trenen23

Bonsoir à tous Côté éducation nationale, puisque je fais partie de la boutique, si l'évolution n'est abordée réellement qu'en programme de TS, elle est déjà largement amorcée au collège. La nouvelle approche de la classification en 6 ème est phylogénétique, et une bonne partie des profs a été à l'école de G. Lecointre sur ce sujet (pas franchement soupçonnable de créationisme rampant). En 4ème, même s'il faut reconnaître que c'est la fin du programme on met en évidence l'apparition et la disparition des espèces et "leur enchaînement". En seconde on met en évidence les plans d'organisation et on évoque les gènes architectes qui, en commandant d'autres gènes, expliquent comment par une mutation simple on peut changer radicalement de plan d'organisation. Donc de ce coté, on est pas tant largué que ça. Ca n'est pas parce qu'on ne prononce pas le terme évolution qu'on ne met pas en place les bases qui emméneront la théorie. Le mot évolution ne me parait pas si important (d'autant qu'il a largement été galvaudé hors du domaine scientifique et peut être à proximité) que les idées argumentables qui sont sous jacentes. Je crois définitivement, mais peut être me trompe-je (?!), que de balancer "théorie de l'évolution", Blang!!!, tout d'un coup comme un axiome irréfutable et immuable, ça donne l'impression de la mettre sur le même pied que le créationnisme. Dans un enseignement, la notion d'évolution doit se construire, comme une théorie scientifique qu'elle est et non comme une croyance qu'elle n'est pas. J'aime bien l'approche suggérée par P. Picq qui a été confronté à un public hostile aux théories de l'évolution en lycée et qu'il développe dans "Lucy et l'Obscurantisme". Grosso modo, il s'agit de différencier, en expliquant leurs origines respectives, ce qui est de l'ordre de la croyance et ce qui est de l'ordre de la théorie scientifique argumentable et réfutable en ne recherchant pas l'affrontement frontal entre deux choses d'ordres différents. Il me semble bien avoir lu que l'Eglise Catholique en haut lieu (texte de Jean Paul II) a reconnu que les théories de l'évolution étaient valides. Un des gros trucs tordus que l'on a hérité de notre histoire est de vouloir faire en sorte que la science vérifie les textes divins, alors que, à mon humble avis, la foi (quelqu'elle soit) et la science relèvent de deux domaines indépendants (la foi, on y croit ou on y croit pas et ça n'a pas besoin d'être vérifié, et la science, c'est un ensemble de théories argumentables et réfutables). Le créationisme ou le dessein intelligent ne peuvent pas être enseignés comme théories scientifiques car faisant appel à un facteur non vérifiable (Dieu), pas plus que le chamanisme d'ailleurs !, Par contre le créationisme fait partie quelque part de notre histoire scientifique, mais il a été réfuté par les faits (en particulier la découverte des gènes architectes et des arguments paléontologiques ) Donc pour conclure, étant donné que sans doc sous la main pour écrire ce post, je risque de dire des bétises, je crois qu'un des plus gros boulots, c'est d'expliquer aux gens l'évolution sans rentrer bille en tête dans leurs convictions (A mon avis, ça va être dur avec un évangéliste américain !!) et de former les futurs profs à l'histoire des sciences (je sort d'un stage sur l'histoire de la géologie et ça donne un recul salutaire). Bien cordialement, Serge

J'y connais pas trop grand chose, mais mes souvenirs de fac me laissent penser qu'il ne s'agit pas de scorpions comme les notres qui sont des arachnides mais d'une famille d'animaux ressemblant à des scorpions, marins et totalement disparus depuis. Serge Je fais entièrement confiance à mes collègues paléo pour te donner toutes précisions à ce sujet

A l'odeur, je confirme pour le H2S, au moins au fond de la Vialole à Labessette, aussi rencontré une belle exhalaison à la sortie du puits à bulle de CO2 de Barbecot (Pontgibaud), mais une seule fois. A part ça, vous savez comment H2S se forme en mine ??? Serge

