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Maurice Pomarede

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  1. en effet ils m'ont fait tellement mariner que j'ai publié à compte d'auteur mais sans pouvoir compter sur la bienveillance des libraires pour faire connaitre mon livre. MP
  2. Il est tres difficile d'attribuer une sorte de duvet à un dinosaure. En 1861 on a découvert une plume isolée manifestement d'oiseau avec barbes et même barbules mais aussi le premier archeoptérix aux plumes différentes les deux ont été réuni sous le meme nom mais nous savons aujourd'hui que de vrais oiseaux étaient contemporains des dinosaures à plumes. Il ne faut donc pas déduire trop vite ! On est pas en présence d'une véritable plume.
  3. Les articles que j'ai envoyés aux revues scientifiques ont été refusé sous pretexte qu'on manquait de place ou que je n'étais pas un paléontologue reconnu pratiquement suite à un avis défavorable de paléontologues (dinosauriens) dont Eric Buffetaut et peut être de Riqles.
  4. Des dinosaures aux oiseaux ou L’erreur du siècle Une croyance très répandue veut que les oiseaux soient les fils des dinosaures. Née de conclusions hâtives, cette croyance a eu la faveur des médias ravis de ressusciter des créatures que l’on croyait disparues depuis 65 millions d’années. Plusieurs lacunes l’ont favorisée. D’abord une méconnaissance des oiseaux . Parce que l’archaeopteryx découvert en 1861 avait des plumes on en a fait un oiseau et parce que son squelette était celui d'un dinosaure théropode (bipèdes coureurs) on a fait de ces dinosaures les ancêtres des oiseaux. En courant et en battant des bras ils auraient acquis des ailes, leurs écailles devenant des plumes et le vol plané ayant conduit au vol battu des oiseaux. Mais c’était très insuffisant car l’archaeopteryx n’avait pas d’ailes mais des doigts griffus et il ne pouvait voler. On sait aujourd’hui que les ptérosauriens (reptiles volants) avaient des poils mais on n’en fait les ancêtres des chauves-souris. Un oiseau ce n’est pas seulement des plumes mais toute une organisation (cœur puissant, respiration très efficace, cerveau très développé, température constante, etc.), caractères que n’ont pas les dinosaures. Et une méconnaissance de leur vol. La course qui s’accompagne de mouvements alternes des bras ne peut conduire au vol qui demande des mouvements synchrones ; le vol plané est un vol acquis qui demande la maîtrise du vol, et c’est le vol battu qui est inné : les jeunes oiseaux, au nid, battent des ailes pour solliciter la nourriture ; ils quittent le nid en volant. L’essor n’est pas un prolongement de chute, mais un bond. Des lacunes en anatomie comparée. Les théropodes sont à bassin de saurien alors que les ornithopodes à bassin d’oiseau semblaient les ancêtres les plus indiqués, certains ayant des os creux et un bec (Iguanodon), mais leur grande taille les a écartés. Les oiseaux ont certes une origine reptilienne mais les mammifères aussi et les oiseaux sont plus proches des mammifères que des reptiles actuels, ce qui pourrait indiquer une origine commune mais lointaine, expliquant entre autres, la parenté de la plume et du poil. Et des oublis de Darwin : Le principal moteur de l’évolution est la sélection naturelle qui développe ce qui est utile. .Des écailles et des rudiments d’ailes inaptes au vol n’auraient pu être sélectionnés pour cet usage. La sélection a dû se faire autrement. On a oublié l’action de la sélection sexuelle or celle-ci est très importante chez les oiseaux actuels dont elle expliquerait les somptueux plumages. Elle expliquerait aussi la formation des plumes D’abord rudimentaires et protectrices , les plumes auraient acquis leur grande surface dans un but ornemental , d’où des proaviens encore dépourvus d’ailes (cas du fossile Cosesaurus du trias moyen). Ces lézards emplumés, devenus coureurs bipèdes, auraient vu leurs bras régresser, mais les plumes de la main en s’allongeant auraient compensé la réduction des doigts. Les griffes finalement recouvertes auraient disparu, d’où des ailes rudimentaires mais qui, suite à un passage en milieu forestier, auraient pris de l’importance dans des bonds de branche en branche. C’est dans ce milieu forestier alors tropical, que seraient apparus les oiseaux. La constance et la longue durée de ce milieu ayant permis une complète adaptation au vol. M Pomarède « originedesoiseaux.monsite.wanadoo.fr »
  5. Il est impensable que des humeurs de dinosaures disparus depuis plus de 65 millions d'années aient permis une etude biologique. Normalement la fossilisation consiste dans une minéralisation qui les détruit même si l'aspect est conservé. Croire que les dinosaures est eu une température constante est pure imagination car cela demandait une organisation interne qui n'est pas prouvée et n'existe pas chez les reptiles actuels. Le fait d'augmenter de volume permet une accumulation de chaleur pendant le jour mais il y a les nuits !
