trenen23

Pour le secteur de Villefranche de Rouergue, il y a une histoire très chargée coté minier, exploitations antiques à la Baume (la grande mine du coin) et à la Maladrerie (là, il y a eu publication, mais je ne sais plus où, il y avait une galerie visible dans un front de taille de carrière dans les années 80), grosse exploitation 19 ème à la Baume, déblais visibles, Exploitations et recherches 19ème sur le secteur de Labastide Lévèque (reprise 20ème à Vézis) Notons aussi les exploitations antiques et récentes de La Boule sur le secteur du Kaymar (j'espère qu'elle n'ont pas été sécurisées) Tous le secteur d'Asprière tout au Nord. Une grande partie de ces sites se trouve sur l'inventaire minéralogique de l'Aveyron (notre bible dans les années 80 !) Cordialement, Serge

De ce côté là, la coupe de Sauveterre est un régal, depuis les schistes à chlorite jusqu'à l'anatexie. Je ne vous cause même pas des figures de structurale, structure en boudins, plis en fourreau ....) Que de bon souvenirs de mes études. Serge Et encore j'oublie le sud et la pointe du Payré et le nord avec le rocher Ste Véronique à Bretignolle

Et si tu essayait aussi de proposer ton truc sur le forum "d'orpaillage loisir" bien que je reconnaisse certains pseudos (coucou Eric !) communs au deux forums, il pourrait y avoir quelqu'un qui ait une idée et qui ne fréquente pas géoforum. Cordialement, Serge PS: quoique les collègues me semblent avoir bien "dépoté" le truc.

Tout ça me ferait bien penser à un laitier ou autre scorie de métallurgie ou de four. Y en aurait-il pas loin ? Serge

Des sols, pas des roches ? Serge

Côté cassette, je recommande le DVD sur Katia et Maurice Kraft qui était distribué avec une revue scientifique. Se suivent une magnifique éruption explosive à l'Augustine avec dôme et nuée arrdente et de l'effusif classique avec Hawaï Côté expérience, j'ai recherché sur Internet avec des collègiens l'an dernier, il y a pas mal de trucs pour faire remonter un liquide plus ou moins visqueux . Attention à discuter la validité du modèle, comparer la réalité avec l'expérience. Je ne connais aucune expérience qui reproduise la réalité(individualisation de bulles de gaz lors de la diminution de la pression, normallement le gaz est dissous dans le magma, la plupart du temps on met un comprimé effervescent ou un provoque une réaction chimique pour fournir le gaz). En fait si, c'est même un gag, le coca ou le champagne (selon les moyens!!) là le CO2 fait partie de la solution. Bref perso, je sentirais bien l'expérience avec discussion de la validité du modèle, le plus facile est justement l'effusif. Côté interview, vous êtes dans quel coin de France ? Si vous êtes en Auvergne, essayez de contacter le labo Magmas et Volcans, ils bossent souvent sur la Fournaise. Si vous pouvez faire une interview INTERNET, la maison du volcan à la Réunion (voir Internet). Cordialement Serge PS: moi aussi je suis sceptique sur l'Etna comme exemple d'un volcan explosif, c'est un strato-volcan complexe avec une activité à géométrie variable. Outre le Pinatubo et l'Augustine, la Soufrière de Montserrat (dôme avec nuées ardentes) est un exemple sympa. Personnellement, j'ai un faible pour le Mont St Helen qui a fait à peu près tout ce dont quoi est capable un volcan explosif mais un chouïa complexe. Comme d'hab, qu'avez vous choisi comme problématique? en TPE c'est le plus important pour démarrer. Cordialement, Serge

Bon, il y a toujours moyen de faire l'expérience classique en faisant cristalliser une solution saturée de sulfate de cuivre dans différentes conditions (refroidissement lent ou rapide). Par contre je n'ai pas la recette sous la main. Attention ce n'est pas un modèle valable pour les roches magmatiques seulement pour les filons hydrothermaux où il y a une solution acqueuse. Perso, j'aime bien qu'on discute la validité d'un modèle. Vous avez aussi à ce niveau la nécessité du germe. Pour la modélisation des roches magmatiques, le grand classique est la cristallisation de la vanilline qui, elle est fondue donc passe du liquide au solide. Mais là votre lycée risque d'avoir le matèriel. Pouvez vous donner quelques précisions sur vos problématiques et sur ce que vous avez mis dans la partie chimie ? Cordialement, Serge

