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Tout ce qui a été posté par AD.S

  1. Nuggetxxx : Utopie et Business = Contradiction je n'en suis pas certaine : http://www.cite-sciences.fr/francais/web_cite/informer/tec_met/travail/texte-sep/010426g.htm :-) sinon dans mon idée : - Utopie = vis à vis de l’intérêt d'un organisme en sus de ceux existant ; car je ne vois pas comment une fondation ou autre pourrai améliorer la situation actuelle... - "business is business" des cailloux= car c'est la situation actuelle avec d'un coté le business des exploitants d'une ressource minérale (mine/carrière) et de l'autre le business des collectionneurs. et sans politique sur le patrimoine minéralogique la situation restera la même donc croire qu'une nouvelle structure sans" fondement législatif" (fondation, asso, ou autre) changera la donne c'est pour moi une utopie Concernant le grand public, les musees comme l'a souligné Kayou (c'est leur mission) peuvent le faire à partir du moment ou il souhaitent s'en donner la peine. pour info sur la législation actuelle ce lien résume bien le problème (auquel il faut rajouter la réglementation environnementale sur certaine zone) : http://www.mineral-hub.net/loi-reglementation-mineraux-fossiles.html Kayou : oui actuellement c'est impensable en France d'obliger l'exploitant à avoir des techniques d'exploitation incluant le respect d'une déontologie "patrimoine mineralogique" puisqu'elle n'existe pas réglementairement dans notre pays. Dans l'archeo elle n'existaient pas non plus avant, pourtant certains ont agis pour faire reconnaitre ce droit et besoin de "sauvegarde" (l'INRAP a été créé en 2002, je ne dis pas que cela résout tout mais c'est un grand pas en avant !). A voir comment cela peut être mis en place dans la refonte du code minier qui est entrain de s'opérer ou autres ...les législations peuvent évoluer et faciliter la collecte amateur tout en respectant les grands ensembles géologiques d’intérêt... ce n'est pas utopiste à mon sens ...mais là encore il faut agir et s'en donner les moyens. L'amateur lui reste tributaire du droit des sols qui ne lui facilite pas la tache ... si les collectionneurs actuels ne gardaient que les pièces sur lesquels ils disposent d'un droit de propriété ..il leur resterai quoi ? ... dites moi sans vouloir accuser de vol ou de recel les collectionneurs ; -) ...juste à titre comparatif : combien de pièces avez vous en collection avec un acte (contrat de session patrimoniale)? vs combien de pièces en collection sans ? il y a bien un problème... non ? (la tolérance d'aujourd'hui ne sera peut-être pas celle de demain) Oui Nuggetxxx agissons pour qu'un droit reconnaisse ce patrimoine et facilite sa gestion.
  2. Je n'irai pas te contredire sur ce point...mais légalement tant que tu ne fera pas reconnaitre un droit patrimoniale sur ces merveilles (le propriétaire/exploitant/concessionnaire est libre d'exploiter sol et sous sol comme il le souhaite. D’où l’intérêt d'aboutir à un droit patrimoniale ouvrant vers d'autres possibilités dont celui d'agir sur les modes d'exploitation. C'est aussi en ce sens que les archéo ont fait un garnd pas en avant. C'est bien les termes "minéraux sauvés" qui posent problème. Comment les sauver légalement ? Prendre en otages les patrons d'exploitation (technique syndicaliste non ? oups lol j'te taquine dsl ) Et concernant la sauvegarde des minéraux déjà collectés dont les pièces actuellement en collection... je te rappel qu'actuellement en France (même si il y a permissivité et tolérance) lorsque tu collectes des minéraux tant que tu n'as pas un acte contractuel (pas seulement une autorisation verbale d'accord avec le propriétaire) indiquant que celui-ci te transfére (gratuitement ou non) ce bien (=ce cailloux) ce derniers fait toujours partie de SA propriété... L'augmentation de la valeur des pièces que vous soulignez (comme je ne suis pas de la partie je ne peux m'exprimer sur une réel flambée...j'ai d’ailleurs lu un post de Théo en 2007 qui semblait dire le contraire ..mais breff) engendre un risque de plus en plus grand sur vos collections surtout si vous n'avez pas d'acte de transfère de propriété (dans le monde des amateurs y a t-il quelqu'un qui en a un ? !) c'est que le propriétaire peut à n’importe quel moment (il n'y à pas péremption) vous demander (cela peut passer accusation/tribunal : vol voir recel si revente)) de lui rendre cette dernière, ou que vous le dédommager financièrement au prix de la valeur actuel du bien. Sur l'acces aux public = +1 a Kayou . . en espérant qu'un jour nos musées (globalement pas que ceux traitant de minéraux) deviennent plus attractif qu'il le sont sur tout les plans (pédago, mise en valeur,..) Mais Fondation ou non, tant qu'on ne s’attardera pas à faire valoir un "droit à la préservation du patrimoine minéralogique" représenté en grande partie par les collections...je pense qu'on reste dans l'utopie et dans le "business is business" des cailloux (que se soit coté exploitation ressource que volet économie culturelle : collections).