  6. D’où viennent les oiseaux Née d’erreurs d’interprétation et d’une méconnaissance des oiseaux et du vol, la théorie dinosaurienne s’est imposée à la faveur des médias. Origine de la théorie dinosaurienne. Elle est née suite aux découvertes faites en Bavière, en 1861 des fossiles d’une plume isolée puis d’un animal entier pourvu de plumes, tous deux ont été réunis sous le nom d’Archaeopteryx Parce que cet archeopteryx avait des plumes (des plumes et non des ailes ) on en a fait un oiseau. Parce qu’il avait un squelette de dinosaure bipède (théropode), on a fait de ces dinosaures les ancêtres des oiseaux On a alors voulu montrer comment on avait pu passer de l’archaeopteryx aux oiseaux. Pour cela on a fait courir un dinosaure en battant des bras ; en sautant il aurait découvert le vol plané qui serait le vol initial ; ses écailles en s’allongeant seraient devenues des plumes. Mais des plumes très rudimentaires étant inutiles ne pouvaient être sélectionnées pour le vol, et la course s’accompagne de mouvements alternes des bras, alors que le vol demande des mouvements synchrones. On a fait grimper l’archaeopteryx aux arbres et se lancer dans le vide. Mais le prolongement de chute ne doit pas être confondu avec le vol plané des oiseaux qui résulte de la maîtrise du vol. Quand on a découvert des dinosaures emplumés dans le Liaoning, en Chine, on a cru trouver la solution mais leurs plumes étaient imparfaites et mal réparties et ils ne pouvaient voler n’ayant pas d’ailes mais des doigts griffus. Le succès fait à ces dinosaures par les médias ne pouvait qu’encourager la production de faux, d’où cet archaeoraptor, mi-dinosaure, mi-oiseau, émule du fameux crâne de Pitdown (ARTE : le dinosaure qui a dupé le monde 18/09/2004).. Par la suite, il devint évident que des restes de très nombreux oiseaux accompagnaient les dinosaures à plumes (de Ricqlès : annuaire de paléontologie 2000-2001 ; revue La Recherche janvier 2006). Ce qui. expliquait la plume isolée trouvée en 1861. La pression des médias : elle a été considérable en raison du grand intérêt porté aux dinosaures . Leur disparition apparemment brutale a donné lieu à maintes hypothèses et on leur a aussi attribué des qualités qu’ils n’avaient probablement pas : une rapidité (démentie par leur poids), une activité soutenue et la possibilité de couver et d’élever des jeunes (mais les reptiles actuels sont à température variable et ne s’occupent pas des jeunes). De plus on a confondu reptiles volants (Ptérosauriens) et dinosaures (ceux-ci uniquement terrestres) La méconnaissance des oiseaux ; Pour construire un pont, il faut bien connaître les deux rives, or en se basant seulement sur des fossiles, les paléontologues ont ignoré les oiseaux et les contraintes du vol. Leur ont échappé : -L’abondance et la diversité des oiseaux dans les régions tropicales. -l’importance du poids qui est l’ennemi du vol : les premiers oiseaux n’ont pu être que de très petite taille (celle d’un mésange tout au plus). Les virtuoses du vol sont les colibris, certains de la taille d’un bourdon) -le fait que chez les oiseaux le vol battu est inné : les jeunes au nid battent des ailes pour solliciter la nourriture et ils quittent le nid en battant des ailes (vautours compris) -la distinction vol plané (vautours) et prolongement de chute (écureuils volants). -la complexité de la plume (qui peut présenter des microstructures et surtout des barbules dont les hamules sont indispensables au vol) -le rôle multiple des plumes : protection, parure, vol dont la réalisation a dû se faire par étapes en rapport avec une complexité croissante. -la complexité de l’adaptation au vol des oiseaux. Elle concerne les diverses fonctions . Le crâne des oiseaux est très différent de celui des dinosaures et leur cerveau bien plus développé par rapport à leur poids. Cette méconnaissance a été à l’origine d’erreurs grossières : La sélection naturelle ne peut transformer directement des écailles en plumes, s’il y a eu sélection, elle a dû se faire autrement. Parce que des dinosaures avaient des plumes sur les pattes postérieures, on a imaginé un stade à quatre ailes ayant précédé le vol (Eric Buffetaut), ce qui est absurde. On n’a pas vu que la présence de doigts griffus s’opposait à la réalisation de l’aile, car celle-ci suppose une régression de la main qui, étant utile, serait inexplicable. On a vu dans la longue queue de l’archaeopteryx un organe d’équilibration (de Ricqlès) alors qu’elle est une gène à terre aussi bien que pour le vol, et que, chez les oiseaux actuels, elle n’est conservée que comme ornement (paon, pie). On a pensé résoudre le problème du poids en miniaturisant des dinosaures (de Ricqlès) en oubliant que toute une organisation conditionne le vol. Une théorie bien plus plausible Née de la collaboration d’un paléontologue (Paul Ellenberger) et d’un ornithologue (Maurice Pomarède), elle accorde une grande importance à l’action de l’environnement. Selon M. Pomarède, les oiseaux auraient leur origine dans