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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2025, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 25>29 juin 2025

trenen23

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Tout ce qui a été posté par trenen23

  1. Bon, alors les cocos, on trouverait cet échantillon chez moi et avec juste une détermination à l'oeil, ce serait un granite avec de l'orthose rose et du plagioclase blanc. Pour aller plus loin, lame mince obligatoire. En ce qui concerne l'amas vert, les plagioclases s'altèrent très vite au cours de l'histoire du granite en un amas de micas microscopiques d'une composition généralement proche de la muscovite (et ce plus facilement sur le coeur qui est plus calcique). Pour les noms de ces micas à paillettes très fines, c'est un vaste foutoir, à ma connaissance, mais je n'ai pas vérifié, séricite, damourite, gilbertite ne sont pas des espèces minérales juste des faciès plus ou moins microcristallins de micas de type muscovite (et plus ou moins vert jaune pour damourite et gilbertite). Si on tape vraiment dans les minéraux ayant pignon sur rue, il me semble qu'on peut trouver des illites et des phengites, mais là analyse microsonde et/ou DRX obligatoire. Il existe une altération des plagioclases qui fournit de l'épidote microcristalline (et autre chose), la saussuritisation, mais elle touche plutôt les plagioclases très calciques (à cause du calcium nécessaire pour cristalliser l'épidote) ce qui n'est très probablement pas le cas ici (plutôt dans des roches plus basiques et celle là ne ressemble pas à un gabbro même de type gag). Pour la pegmatite, de manière descriptive c'est une roche grenue à composition plus ou moins granitique qui présente des cristaux de grande taille (les formes automorphes ne sont pas obligatoires, elles sont même plutôt rares). Le plus souvent on la définit par rapport à la roche encaissante, on parlera d'une pegmatite avec des cristaux centimètriques si les roches associées sont à grain bien plus fin, parfois les cristaux sont métriques . En fait la pegmatite correspond à la cristallisation d'un magma souvent résiduel, (parfois un début de fusion dans des gneiss anatectiques qui sont assez riches en eau) avec une forte proportion de fluides (eau et consorts), d'où un aspect assez difficile à décrire mais très typique quand on a l'habitude. L'aplite, qui est très souvent associée aux pegmatites est une roche à grain fin (millimétrique), le plus souvent très blanche, mais qui peut contenir des proportions plus ou moins importantes de biotite fine et de grenat (parfois beaucoup moins fin!), j'en ai même eu avec grenat, appatite et béryl dans mon mur en Creuse. Pareil c'est une roche assez difficile à définir clairement. Comme elle forme (ainsi que la pegmatite souvent) des filonnets, elle n'est pas toujours mentionnée sur les cartes géologiques. Je ne me suis jamais trop posé la question du pourquoi de ce grain fin dans ce contexte (le refroidissement rapide n'est pas toujours évident) Voili, voilou, Serge PS: au fait sur le coup, je ne suis pas un éminent spécialiste des granites (thèse en terrain granitique et métamorphique quand même!), mais j'en ai vu quelques uns, sur le terrain et en lame mince et comme tout bon métallogéniste, j'ai fait aussi un peu d'altération hydrothermale.
  2. 10 tonnes chez les frangins, ils ont l'habitude !, d'où l'état des dos. Amitiés à tous, j'espère pouvoir passer vous voir un jour ! Serge
  3. Ca sent bon la valve de rudiste (Hippurite pour cette famille). Pour y voir un bivalve, il faut un peu d’imagination, mais ça en est bien un ! Serge
  4. A mon avis ton vert comme ton gros blanc sont des feldspaths largement altérés d'où le côté terreux argileux du matériau. Ca va toujours bien avec les filonnets quartzeux. Parfois l'argile d'altération se teinte de couleurs dues à des éléments en traces. Sans garanties. Serge
  5. En fait, je crois que tous sont plus ou moins associés au lias silicifié, non ? Serge
  6. Jacques Patureau, auteur d'une des premières thèses récente sur les pegmatites des Monts d'Ambazac, à une époque où cela n'excitait pas les foules (au passage, je ne suis pas sur qu'il y en ait eu après !) Serge
  7. Au vu du filonnet de quartz à côté on peut penser à de l'hydrothermal, donc variscite, turquoise, et secondaires du cuivre non exclus. Serge
  8. En fait, je m’aperçois qu'on fait souvent une confusion: les aspects arrondis observés sur les corindons, les spinelles et les zircons (presque systématiques sur les amphiboles, c'est mon premier critère de détermination avant que je puisse mesurer les angles) me paraissent relever beaucoup plus de corrosion préférentielle sur les arêtes parce que le minéral n'est pas en équilibre chimique avec le magma qui l'a englobé que de la fusion (2050°C pour fondre du corindon à pression atmosphérique, 1850°C pour le zircon, ce qui m'étonne même puisque c'est un des minéraux les plus réfractaires qui existe, on date des évènements dans des zircons qui ont conservé un coeur relique après passages dans plusieurs magmas successifs). A l'appui de mes dires je retrouve les mêmes golfes de corrosion dans les spinelles et les saphirs du Sioulot que dans les quartz des rhyolites. Serge
