Ric14

Pour les publications d'AB. SMITH, il est possible de se les procurer auprès du Muséum d'histoire naturelle de Londres (dans les 70 euros le volume, en fonction des fluctuations des cours Livre / Euro). Pour Seunes 1889, avec de la chance Ebay, salle des ventes, librairie de livres anciens ... Autre solution pour les deux = les bibliothèques universitaires des fac. de géol. mais généralement elles ne sont pas accessibles "grand public". Cordialement.

Bonjour, pour le 4 votre photo de l'apex permet de confirmer qu'il s'agit d' moule interne de Conulus , idem pour le 5 est également un Conulus. Pour le 6 bien que j'ai une intime conviction, je préfère jouer un joker ! Cordialement.

Bonjour, personnellement voila ce que je vois sur la 3ème photo: Comme indiqué dans un sujet précédent seules des photos et macro-photos de qualité permettront des identifications avec certitude. Si toutefois les tubercules sont percés, les espèces possibles sont: - Famille des Diplopodiidae --- Throchotiara sauvagei (Rigaux 1882). --- Tetragramma baylei (Desor 1856). (également envisageable en raison des tubercules secondaires développés au dessus de l'ambitus dans les aires interambulacraires ce qui n'est pas le cas chez T. sauvagei pour lequel ils restent largement en zone sous-ambitale) à noter pour sauvagei qu'il ne fait pas partie de la famille des Pseudodiadematidae, il n'y a donc plus lieu de lui conserver le genre sous lequel Rigaux l'a décrit. Cordialement.

Bonjour, certainement stegaster cotteaui Seunes 1889, voir Echinides crétacés des Pyrénées Occidentales, J. SEUNES 1889, Série 2, Bulletin de la société géologique de France. Je sais que A. B. SMITH figure la faune de Bidart dans une publication, mais il faut que je retrouve ça dans ma doc ... ma tasse de thé étant plutôt le Jurassique, je ne sais pas par coeur quel fascicule sortir de la pile, et il faudra que je les consulte jusqu'à trouver le bon. Quand j'ai un peu de temps je ferai cette recherche et je ne manquerai pas de revenir sur ce post. Cordialement.

nul besoin de dégager la bouche un examen attentif de l'appareil apical permet de faire immédiatement la différence Cordialement

J'ignore quelle est la puissance du Callovien à l'endroit où vous trouvez vos oursins et si 4m suffiraient pour atteindre l' Oolithe blanche du Bajocien sup (comme on la rencontre à une dizaine de kilomètres au nord de votre site). Pour avoir parcouru avec insistance les contrées Orno-Sathoise de 1999 à 2001, je ne peux me résoudre à l'attribuer au Callovien moyen de la Sarthe qui est très ferrugineux, ce qui est nettement visible sur toutes les photos de vos autres oursins. Une piste concernant la provenance du Nucleolites = une potentielle pollution résultant d'un vidage de sac, ça ne serait pas la première fois. Je rejoins Milanko quand au dégagement "un peu violent" qu'ont subi vos oursins, juste pour exemple voici à quoi ressemble un Hypodiadema guerangeri du Callovien moyen de la Sarthe / zone à Jason / Fm = Oolithe de l'Antonnière. Diamètre 13 mm. Cordialement.

Bonjour, De ce que je peux voir sur les tubercules non abîmés de la troisième photo, ces derniers ne sont pas percés. Ce qui nous permet d’exclure la famille des Polydiadematidae et celle des Diplopodiidae pour ne garder que les Phymosomatidae. sauvagei étant un Dilopodiidae nous pouvons écarter cette piste. Sachant qu’un seul Phymosomatidae est présent dans le Thitonien de Wimereux nous avons ici un Pomeliosoma legayi (Rigaux 1882). Cordialement.

Ceci n'est que mon avis personnel et personne n'est obligé d'y adhérer: - si les Maretia sont si recherchés, comment se fait-il que ce lot passé sur Ebay soit parti pour seulement 40 euros ? - Il y a un moment où il faut revenir sur terre, les collectionneurs se plaignent constamment que l'objet de leur passion est trop cher, et paradoxalement il sont disposés à dépenser des sommes déraisonnables. On ne peut pas avoir une chose et son contraire, non ? - ce genre de comportement n'est pas prêt d'améliorer l'image des collectionneurs ni leurs relations auprès des scientifiques, et c'est bien dommageable pour l'ensemble. Maintenant je pense que je vais mettre mes oursins dans un coffre à la banque, je ne suis pas tranquille d'avoir autant d'argent chez moi (special joke) Fin de la parenthèse et Bon week-end.