des lézards bipèdes ayant vécu au début du Trias et qui auraient acquis successivement des plumes, puis des ailes et enfin découvert le vol en milieu forestier. Ces lézards avaient initialement un revêtement protecteur constitué d’expansions cutanées. Le passage dans ces expansions de pigments aurait entraîné une sélection sexuelle favorable aux expansions les plus colorées d’où leur allongement et leur élargissement les transformant en plumes. Dans le même temps, ces lézards chasseurs d’insectes, seraient devenus bipèdes. Il y aurait eu au Trias moyen, des lézards bipèdes et emplumés. C’est ce que montre Cosesaurus aviceps découvert en 1974 en Espagne et étudié par P. Ellenberger. Cet animal avait des pattes emplumées (les bases des plumes sont bien apparentes) mais aussi un éventail caudal fait de plumes, probablement ornementales. Il possédait aussi un crâne arrondi comparable à un crâne de passeriforme (merle), de petites dents palatines et des mâchoires se prolongeant en un bec. On peut voir en lui un proavien. Une régression des bras entraînée par la course bipède aurait entraîné une réduction de la main devenue plus étroite avec régression puis disparition des doigts. Par compensation, les plumes de la main en s’allongeant seraient devenues des rémiges. En recouvrant les griffes, elles les auraient rendues inutiles, et cela aurait entraîné leur disparition. D’où des ébauches d’ailes pouvant être utilisées pour divers usages comme chez les oiseaux actuels : rapace maintenant une proie pour la dépecer, héron créant avec ses ailes une zone d’ombre pour y attirer des poissons , ou encore chez divers oiseaux, ailes étalées pour plaire ou menacer. Devenus plus vulnérables, faute de griffes et en raison de leur petite taille, les proaviens seraient passés en milieu forestier, où ils auraient découvert le vol en sautant de branche en branche. Cela se serait produit au Jurassique ou le climat chaud (abondance de récifs et de roches calcaires) était très favorable à la forêt tropicale. Celle-ci aurait été le milieu protégé et relativement constant qui aurait permis l’adaptation au vol de tout l’organisme (poumons de structure capillaire, cœur puissant, etc.) et l’acquisition de la maîtrise du vol. L’expansion des oiseaux aurait ensuite été favorisée au Crétacé par l’épanouissement des plantes à fleurs (nourriture abondante), et par la régression des dinosaures et des ptérosauriens. Commentaire. La sélection sexuelle, si importante chez les oiseaux actuels dont elle expliquerait les somptueux plumages, nous paraît être le principal moteur de l’origine des oiseaux. Mais son action est apparemment très lente. Le milieu forestier nous paraît indispensable pour conduire à la découverte du vol. Il est favorable aux sauts et c’est le milieu où la plupart des oiseaux se reproduisent. Il leur assure abri et nourriture et il est très favorable à la nidification. Il explique aussi la remarquable uniformité de la classe des oiseaux. Etant défavorable à la fossilisation, il expliquerait la rareté des fossiles d’oiseaux durant le Jurassique. C’est parce que les plumes sont apparues avant le vol, que l’aile a pu naître, suite à la bipédie. Sa présence a permis la disparition des griffes en les rendant inefficaces. Parce que les dinosaures à plumes ont conservé des doigts avec de fortes griffes, ils ne pouvaient découvrir l’aile ; ils se sont orientés vers la course et leur taille a augmenté pour les protéger, avant de causer probablement leur perte… L’importance de l’environnement C’est au cours d’une période froide à la fin du Permien que des expansions cutanées seraient apparues chez des lézards lointains ancêtres des oiseaux. La sélection naturelle a favorisé leur rôle protecteur, et leur pigmentation a conduit à l’apparition d’une sélection sexuelle. C’est parce que ces lézards vivaient en milieu découvert que celle-ci a pu être intense d’où l’apparition des plumes. Au cours du Trias période devenue plus chaude et plus sèche, ces lézards ont été amenés à se déplacer davantage pour chasser les insectes, ils sont devenus bipèdes. L’abondance des prédateurs, dinosaures et ptérosauriens, aurait entraîné le passage des proaviens en milieu forestier. La source première des oiseaux D’où sont issus les ancêtres de ces lézards ? On ne peut qu’être frappé par le fait que le vol battu est inné chez les oiseaux. Ces mouvements synchrones présents dans le nid ne peuvent venir de la course qui s’accompagne de mouvements alternes. Ce sont ceux de la nage, ce qui supposerait comme ancêtres des reptiles nageurs passés au milieu terrestre. Dès le Carbonifère il y avait des reptiles nageurs de grande taille (mésosaures) mais aussi probablement de bien plus petits. Ces reptiles étaient des synapsidés et ceux-ci sont toujours abondants sur terre au permo-trias. C’est parmi eux et non parmi les dinosaures (qui sont des diapsidés : deux fosses temporales) que l’on doit chercher les plus lointains ancêtres des oiseaux. Le crâne des oiseaux est original