Au fait, il me semble qu'il y a des granites rouges à molybdénite non loin de Chessy et pas loin de Lantigné (ce qui expliquerait l'abondance relative de wulfénite). C'est vrai ou je délire !!!! Serge

Je vous rassure (!!!!) la situation n'est pas unique, la collection du Musée de l'Evéché à Limoges n'est plus visible depuis plusieurs années. C'est beaucoup moins grand mais c'est dommage quand méme. Serge

Vous noterez qu'il n'y a pas de commentaires possibles !!!! Serge

Ah oui, maintenant que tu me le dit, ça me rappelle quelque chose. Mais ça marche bien comme un taillant, non ? Serge

D'habitude oui, mais j'en ai trouvé en broc comme celui-ci et compte tenu du poid je ne vois pas d'autre utilisation. Je pense que ça permet d'avoir deux angles d'attaque Serge

En fait la pegmatite de Chédeville est surtout caractérisée par de la lépidolite en tant que mica et beaucoup d'albite. Elle est très filonnienne contrairement aux classiques du massif de St Sylvestre qui sont souvent plus en poches. Il y a aussi de superbes structures en "stocksheider" (plume de feldspath implantées perpendiculairement aux épontes), mais ça, je ne crois pas que ça rentrait dans les critères d'Alain. Cordialement, Serge

PS: le signe sur le manche, compagnonage ou simple signature !!!!

Bonjour, Alors ça, dans ma Creuse d'adoption, ça s'appelle un taillant. Outil de tailleur de pierre qui permet de faire des faces surtout dans le calcaire et les roches tendres. Ceci mis à part je crois me souvenir qu'un copain tailleur de pierre m'avait dit que certains l'utilisait pour le granite (bonjour le reforgeage !!!). ce dont je suis sur, c'est q'il m'avait dit avoir rencontré des anciens qui taillaient des moulures avec ce genre de truc (c'est balaize !!!) Bonne soirée, Serge

Pour la diorite, en fait il s'agirait d'un gabbros compte tenu de la composition des plagioclases, gabbro clair, mais gabbro. Un de mes élèves de collège m'a fait il y a 6-7 ans un magnifique cadeau, une pièce avec de gros orbicules (5-10 cm de diamètre) qui venait de Corse. Je n'ai jamais su si c'était une découverte récente, mais elle est différente de celles que je connaissais. J'essaierai d'en savoir plus si je vois ses parents. Serge PS: L'APN arrive demain, le temps de comprendre comment poster les photos, je m'y met !!!!

Là, chapeau, le trou des halles, orignal!!! Pour la Sauvagnat, j'en suis plus vert qu'une pyro des Farges Serge

J'me répéte pfouuuuuuuuuh !!!!!!!, je savais même pas que certains existaient et d'autres, je le savait mais n'en avait jamais vu. Alain tu n'as jamais envisagé de faire un livre à partir de tes échantillons ????? Serge

Avec précaution, mais d'après mes souvenirs, un copain chimiste m'a dit que le gaz sulfuré qui sent fort (SO2 ou H2S ?) peut être mortel, le hic étant que la teneur létale ne sent ni plus ni moins mauvais. Prudence donc et frousse retrospective pour moi qui a visité le travers banc de la Viallole, il y a de nombreuses années (1984) et qui en avait pris de magnifiques bouffées dans les dépilages de recherche du bout. Serge PS: il y a avait aussi quelques zones d'éboulements possibles, donc visite déconseillée

Moi, géologue de formation, clermontois, limougeaud et un peu orléanais (BRGM) et toulousain (un poco !). Et puis fin de thèse, pas de boulot en vue, donc concours, conseiller d'éducation puis prof de Scnats (SVT) d'abord en collège puis en lycée à partir de cette année. Et je m'amuse bien!!!! Cordialement, Serge

A l'attention de Papy Fred, Je viens de me relire et je m'étais mal expliqué dans ma première intervention, la surface est frappée et non "sert à frapper". Sorry, Serge