Bonsoir John, merci pour les infos et photos complémentaires. Pour vos nouvelles trouvailles: - Collyrites elliptica (Lamarck, 1816) - Nucleolites sp. Est ce une récolte personnelle ? cet oursin ne semble pas provenir du même endroit que les autres. Je le verrai bien du Bajocien Oolithique d'une carrière Sarthoise où on rencontre aussi des sables de l'Aalénien ? - Hypodiadema guerangeri (Cotteau, 1857). Cordialement.

Avec la photo du lot que vous avez posté là http://www.geoforum.fr/topic/25618-oursin-fossiles-pas-encorre-reus-debay-pour-bientot/ et les indications que je vous données ci dessus vous devriez pouvoir remettre les étiquettes avec les bon oursins Pour le plus gros oursin de la 2ème photo c'est aussi un Hemicidaris mais sans provenance, je ne me risquerai pas à donner une espèce. Celui en bas à gauche sur quelle photo ? - la 2ème Hemicidaris intermedia - la 3ème Nucleolites lateporus

Bonjour Brachio, ça va être difficile: - Pour la 1ère photo, il faudrait un cliché de meilleure qualité, on pourrait être tenté d'aller au plus court en disant Acrosalenia de Landaville, mais ça pourrait aussi être Hemicidaris de Luc ou autre chose ? - Pour la seconde photo, sans la provenance ça va être chaud aussi ... Hemicidaris pour le genre c'est sûr, mais après intermedia des Ardennes ? Crenularis de Rechenette ? autres espèces autres lieux ? - pour la troisième photo, à gauche et à droite Nucleolites sp. Au centre Toxaster ? Heteraster ? sans au minimum le lieu et idéalement avec l'étage on ne peux que déterminer le genre dans le meilleur des cas rester dans la suposition pour le reste. Cordialement.

Bonjour, le 1er Phymosoma magnificum Lambert, 1931 le 2ème Goniopygus sp. je ne m'avancerai pas sur l'espèce, certain vous indiquerons peut être petrocoriensis ou arnaudi ... personnellement je reste convaincu qu'une révision de ce genre permettrait la mise en synonymie de nombreuses espèces créées au XIXème siècle. Cordialement.

Campanien sup. datation par mesure isotopique du strontium, dans l'étude New crabs (Crustacea, Decapoda) from the Upper Cretaceous (Campanian) of the Moyenne Moulouya, northeast Morocco - Àlex Ossó-Morales, Pedro Artal, and Francisco J. Vega, 2010 page 215 colonne de gauche et figure 5 page 217 Lien explicatif sur la datation par mesure du strontium http://fr.wikipedia.org/wiki/Datation_par_le_couple_rubidium-strontium

Bonjour, c'est effectivement c'est de l'oursin fossile . Il s'agit de deux plaques inter-ambulacraires, sur chacun des deux gros tubercules s'articulait un radiole primaire (gros piquant) et sur les petits tubercules qui les entourent des radioles secondaires. Sur le côté gauche apparaissent quelques pores de l'aire ambulacraire. Sur l'oursin vivant ces pores sont surmontés par des podia ou podions (selon les ouvrages), ces podions servent à l'oursin pour se déplacer mais aussi pour "respirer" les échanges gazeux s'effectuant par osmose avec le milieu ambiant. Cordialement.

Visiblement la vendeur est / était un collectionneur consciencieux, tout est étiqueté, c'est un bonne acquisition pour commencer une thématique sur les Echinides. A voir pour "colyrites depressus,callovien (58)" quand vous l'aurez reçu. Pour le genre Collyrites (avec 2 L) d'accord mais depressus pour l'espèce ??? H. DESMOULINS avait en son temps baptisé Collyrites depressus un Pygaster ... L.AGASSIZ a remis les choses dans le bon ordre. Également quand vous aurez la localité, vérifiez l'étage sur la carte géologique car les affleurements du Callovien sont rarissimes dans la Nièvre, je ne serais pas surpris qu'il soit du Bathonien. Cordialement.