et Paul Ellenberger voyait en eux un type nouveau qu’il appelait ornithapsidé. On peut rappeler que les oiseaux sont plus proches des mammifères que des reptiles actuels, et que les plumes et les poils (ces derniers présents dès le permien), ont une même origine profonde qui expliquerait que des reptiles ont pu avoir des poils (Ptérosauriens) ou des plumes (dinosaures théropodes). Les oiseaux pourraient s’enraciner dans le groupe composite des Pseudosuchiens d’où seraient issus aussi dinosaures, ptérosauriens, sauriens, crocodiliens… L’origine des oiseaux et les équilibres ponctués Selon Stephen Jay Gould, l’évolution se ferait par saccades. Il y aurait des périodes explosives voyant apparaître maintes tendances et d’autres bien plus calmes. La grande extinction d’espèces qui a eu lieu à la jonction du Permien et du Trias aurait entraîné chez de petits reptiles différentes tentatives en vue de conquérir le milieu aérien par diverses techniques. Soit par l’apparition d’une membrane alaire soutenue par les mains aux doigts très allongés, soit par l’ensemble des membres et la queue, soit par les côtes devenues mobiles, soit par des lamelles comparables à des plumes dorsales (Longisquamma)… Aucune ne devait conduire aux oiseaux pour lesquels l’acquisition fondamentale a été la possibilité de stocker des pigments dans des expansions cutanées. Cette acquisition ne demandant que peu de temps a été suivie d’une très longue période au cours de laquelle, plumage et bipédie ont été acquis. Les ailes ont été mises en place progressivement, mais le passage en milieu forestier a dû être rapide, tout comme la découverte du vol. Une très longue période a suivi, correspondant à l’acquisition de la maîtrise du vol et à l’adaptation au vol de tout l’organisme. Enfin, l’expansion des oiseaux a dû être rapide, peut-être causée par l’importante variation climatique liée à l’ouverture de l’Océan atlantique. La rareté des fossiles s’explique par la fragilité des oiseaux et par l’absence de conditions favorables ; un enfouissement rapide dans une vase fine, en milieu non-oxygéné est nécessaire mais un tel milieu est très exceptionnel (boue calcaire d’un lagon corallien pour les Archaeopteryx, cendres volcaniques tombées dans un lac pour la faune du Liaoning). L’apparition des oiseaux est le résultat d’une longue évolution, au cours de laquelle, différentes acquisitions apparues indépendamment du vol ont été récupérée à cet usage (exaptations). C’est le cas des plumes, mais aussi de la bipédie favorable à l’essor. Ces récupérations étant aléatoires, les oiseaux auraient pu ne pas apparaître et nos cieux appartiendraient peut-être encore aux Ptérosauriens. La reproduction par œufs a été conservée mais améliorée (œufs à chambre à air et coque dure), faciles à grouper dans un nid, que l’on peut dissimuler et abandonner en cas de danger. Maurice Pomarède (mars 2008) < originedesoiseaux.monsite.orange.fr>
  7. D’où viennent les oiseaux Née d’erreurs d’interprétation et d’une méconnaissance des oiseaux et du vol, la théorie dinosaurienne s’est imposée à la faveur des médias. Origine de la théorie dinosaurienne. Elle est née suite aux découvertes faites en Bavière, en 1861 des fossiles d’une plume isolée puis d’un animal entier pourvu de plumes, tous deux ont été réunis sous le nom d’Archaeopteryx Parce que cet archeopteryx avait des plumes (des plumes et non des ailes ) on en a fait un oiseau. Parce qu’il avait un squelette de dinosaure bipède (théropode), on a fait de ces dinosaures les ancêtres des oiseaux On a alors voulu montrer comment on avait pu passer de l’archaeopteryx aux oiseaux. Pour cela on a fait courir un dinosaure en battant des bras ; en sautant il aurait découvert le vol plané qui serait le vol initial ; ses écailles en s’allongeant seraient devenues des plumes. Mais des plumes très rudimentaires étant inutiles ne pouvaient être sélectionnées pour le vol, et la course s’accompagne de mouvements alternes des bras, alors que le vol demande des mouvements synchrones. On a fait grimper l’archaeopteryx aux arbres et se lancer dans le vide. Mais le prolongement de chute ne doit pas être confondu avec le vol plané des oiseaux qui résulte de la maîtrise du vol. Quand on a découvert des dinosaures emplumés dans le Liaoning, en Chine, on a cru trouver la solution mais leurs plumes étaient imparfaites et mal réparties et ils ne pouvaient voler n’ayant pas d’ailes mais des doigts griffus. Le succès fait à ces dinosaures par les médias ne pouvait qu’encourager la production de faux, d’où cet archaeoraptor, mi-dinosaure, mi-oiseau, émule du fameux crâne de Pitdown (ARTE : le dinosaure qui a dupé le monde 18/09/2004).. Par la suite, il devint évident que des restes de très nombreux oiseaux accompagnaient les dinosaures à plumes (de Ricqlès : annuaire de paléontologie 2000-2001 ; revue La Recherche janvier 2006). Ce qui. expliquait la plume isolée trouvée en 1861. La pression des médias : elle a été considérable en raison du grand intérêt porté