je m'attendais à des réponses pointues mais là, je dois avouer que vous m'avez bleuffé !
Je rebondis sur qq points qui ont été posés :
- en Oisans le bore n'est pas si rare dans les amphibolites puisque justement ce sont les axinites qui ont rendu l'Oisans si célèbre. Par contre de ce que j'en sais de la litérature, le bore serait arrivé par le "drainage" depuis les zones sédimentaires détritiques du lias / trias. Idéalement, c'est le cas du Rocher d'Armentier où ces roches sont situées juste au dessus des amphibolites. Le même principe serait à retenir pour Balme d'Auris et Rampe des Commères sauf que cette couverture sédimentaire est aujourd'hui disparue. Pour les autres secteurs classiques de l'Oisans (chamrousse, cornillon, Col du Glandon), la seule proximité relative de ces zones détritiques pourrait expliquer l'arrivée de ce bore.
- toujours dans les borosilicates de l'Oisans, à ma connaissance le seul qui a été trouvé en dehors des axinites serait de la datolite au Vallon de la Selle (dans amphibolites).
- On notera d'ailleurs qu'en Oisans, de la tourmaline (a priori shorl) a été trouvée dans les zones métamorphiques localement pegmatitiques d'Allemont > le bore n'est donc pas "endémique" des amphibolites. (j'avais publié une ou deux photos dans les pages du Dauphiné)
- pour compléter Papyfred, je n'ai pas noté justement qui de l'épidote et de l'axinite pouvait s'être déposé en premier dans les fentes de l'Oisans. J'essayerai d'y être plus attentif.
greg la veine