  9. Pas tout à fait la même chose, l'aspect en lamelles n’apparaît pas me semble-t-il sur les autres posts Un point intéressant, la température de fusion de l'oligoclase (plagio acide à faible température de fusion, les autres à part l'albite sont plus haut) est de 1120°, je pense qu'on est dans les points hauts des températures de magmas basaltiques (1200 ° en surface mais moins en profondeur). De plus, pour obtenir un verre, il faut un refroidissement rapide difficile à envisager pour une bulle de feldspath fondu au coeur d'un magma. Serge
  10. Pour moi, soit ce sont des clivages de feldspaths roulés et pas du tout vitrifiés, soit ce sont des fragments de verre (qu'on peut comme pour beaucoup de choses trouver dans des endroits très inattendus). Un moyen simple peut être de vérifier si c'est du verre, c'est de d'intercaler un filtre polarisant dessus et un dessous à 90°. Si la lumière passe, ça n'est pas du verre (c'est le principe du micro polarisant), le verre est isotrope, pas le feldspath (attention le feldspath s'il est selon un axe précis peut aussi ne pas laisser passer la lumière) Voili, voilou Serge
  11. En fait ta question est ambigüe: Pour moi une faille est une fracture présentant un déplacement, elle se décrit à l'échelle métrique à kilométrique Tous les volcans sont associés à une fissure d'alimentation, en ce sens tous les volcans sont associés à une faille Par contre si tu entends par faille une limite de plaque lithosphérique (plaque tectonique au sens large), là incontestablement non. Il existe des volcans associés à des dorsales (à lave fluide en général et le plus souvent sous marins donc très discrets), et des volcans associés à des zones de subduction majoritairement explosifs. Mais même là, et si on considère la limite de plaque comme faille (ce qui est faux puisque c'est plusieurs failles en relais), les volcans sont à quelques kilomètres en,arrière et au dessus. En plus tu va trouver le volcanisme de point chaud qui est le plus souvent intraplaque (à part l'Islande qui a le toupet d'être aussi sur une dorsale!) Voili Voilou Serge .
  12. Salut à tous. Sur ces coins, en général quand tu trouve un octaèdre, sans clivages, un peu arrondi sur les arêtes et les angles et qui ne monte pas à l'aimant néodyme, c'est un spinelle. Après pour la détermination hercynite, voir Stéphane, (biblio, analyse ?) Serge
  13. Bien joué à tous les deux, si l'an dernier, j'avais su, je ne me serais pas aussi acharné sur me MasDieu (en même temps, je n'avais pas tant de temps que ça !!). D'autant que Cadacu, on me l'avais donnée, mais que pour la calcite me semble-t-il. Serge
  14. Pas de problème pour la bournonite, mais je croyais que Mercoirol avait disparu avec la découverte du MasDieu-Mercoirol ? Jolie pièce ! Serge
  15. Le truc noir qui crache beaucoup, c'est probablement de la pechblende (massive à Entraygues), plus enquiquinant qu'autre chose !, Autunite et torbernite faut voir les photos, mais Entraygues n'est pas réputé pour son autunite, pour sa torbernite, c'est une autre histoire ! Serge
  16. Excellente Serge
  17. Pfffffffff, encore des héliodores gemmes de 5 cm, des quartz fumés limpides biterminés de 30 cm, des béryls pierreux qui servaient de bornes kilomètriques, des orthoses maclées Baveno de 50 cm ............. Salut les copains ! Serge
  18. Tu n'aurais pas tout à fait la même, mais tu peux faire dissoudre à chaud (80° si je me souviens bien) du sulfate de cuivre dans de l'eau jusqu'à atteindre la sursaturation (plus rien ne se dissout). Après tu laisses refroidir le plus lentement possible en plaçant un bout de caillou attaché par une ficelle dans le récipient. Plus c'est lent, plus les cristaux sont gros.... Attention, c'est pas très dangereux mais le sulfate de cuivre ça reste toxique quand même, on ne mange pas les cristaux. D'autant que CuSO4 + H2O ça donne de l'acide sulfurique. Un de mes élèves qui à essayé comme un imbécile de sniffer (pas fort heureusement) du sulfate de cuivre anhydre en a fait la douloureuse expérience !!!!! Serge
  19. Tom, tu n'es pas très logique. Tu es un collectionneur et un gratteur de cailloux (comme moi d'ailleurs!) et tu râles après les étudiants qui tapent 2-3 cailloux au bord de la route. C'est vrai que je n'encourage pas trop les miens à prélever des échantillons qui dormiront au fond d'une caisse avant de partir à la benne, mais pour visualiser la structure d'un caillou à l'affleurement, faut casser ! Et ça fait rarement autant de dégâts que quand nous on s'attaque à un filon ! Amicalement, Serge
  20. Dit autrement, une roche peut être monominérale, le sel gemme, le gypse...... Serge
  21. Apparemment, j'ai l'impression que la shungite est définie comme un carbone ni graphite, ni diamant. Serge
  22. C'est quand même impressionnant, une référence courte sur Mindat, quelques publis sur les fullerènes de la Shungite et x pages de lithomachin. Un mystère à elle toute seule, d'autant que la définition est assez sibylline en plus. Serge
  23. C'est pas trop mon coin, mais j'y suis passé avec un copain ariégeois il y a deux-trois ans. A priori, oublie les célestines micros, elles sont à ma connaissance en souterrain et les copains qui ont visité plusieurs fois m'ont dit que ça bougeait très vite et que c'était souvent très craignos. J'oubliais, les carrières sont fermées depuis plusieurs années En extérieur dans les zones non gypseuses, beaucoup de petites pyrites hématisées très asymétriques et des dravites millimètriques, Pas vu de cristaux de gypse en extérieur. Attention quand même aux éboulements. A priori tu peux te faire plaisir en structures géologiques,même si ce n'est pas super spectaculaire Serge
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