aux dinosaures . Leur disparition apparemment brutale a donné lieu à maintes hypothèses et on leur a aussi attribué des qualités qu’ils n’avaient probablement pas : une rapidité (démentie par leur poids), une activité soutenue et la possibilité de couver et d’élever des jeunes (mais les reptiles actuels sont à température variable et ne s’occupent pas des jeunes). De plus on a confondu reptiles volants (Ptérosauriens) et dinosaures (ceux-ci uniquement terrestres) La méconnaissance des oiseaux ; Pour construire un pont, il faut bien connaître les deux rives, or en se basant seulement sur des fossiles, les paléontologues ont ignoré les oiseaux et les contraintes du vol. Leur ont échappé : -L’abondance et la diversité des oiseaux dans les régions tropicales. -l’importance du poids qui est l’ennemi du vol : les premiers oiseaux n’ont pu être que de très petite taille (celle d’un mésange tout au plus). Les virtuoses du vol sont les colibris, certains de la taille d’un bourdon) -le fait que chez les oiseaux le vol battu est inné : les jeunes au nid battent des ailes pour solliciter la nourriture et ils quittent le nid en battant des ailes (vautours compris) -la distinction vol plané (vautours) et prolongement de chute (écureuils volants). -la complexité de la plume (qui peut présenter des microstructures et surtout des barbules dont les hamules sont indispensables au vol) -le rôle multiple des plumes : protection, parure, vol dont la réalisation a dû se faire par étapes en rapport avec une complexité croissante. -la complexité de l’adaptation au vol des oiseaux. Elle concerne les diverses fonctions . Le crâne des oiseaux est très différent de celui des dinosaures et leur cerveau bien plus développé par rapport à leur poids. Cette méconnaissance a été à l’origine d’erreurs grossières : La sélection naturelle ne peut transformer directement des écailles en plumes, s’il y a eu sélection, elle a dû se faire autrement. Parce que des dinosaures avaient des plumes sur les pattes postérieures, on a imaginé un stade à quatre ailes ayant précédé le vol (Eric Buffetaut), ce qui est absurde. On n’a pas vu que la présence de doigts griffus s’opposait à la réalisation de l’aile, car celle-ci suppose une régression de la main qui, étant utile, serait inexplicable. On a vu dans la longue queue de l’archaeopteryx un organe d’équilibration (de Ricqlès) alors qu’elle est une gène à terre aussi bien que pour le vol, et que, chez les oiseaux actuels, elle n’est conservée que comme ornement (paon, pie). On a pensé résoudre le problème du poids en miniaturisant des dinosaures (de Ricqlès) en oubliant que toute une organisation conditionne le vol. Une théorie bien plus plausible Née de la collaboration d’un paléontologue (Paul Ellenberger) et d’un ornithologue (Maurice Pomarède), elle accorde une grande importance à l’action de l’environnement. Selon M. Pomarède, les oiseaux auraient leur origine dans des lézards bipèdes ayant vécu au début du Trias et qui auraient acquis successivement des plumes, puis des ailes et enfin découvert le vol en milieu forestier. Ces lézards avaient initialement un revêtement protecteur constitué d’expansions cutanées. Le passage dans ces expansions de pigments aurait entraîné une sélection sexuelle favorable aux expansions les plus colorées d’où leur allongement et leur élargissement les transformant en plumes. Dans le même temps, ces lézards chasseurs d’insectes, seraient devenus bipèdes. Il y aurait eu au Trias moyen, des lézards bipèdes et emplumés. C’est ce que montre Cosesaurus aviceps découvert en 1974 en Espagne et étudié par P. Ellenberger. Cet animal avait des pattes emplumées (les bases des plumes sont bien apparentes) mais aussi un éventail caudal fait de plumes, probablement ornementales. Il possédait aussi un crâne arrondi comparable à un crâne de passeriforme (merle), de petites dents palatines et des mâchoires se prolongeant en un bec. On peut voir en lui un proavien. Une régression des bras entraînée par la course bipède aurait entraîné une réduction de la main devenue plus étroite avec régression puis disparition des doigts. Par compensation, les plumes de la main en s’allongeant seraient devenues des rémiges. En recouvrant les griffes, elles les auraient rendues inutiles, et cela aurait entraîné leur disparition. D’où des ébauches d’ailes pouvant être utilisées pour divers usages comme chez les oiseaux actuels : rapace maintenant une proie pour la dépecer, héron créant avec ses ailes une zone d’ombre pour y attirer des poissons , ou encore chez divers oiseaux, ailes étalées pour plaire ou menacer. Devenus plus vulnérables, faute de griffes et en raison de leur petite taille, les proaviens seraient passés en milieu forestier, où ils auraient découvert le vol en sautant de branche en branche. Cela se serait produit au Jurassique ou le climat chaud (abondance de récifs et de roches calcaires) était très favorable à la forêt tropicale. Celle-ci aurait été le milieu protégé et relativement constant