que j'ai identifié à l’œil comme cristobalite (c'est trop petit pour y voir un système cristallin). J'ai rencontré un minéral blanc en aiguille (pas de réaction hcl) aussi, qui pourrait-être un autre polymorphe de silice ( j'ai aussi pensé à la cristobalite mais la température de formation est autrement plus élevée ? )... A signaler que la tridymite est presque toujours maclée.

Pas facile de prendre des photos, mais je mets deux autres aperçus dont un plus ancien, tiré de mon mindat. Sidérite et améthyste sur tridymite, le cristal de tridy le plus imposant doit faire environ 5 mm de large. http://www.mindat.org/photo-387340.html (je me suis trompé pour la taille, la tridy fait 6-7 mm)

Salut, pour les plus gros cristaux rencontrés 5 mm. Les tridymites sont un peu plus grosses, mais ça reste en dessous du centimètre.

Oui Serge, toujours la zone à Lacroix. Malheureusement, ça progresse pas trop, ça reste toujours micro.

Améthyste et sidérite Cristobalite (?) sur tridymite accompagnée d'améthyste et de sidérite

Bonsoir, quelques trouvailles (micro) du mois de mai. Puy Griou, Cantal. Améthyste Améthyste

Bonjour, il s'agit de marcassite... Qui n'aime pas l'humidité. Donc si tu veux la conserver, il faut éviter l'eau.

Cependant, j'ai une imbrication de deux cristaux de baryte... Merci Augustin.

Bonsoir, pour ne pas changer, voici du Ouche (Massiac). Stibine et sidérite, 7 x 5 mm et baryte (maclée), 1 x 0,5 cm

Il se pourrait qu'il y'ait un filon à Cu et F à proximité de celui à Sb ?... Ca parait peu probable mais j'ai fait de nouveaux repérages dans les déblais et y ai trouvé une zone où il y a une couche de fluo, couche supérieure donc récente par rapport aux travaux... Niveau panel de couleur, j'ai constaté jaune, bleu et plus rarement violet. Pour la "paragénèse" j'ai agardite, chalco, ces boules vertes et malachite probable. Y a du quartz aussi, parfois fantôme. Moi ça me chiffonne tout ça, des blocs de fluo auraient été rapportés de Langeac ?

Fluorine avec boule de ? C'est vert à l'intérieur ! Quelqu'un a déjà vu ça quelque part ?

Pour rajouter un peu de complexité, il y a des minéraux de cuivre associés à la fluorine, ce dont je suis certain c'est qu'il y a de l'agardite... Pas signalée en Haute-Loire d'après mindat ...

Salut, Voilà, http://www2.brgm.fr/volcan/ressourcesmin.htm