Dans plusieurs message tu cites l'ISN. Mais de qui parles-tu ?
Dans le paysage nucléaire français il y a : une autorité, l'ASN, un organisme d'expertise et de recherche, l'IRSN, et des exploitants, le CEA, AREVA et EDF.
Tu lances apparemment des certitudes sans savoir de qui tu parles
Oui les japonais savaient qu'en dégazant les coeurs ils relargueraient de l'hydrogène. Mais ils avaient deux choix, soit ils ne dégazaient pas et c'est le coeur qui faisait boum en envoyant toute sa matière dans la nature, soit ils dégazaient en ne relachant que des produits de fission mais en prenant le risque de faire sauter la structure du bâtiment. Je pense personnellement qu'ils ont fait le bon choix.
Ces radionucléides font bien partie des chaines de désintégration que tu cites mais vu leurs périodes et l'âge de l'univers, il y a belles lurettes qu'ils n'existent plus naturellement (sauf peut-être à OKLO). Donc avant de dire que les autres n'y connaissent rien, il faut être sur de ne pas raconter n'importe quoi.
Et puis si tu ne veux pas boire et même ingérer de radionucléides naturels, je te donne un scoop c'est impossible !!!
L'iode 110 n'existe pas.
Par ailleurs il peut très bien y avoir du césium-137 sans Cobalt-60. Le premier est un produit de fission et le second est un produit d'activation. Ils n'ont pas du tout la même origine et ne se rencontrent pas forcément aux mêmes endroits dans une centrale.
Mais au niveau dosimétrique le césium-137 et l'iode-131 sont les plus dangereux de part l'énergie du rayonnement gamma du premier et de part le fait que l'iode se fixe exclusivement sur la thyroide. Ce sont eux qui délivreront la majeur partie de la dose reçue. C'est pour cette raison que l'on se focalise que sur ceux-ci mais effectivement, il y a du strontium-90 et autre...
Et alors, qu'elle est ta proposition. On laisse tout à l'air libre...
Dans ce cas là on ne planque pas tout sous le tapis, on fait en sorte que l'accident ait le moins d'impact possible.