qui aurait permis l’adaptation au vol de tout l’organisme (poumons de structure capillaire, cœur puissant, etc.) et l’acquisition de la maîtrise du vol. L’expansion des oiseaux aurait ensuite été favorisée au Crétacé par l’épanouissement des plantes à fleurs (nourriture abondante), et par la régression des dinosaures et des ptérosauriens. Commentaire. La sélection sexuelle, si importante chez les oiseaux actuels dont elle expliquerait les somptueux plumages, nous paraît être le principal moteur de l’origine des oiseaux. Mais son action est apparemment très lente. Le milieu forestier nous paraît indispensable pour conduire à la découverte du vol. Il est favorable aux sauts et c’est le milieu où la plupart des oiseaux se reproduisent. Il leur assure abri et nourriture et il est très favorable à la nidification. Il explique aussi la remarquable uniformité de la classe des oiseaux. Etant défavorable à la fossilisation, il expliquerait la rareté des fossiles d’oiseaux durant le Jurassique. C’est parce que les plumes sont apparues avant le vol, que l’aile a pu naître, suite à la bipédie. Sa présence a permis la disparition des griffes en les rendant inefficaces. Parce que les dinosaures à plumes ont conservé des doigts avec de fortes griffes, ils ne pouvaient découvrir l’aile ; ils se sont orientés vers la course et leur taille a augmenté pour les protéger, avant de causer probablement leur perte… L’importance de l’environnement C’est au cours d’une période froide à la fin du Permien que des expansions cutanées seraient apparues chez des lézards lointains ancêtres des oiseaux. La sélection naturelle a favorisé leur rôle protecteur, et leur pigmentation a conduit à l’apparition d’une sélection sexuelle. C’est parce que ces lézards vivaient en milieu découvert que celle-ci a pu être intense d’où l’apparition des plumes. Au cours du Trias période devenue plus chaude et plus sèche, ces lézards ont été amenés à se déplacer davantage pour chasser les insectes, ils sont devenus bipèdes. L’abondance des prédateurs, dinosaures et ptérosauriens, aurait entraîné le passage des proaviens en milieu forestier. La source première des oiseaux D’où sont issus les ancêtres de ces lézards ? On ne peut qu’être frappé par le fait que le vol battu est inné chez les oiseaux. Ces mouvements synchrones présents dans le nid ne peuvent venir de la course qui s’accompagne de mouvements alternes. Ce sont ceux de la nage, ce qui supposerait comme ancêtres des reptiles nageurs passés au milieu terrestre. Dès le Carbonifère il y avait des reptiles nageurs de grande taille (mésosaures) mais aussi probablement de bien plus petits. Ces reptiles étaient des synapsidés et ceux-ci sont toujours abondants sur terre au permo-trias. C’est parmi eux et non parmi les dinosaures (qui sont des diapsidés : deux fosses temporales) que l’on doit chercher les plus lointains ancêtres des oiseaux. Le crâne des oiseaux est original et Paul Ellenberger voyait en eux un type nouveau qu’il appelait ornithapsidé. On peut rappeler que les oiseaux sont plus proches des mammifères que des reptiles actuels, et que les plumes et les poils (ces derniers présents dès le permien), ont une même origine profonde qui expliquerait que des reptiles ont pu avoir des poils (Ptérosauriens) ou des plumes (dinosaures théropodes). Les oiseaux pourraient s’enraciner dans le groupe composite des Pseudosuchiens d’où seraient issus aussi dinosaures, ptérosauriens, sauriens, crocodiliens… L’origine des oiseaux et les équilibres ponctués Selon Stephen Jay Gould, l’évolution se ferait par saccades. Il y aurait des périodes explosives voyant apparaître maintes tendances et d’autres bien plus calmes. La grande extinction d’espèces qui a eu lieu à la jonction du Permien et du Trias aurait entraîné chez de petits reptiles différentes tentatives en vue de conquérir le milieu aérien par diverses techniques. Soit par l’apparition d’une membrane alaire soutenue par les mains aux doigts très allongés, soit par l’ensemble des membres et la queue, soit par les côtes devenues mobiles, soit par des lamelles comparables à des plumes dorsales (Longisquamma)… Aucune ne devait conduire aux oiseaux pour lesquels l’acquisition fondamentale a été la possibilité de stocker des pigments dans des expansions cutanées. Cette acquisition ne demandant que peu de temps a été suivie d’une très longue période au cours de laquelle, plumage et bipédie ont été acquis. Les ailes ont été mises en place progressivement, mais le passage en milieu forestier a dû être rapide, tout comme la découverte du vol. Une très longue période a suivi, correspondant à l’acquisition de la maîtrise du vol et à l’adaptation au vol de tout l’organisme. Enfin, l’expansion des oiseaux a dû être rapide, peut-être causée par l’importante variation climatique liée à l’ouverture de l’Océan atlantique. La rareté des fossiles s’explique par la fragilité des oiseaux et par l’absence de conditions favorables ; un enfouissement rapide dans une vase fine, en milieu