Bonjour, la scorodite me plairait bien. Surtout que tout celà semble se trouver dans des boxworks. Ce qui est rigolo, c'est que j'ai les mêmes cristaux que la première photo (y compris la couleur) en provenance d'une obscure stannière (tranchée d'exploitation antique d'étain N.D.L.R!) du Nord de St Goussaud en Hte Vienne. A part un cristal de cassitérite, c'est d'ailleurs tout ce que j'ai trouvé sur ce coin. Ca fait toujours plaisir. Serge

Je suis déçu, les aragonites étaient un de mes lieux favoris quand je faisais mes études à Clermont-Fd, Deux fois par an, restons modeste!! Il y a des opales résinites un peu en dessous du gisement. Est-ce que les lussatites pourraient être liées à ces occurences ! Il y avait aussi des aiguilles (de natrolite il me semble) dans un carrière de basalte en dessous. Ce qui expliquerait la confusion fréquente entre aragonites et scolécites décrites à Gergovie par Lacroix (il me semble). Serge

Pour Chastreix, j'ai demandé poliment à l'exploitant deux fois ces dernières années, j'ai essuyé un refus extrémement courtois et argumenté à chaque fois. Je me rapelle que du temps où j'étais gentil organisateur de sorties au Club de la Bourboule on y trouvait les mêmes cristallisations qu'à Curebourse dans le Cantal. Pour l'or, au niveau des Monts Dore, je serais très surpris, il se trouve dans le socle. On a souvent supposé que l'or de la Burande venait de Pontvieux (mines d'or) mais le gisement n'a jamais montré d'or natif à ma connaissance. Il arrive cependant que des zones d'oxydation montrent de l'or libre au dessus de filons où il est absent. Il y a toujours un truc qui me turlupine, c'est que les zones de la Burande et de la Dordogne où il y a le plus d'or sont au passage du sillon houiller, de là à imaginer un préconcentration dans des conglomérats houillers. Mais j'ai aucune preuve, à part en guise d'indice une belle paillette trouvée dans le même contexte au bord du plan d'eau de Bort les Orgues et assez éloignée des mines de la Bessette. Côté saphirs de la Burande, il semble qu'ils proviennent d'un affluent, le Burandou qui se jette dans la Burande un peu en dessous de Pontvieux. Pour ma part, j'ai trouvé des saphirs dans le Burandou, mais pas dans la Burande au dessus de ce confluent. Mais ça veut rien dire, sinon que c'est peut-être un des rares endroits où on puisse essayer de trouver les roches mères des saphirs. Du côté évoqué (sud du Sancy), il existe une minéralogie de la Trentaine sur Mindat (F. Périnet). Habitant en Creuse, je suis éventuellement disponible pour aller faire un tour sur ces coins. Tenez moi au courant. Cordialement, Serge

Vraiment magnifique, ça donne envie de ressortir les micromounts (activité de minéralogiste presque nulle depuis 10 ans). Que conseillez-vous comme bino, quel budget raisonnablement, quels éclairages et quels matériels photo ? Espérant ne pas avoir loupé un post matos !, merci d'avance, Serge PS, j'ai les mêmes de Lantigné, mais trouvé en 1984 !

A l'attention d'André Hollbecq: Si je me souviens bien on évoqué les diapirs d'Europe centrale à propos de pétrole et comme modèle pour les montées diapiriques de granite en cours de licence ou maitrise géol. Serge

Je veux bien t'aider à traduire les schémas de M. Jébrak, peux tu me mailer à sergenenert@netcourrier.com. Ca me fera du bien au neurone et me rapellera mon passé de métallogéniste (pas en ophiolites hélas !!) Serge

Pour Champagnat, si mes souvenir sont bons, il y avait des marcasites tardives sur les galènes. Bravo pour l'échantillon de Folles, j'avais rencontré le filon dans les années 87-88, c'était sur mon terrain de thèse, mais la galène était rarissime, il n'y avait que Baryte rubannée rouge et grise avec de jolis petits cristaux miel dans les géodes et un échantillon avait quelques pyro. Serge

Une petite question, est-ce-que la galène de Chalusset est de Chalusset en Auvergne (mine de Pranal) ? Merci, Serge

Je suis vivement impressionné. J'en avais entendu parler en cours, cela semblait spectaculaire, mais les photos sont somptueuses. Merci pour le rève Serge NENERT