Si chaque oursin possède son étiquette avec au minimum localisation géographique et étage ( le must étant d'avoir la zone ammonitique, voir la sous-zone) c'est un bon achat dans le cas contraire c'est zéro. Cordialement.

En ce qui concerne le Micraster il est souvent difficile de faire le tri dans les espèces lorsque le test est présent, sur un moule interne ça tient des arts divinatoire. Si les Micraster vous intéressent je vous conseille la lecture de Morphologie et structure du test de Micraster (ECHINOIDEA- SPATANGOIDA), intérêt stratigraphique de ses modifications au cours du Turonien Coniacien dans l'Ouest du bassin de Paris, par Monique FOURAY Actes du Museum de Rouen 1981. Cordialement

Les différences les plus caractéristiques entre Echinocorys et Conulus sont: - la position de la bouche: située dans le tiers avant pour Echinocorys et centrée pour Conulus. - le systèmes apical: allongé il sépare les aires ambulacraires chez Echinocorys (3 à l'avant - 2 à l'arrière), pratiquement rond il ne sépare pas les aires ambulacraires chez Conulus. Le 1 est un Echinocorys sans aucun doute possible, pour le 4 je ne parviens pas à bien voir les plaques apicales mais avec les critères ci dessus vous pourrez facilement faire l'identification. Cordialement.

Bonjour, 1 - 2 et 4 Echinocorys pour le genre et certainement vulgaris pour l'espèce mais sans les indications lieu / étage, je ne me prononcerai pas. 3 - fragment de Micrater Vos fossiles (sauf peut être le 4 mais la photo ne permet pas d'être 100% affirmatif) sont des moules internes. Mis à part cette empreinte/moulage, il ne reste rien du test (squelette) de l'animal. Cordialement

Votre os est un humérus gauche mais il est attribuable à un équidé. Les deux critères qui le différencient d’un humérus de bovidé sont : la cavité olécranienne très longue. le renflement au niveau du col chirurgical (à gauche en vue postérieure). Je ne pourrai malheureusement pas vous en dire plus concernant le genre et l’espèce. Cordialement.

Bonjour Isidore, vous êtes certain que votre Goniopygus est Jurassique ? Cordialement.

Bonjour, le 1erPhilolectypus sarthasensis (Cotteau, 1856) . 2ème les pores n’étant pas arrangés en triades obliques le genre Pedina est à exclure. Il fait partie de la famille des Pseudodiadematidae. Les pores ne sont pas diplopodiques et malgré sa forme très arrondie, il est du genre Loriola . Le rapport Diamètre du péristome / Diamètre de l’oursin est supérieur à 0.4 (mesures prise sur la photo donc à confirmer) indique l’espèce wrightii. Au vu des clichés et sauf erreur de ma part cet oursin est donc un Loriola wrightii (Cotteau, 1857). 3èmeHypodiadema guerangeri (Cotteau, 1857). 4èmePedina sublaevis Agassiz, 1840, petite question quelle est la hauteur de votre oursin ? Pour les demandes d’identifications d’oursins des prises de vues ambitales ainsi que les hauteurs des spécimens présentés seraient d’une aide précieuses. La netteté des clichés n’est pas non plus à négliger car dans certains cas compter les tubercules tient presque de la divination. Cordialement.

Perso j'utilise de l'oxyde d'aluminium en 50 microns à 1.5 bar de pression (voir quelques fois moins) pour les finitions et les gangues "tendres". Pour la buse ormis le diamètre qui doit être adapté à la taille de la poudre utilisée, à ma connaissance et sauf erreur de ma part, il n'est pas besoin de buse spéciale en fonction du type de sable.

Il n'existe que deux espèces de Porosoma, les autres appellations sont des synonymes. P. cribrum (Agassiz, in Agassiz & Desor, 1846); Eocene, Lower Oligocene, western Europe P. haimei (Desor, 1856); Middle Eocene, Europe et P. haimei est totalement différent du votre http://www.nhm.ac.uk/research-curation/research/projects/echinoid-directory/taxa/taxon.jsp?id=1362 Quand à C. belone c'est un Nomen dubium voir ici http://www.nhm.ac.uk/research-curation/research/projects/echinoid-directory/taxa/taxon.jsp?id=2510 Cordialement.

Bonjour, Porosoma cribrum voir le lien ci dessous: http://www.nhm.ac.uk/research-curation/research/projects/echinoid-directory/taxa/specimen.jsp?id=6369 Cordialement.