non-oxygéné est nécessaire mais un tel milieu est très exceptionnel (boue calcaire d’un lagon corallien pour les Archaeopteryx, cendres volcaniques tombées dans un lac pour la faune du Liaoning). L’apparition des oiseaux est le résultat d’une longue évolution, au cours de laquelle, différentes acquisitions apparues indépendamment du vol ont été récupérée à cet usage (exaptations). C’est le cas des plumes, mais aussi de la bipédie favorable à l’essor. Ces récupérations étant aléatoires, les oiseaux auraient pu ne pas apparaître et nos cieux appartiendraient peut-être encore aux Ptérosauriens. La reproduction par œufs a été conservée mais améliorée (œufs à chambre à air et coque dure), faciles à grouper dans un nid, que l’on peut dissimuler et abandonner en cas de danger. Maurice Pomarède (mars 2008) < originedesoiseaux.monsite.orange.fr>
  8. L’erreur est humaine A première vue, croire que les oiseaux sont issus des dinosaures est absurde. Comment des créatures monstrueuses, au cerveau ridicule par rapport à leur poids auraient-elles pu donner les oiseaux dont la délicatesse, la beauté, les comportements nous étonnent ? C’est pourtant ce qu’ont cru des savants éminents et à leur suite bien des gens. Des esprits non moins éminents, jadis n’ont pas cru à la rotation de la terre autour du soleil, à la circulation du sang, à l’existence des microbes, à la dérive des continents etc. , autant de choses depuis devenues évidentes. Ils avaient été victimes des apparences et c’est bien les apparences qui expliquent la croyance que les dinosaures ont donné les oiseaux. Parce que l’archaeopteryx avait des plumes on en a fait un oiseau et parce que son squelette était celui d’un dinosaure on a décidé que les dinosaures étaient à l’origine des oiseaux ; en oubliant qu’un oiseau ce n’est pas simplement des plumes mais toute une organisation permettant le vol ! La complexité des oiseaux et celle des plumes sont telles que leur origine ne peut qu’être très ancienne; elles est à rechercher parmi ces lézards qui au Trias se sont essayés à voler. Les uns, aux longs doigts, ayant acquis des poils ont donné les reptiles volants ou ptérosauriens. D’autres, parce qu’ils étaient bipèdes et qu’ils avaient acquis des plumes, sont devenus des oiseaux. Les découvertes du Liaoning ont montré que de vrais oiseaux vivaient au Jurassique au temps des ptérosauriens et des dinosaures à plumes (A. de Ricqlès annuaire du Collège de France 2000-2001 ; revue La Recherche, janvier 2006). Le poids étant l’ennemi du vol, les premiers oiseaux n’ont pu être que de très petite taille. Celle d’une mésange par exemple. Pour Maurice Pomarède, des lézards bipèdes ont acquis successivement des plumes (développées par une sélection sexuelle), puis des ailes (des plumes s’allongeant pour compenser la réduction des doigts liée à la bipédie) et enfin découvert le vol en milieu forestier où ils s’étaient réfugiés. <originedesoiseaux.monsite.orange.fr>
  9. Chez les vertébrés où le sang est un intermédiaire entre l’appareil respiratoire et les organes, un couplage est indispensable entre respiration et circulation, d’où nécessairement une synchronisation qui a dû demander du temps. Ainsi chez les oiseaux dont le vol est gourmand en énergie, une respiration originale à base de sacs aériens et de poumons à structure capillaire permet une oxygénation intense, mais le cœur est bien plus puissant et plus volumineux que chez les mammifères à taille égale. Ces acquisitions ont dû se faire progressivement au fur et à mesure que le vol se perfectionnait . Des sacs aériens rudimentaires existent chez des lézards actuels (caméléon), et ils ont pu exister chez les ancêtres des oiseaux avant de se dévelppper plus tard pour venir se loger entre les organes. Pendant le vol, la cage thoracique des oiseaux est bloquée de façon à assurer un appui sûr aux muscles du vol, le volume des poumons restant alors constant. Les apophyses uncinées des côtes jouent un rôle important dans ce blocage. C’est là une acquisition secondaire : ces apophyses pouvaient exister chez des théropodes pour renforcer la cage thoracique protégeant les poumons. En raison du poids de leur longue queue ces théropodes devaient nécessairement se pencher en avant bien plus que les oiseaux,, leur cage thoracique devait être renforcée pour les soutenir. La régression de la queue a probablement précédé le vol. Cela montre encore que la longue queue des dinosaures à plumes était pour eux un handicap. Ce qui est remarquable chez les oiseaux, c’est que le vol a été longuement préparé : par l’apparition des plumes, par la station bipède favorable à l’essor qui permet l’envol, par le renforcement de la cage thoracique (apophyses uncinées), par le développement du cerveau (crâne devenant arrondi, orbites plus grandes). Des acquisitions antérieures ont été récupérées pour le vol. Les œufs ont été conservés mais valorisés par la nidification plus favorable à l’espèce que la gestation des mammifères qui laisse la mère très vulnérable.