Je suis un peu têtu (fils de maçon !!!) , je persiste à penser que cet arrière a été frappé par un outil métallique de type masse. C'est moins évident, mais le rebroussement du métal rappelle les marteaux "à frapper devant" des forgerons qui servent à couper le fer à chaud et dont l'arrière ne servait qu'a être frappé comme un burin. Bon ceci mis à part, je ne m'entéterais pas, même si je suis passionné de mines anciennes et d'outils, je n'ai pas une expérience énorme et mes outils similaires m'ont posé plus de questions que donné de réponses Amitiés à tous , Serge

Réflechissons, en gros, on a deux solutions: Soit c'est une améthyste classique d'Auvergne et elle vient d'un filon de quartz anté-volcanique et là, il faut chercher du socle, mais même si je ne connais pas trop le coin, je suis sceptique sur la présence de socle au Puy Griou. Soit il s'agit d'améthyste "volcanique" type Idar Oberstein et là il faut chercher des bulles dans la phonolithe du Griou et aux alentours. Mais je n'ai jamais écouté dire (terme issu du livre "le creusois comme je le parle", j'adore cette expression, même si elle fait souvent bondir mes collègues profs de français), je n'ai jamais écouté dire, donc, qu'il y ait eu ce genre de truc dans le coin. Autres solution hybride, une enclave de filon de quartz prise dans la roche Enfin, vous n'auriez pas un autre Puy Griou ou assimilé dans le coin ???? En causant légende au coin du feu, même si ça n'est pas l'objet du post, y-a-t-il quelqu'un qui détient une paillette d'or de la Jordanne ?? Bon après midi à tous Serge

C'est bien ce qui me semblait, même sans le muscat qui va avec Serge

Alain, la füloppite des Forges, c'est la mine de la Forge de Leyvaux, Anzat le Luguet ? De mémoire, car c'est une partie de ma collection qui est chez mes parents, il y avait beaucoup d'aragonite dans une porcelanite rose et l'étringite formait des cristaux allongés verdâtres, l'hydrocalumite étant blanche et beaucoup plus isomètrique, toute deux se trouvaient dans des roches plus blanches et granuleuses. IL y avait une publi de J. Mergoil entre autres auteurs mais je ne sais plus où. amicalement, Serge PS: il y a de fortes chances que ou J. Galvier, ou P.J. Chiaperro soit à l'origine de mes découvertes

Aie Aie Aie, toujours sans photos, citons hydrocalumite et etringite de Boisséjour dans des porcelanite, maintenant innaccessibles je pense Serge

Là, honnétement, à part le diplome de de Mr Carrouet (excusez pour l'orthographe, j'ai aussi égaré le prénom car j'en connais deux dans des domaines différents). Je ne savais même pas qu'il y avait eu des échantillons minéralogiques. Dans mon esprit, c'était mispickel natif et point barre !!!. Mais du coup, le métallogéniste se réveille en moi et je serais super heureux d'avoir des précisions si la paragenèse s'avère moins monotone Amitiés à tous, Serge

Pfouuuuuuh Eh ben, ça fait plaisir, moi qui désespérait d'intéresser les collaïgues (prononciation à la marseillaise, NDLR !!) avec mon idée. Je suis impressionné et finalement très rassuré que des vieilles collections aient atterri chez des passionnés, au moins ça risque moins de se perdre, surtout si on peut disposer des photos. Encore merci à tous Bonne année, Serge

Bonjour, J'ai à peu près les mêmes trouvés en brocante en Creuse non loin de Lavaveix les Mines (charbon). Ceci mis à part, un truc qui me titillait était la surface de frappe opposée au pic, l'écrasement laisse penser que ça a servi à taper et plutôt sur du métal. IL me semble que beaucoup de pics de mine ont une arrière arrondi sans trace de surface de frappe. Ce type de truc permettrait éventuellement d'aider à enfoncer des coins en métal comme utilisaient les tailleurs de pierre (bien que ce soit moins efficace qu'une bonne vieille masse). Qu'en pensez-vous les connaisseurs ? Bonne soirée, Serge