Je rajouterais que des versions plus récentes et plus détaillées, à grande échelle, sont disponibles dans la littérature (publications dans des revues) pour certains secteurs sujets d'études.
Parce qu'évidemment, on ne met pas autant de détails sur une carte au 1/50.000e que sur une carte au 1/10.000e. C'est particulièrement important dans le cas des formations hétérogènes (gneiss paradérivés, turbidites et formations à blocs ou grande famille des dépôts "volcanosédimentaires" qui regroupe plein de termes différents par exemple) ou bien dans le cas des régions très déformées (formations démembrées, boudinage développé à l'échelle cartographique).
Mise en situation minéralogique : vous cherchez des veines de quartz-fluorite dans une des bordures du Massif Central. Sur la carte du BRGM au 1/50.000e, les grands traits du champ filonien sont tracés, avec les principales veines de quartz. Mais sur le terrain, vous remarquez bien plus de veines ! Comment se fait-ce ? Le géologue était-il nul ? Non, il n'a simplement pas pu tout reporter sur une carte au 1/50k, qui doit rester claire et lisible.
Il y a donc toujours un peu de simplification lors de la réalisation d'une carte géologique, la réalité sur le terrain, face à l'affleurement, est toujours plus complexe.