  10. Bonjour,C'est wafa de la Tunisie.J'ai 20ans et je fais des etudes en informatiques mais je m'interesse fort à la geologie en particulier la palio.j'espere que vous pouvez enrichir mon bagage culturel en ce domaine...

    et merci.

  11. On ne peut pas confondre un ensemble de longs poils avec des plumes dont les barbes sont regulièrement disposées et jointives. Par ailleurs l 'ouvrage de Termier est trop ancien et on se demande s'il a bien vu Cosesaurus qui figure sur Géoforum. Amicalement
  12. L’erreur est humaine A première vue, croire que les oiseaux sont issus des dinosaures est absurde. Comment des créatures monstrueuses, au cerveau ridicule par rapport à leur poids auraient-elles pu donner les oiseaux dont la délicatesse, la beauté, les comportements nous étonnent ? C’est pourtant ce qu’on cru des savants éminents et à leur suite bien des gens. Des esprits non moins éminents, jadis n’ont pas cru à la rotation de la terre autour du soleil, à la circulation du sang, à l’existence des microbes, à la dérive des continents etc. , autant de choses depuis devenues évidentes. Ils avaient été victimes des apparences et c’est bien les apparences qui expliquent la croyance que les dinosaures ont donné les oiseaux. Parce que l’archaeopteryx avait des plumes on en a fait un oiseau et parce que son squelette était celui d’un dinosaure on a décidé que les dinosaures étaient à l’origine des oiseaux ; en oubliant qu’un oiseau ce n’est pas simplement des plumes mais toute une organisation permettant le vol ! La complexité des oiseaux et celle des plumes sont telles que leur origine ne peut qu’être très ancienne; elles est à rechercher parmi ces lézards qui au Trias se sont essayés à voler. Les uns, aux longs doigts, ayant acquis des poils ont donné les reptiles volants ou ptérosauriens. D’autres, parce qu’ils étaient bipèdes et qu’ils avaient acquis des plumes, sont devenus des oiseaux. Les découvertes du Liaoning ont montré que de vrais oiseaux vivaient au Jurassique au temps des ptérosauriens et des dinosaures à plumes (A. de Ricqlès annuaire du Collège de France 2000-2001 ; revue La Recherche, janvier 2006). Le poids étant l’ennemi du vol, les premiers oiseaux n’ont pu être que de très petite taille. ( M. Pomarède janvier 2008)
  13. Selon la théorie dinosaurienne le père des oiseaux est l'archaeopterix, ce fossile est du jurassique terminal.Cosesaurus parce qu'il etait du trias moyen et qu'il avait des plumes apportait un démenti a cela ce qui explique pourquoi De Ricqles s'est refusé a y voir des plumes. Pour lui il n'y avait là qu'une membrane alaire. Cosesaurus remonte à -215 millions d'années. L'archaeopterix remonte à - 150 millions d'années. Maurice Pomarede
  14. Pour construire un pont sur une rivière, il faut bien connaître les deux rives. En partant des fossiles pour connaître l’origine des oiseaux, les paléontologues ont fait fausse route ; l’archaeopteryx considéré comme un oiseau parce qu’il avait des plumes est en fait un dinosaure aux plumes imparfaites. Il fallait partir des plumes, bien étudier leur rôle et chercher comment elles avaient pû naître. Leur rôle multiple (protection, parure, vol), leur complexité et leur origine profonde comparable à celle des poils font qu’elles sont sans rapport avec les écailles des reptiles. Elles ont dû apparaître sous une forme rudimentaire et se compliquer progressivement. D’abord pour assurer le rôle le plus simple (la protection) et en dernier pour assurer le plus compliqué (le vol). Les crochets ou hamules des barbules apparaissent comme étant l’ultime acquisition permettant la maîtrise du vol. L’origine des oiseaux, très ancienne, ne doit rien aux dinosaures.
  15. Comme les poils, les plumes ont une origine profonde, elles naissent en perçant la peau. Par suite les mêmes ébauches pourront donner des poils ou des plumes selon les circonstances. Cela explique pourquoi des dinosaures ont pu avoir des poils ou des plumes. Les écailles des sauriens (lézards) ont une origine superficielle très différente de celle des plumes. Par suite il est absurde de croire que des écailles de dinosaure ont pu en s'allongeant devenir des plumes. En raison de leur complexité, les plumes ne sont pas apparues telles quelles. Elles se sont compliquées progressivement en ayant un role d'abord protecteur puis ornemental avant d'être récupéré pour le vol lorsque les ailes sont apparues. Les ailes s'expliquant par un allongement des plumes de la main lié à la régression des doigts elle même conséquence de la réduction des bras causée par la course bipède.
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