  3. Quelles actions réalisables dès maintenant proposes -tu ? .
  4. C’est pour ce type d’échange que j’aime géoforum : nous avons une approche différente de la minéralogie et une vision différente de ce qui est à défendre aussi dans ce domaine. Moi mon rêve va au-delà des collections « strictes » mais peut les favoriser d’autant plus. Mais ce chemin est long car la géologie, la minéralogie et la paléontologie n’en sont qu’a leurs prémisses dans le contexte législatif Français. Jusqu’ici dans le domaine des SVT seul le patrimoine naturel vivant (faune/flore/ecosystement) à réussi a avancer dans la protection du patrimoine. Mais cette législation est très jeune un peu plus de 30ans. Vous êtes peut-être plus âgés que ca ! non ? ;-) malgres ces 30annees, il reste néamoins beaucoup à faire dans ce domaine si on souhaite transmettre un patrimoine viable au génération futur. En comparaison, la reconnaissance d’un patrimoine géologique n’a qu’a peine 5 ans. Mais il est envisageable désormais de pouvoir rêver à une vrai prise en compte de la géologie, de la minéralogie et de la paléontologie. Ce n’est plus un rêve utopiste, l’engrenage a été lancé par le biais de l’inventaire. Si la minéralogie dont le monde de la minéralogie amateur sait saisir cette chance demain une « legislation » adaptée à la pratique de la minéralogie peut voir le jour . Vous de rêvez donc pas qu’un jour - Les amateurs puissent accéder aux carrières même en activité et aux chantiers en cours, grâce à une organisation des processus de déroulement de chantier ou d’exploitation qui intègrerait la « collecte » (sans avoir à passer par le bon vouloir de l’exploitant mais tout en respectant son activité) - s’il y a des mines qui s’ouvrent en France (on en parle), une « politique » de préservation soit mise en place pour éviter de perdre des pièces minéralogiques qui pourrais avoir un intérêt certain. - etc… Vous vous souhaitez œuvrer pour la plus belle collection tout en vous satisfaisant du contexte actuel que néanmoins vous critiquer (oupss…je carricature … ;-) …y a quelqu’un qui ma donné le virus …mais j’sais pas qui ? ! ) moi je préfère œuvrer pour offrir aux collectionneurs et autres amateurs un nouvel univers. … et pour le coup sauver de tres belles pièces francaises non découvertes. Après la bassesse humaine, l’attrait du gain en minéralogie et dans d’autres domaines existeront toujours… mais contribuer à donner un cadre législatif au patrimoine minéralogique peut favoriser la pratique amateur. Le problème c’est que si les amateurs ne se mobilisent pas, il n’y aura aucune avancée dans le domaine. Les défenseurs du patrimoine naturel y arrivent, alors pourquoi ceux qui défendent le patrimoine minéralogique n’y arriverai pas ? ce n’ai pas une utopie mon expérience pro me l’a prouvé pour la faune/flore …oui, ce sont des avancées petit à petit mais au moins ca ne stagne pas, ni ne régresse.
  5. Nuggetxxx, tu te places dans une démarche curative (sauvegarde)…moi je me place dans une démarché préventive (préservation/gestion). En revanche pour faire dans le rapide « agissons dès aujourd’hui" : As tu pensé au mécénat « après vie » = don d’une collection suite au décès du collectionneur. L’avenir de vos collections apres votre passage sur terre revient souvent dans les posts ici comme ailleurs…t’as « fondation de sauvegarde » pourrait déjà œuvrer en se sens et constituer THE collection des collectionneurs morts (lol …quoique). Les pièces qui seraient déclassées au fur et à mesure de belles autres arrivées (euhh des enterrements  ) pourraient être revendu pour financer les charges de gestion de cette collection. Non ? bon ok c’est qu’une idée ... :-)
  6. je pense que nous n'arrivons pas à nous comprendre car nous ne nous plaçons pas sur la même échelle de temps sur la prise en compte (création et évolution) d'une politique patrimoniale. Là encore je vais caricaturer ... tu m'as filé le virus :-) A mon sens la démarche (ambition que tu vise existe déjà et est en cours ... je t'invite à lire ou relire le vademacum de l'inventaire géologique : http://inpn.mnhn.fr/telechargement/documentation/patrimoine-geologique Cette inventaire (démarche et actions qui suivront) est factuelle. Il ne s'agit pas de le remettre en cause ni de vouloir modifier les travaux en cours (ni sur le fond, ni sur la forme). C'est une démarche actée par notre société ! Je vais faire appelle à tes connaissances sur l'histoire du "droit" de l'environnement (protection de la nature)... qui à réellement débuter en Fance vers 1976 ....A titre de comparaison avec les démarches 'faunes/flore) je considère l'inventaire géologique (au sens large qui est composé de la Géol incluant paléo et minéraux) comme étant au même niveau que les ZNIEFF (inventaire écologique/faune/flore qui ont débuté en 1982) donc patrimoine "sens large ". on peut considérer cette démarche de phase 1 (inventorier est un début pour fixer les bases et qualifier l’intérêt d'un patrimoine). Cet inventaire géol est nécessaire et correspond à "phase 1 " en terme d'avancée (considération publique/sociétale). La "phase 1" de l'écologique/faune/flore ne les a pas empêché et forte heureusement de mettre en place des politiques "sectorielles" (= phase 2) comme la directive Oiseaux (ce n'est qu'un exemple) puis d'aboutir à des action de gestion ( "phase 3) comme celle qui concilie préservation de la nature et préoccupations socio-économiques (ex : des DOCOB réalisés sur des sites natura 2000 ... mais ces DOCOB pour exister nécessitent en amont l’existence de "politiques" "sectorielles de phase 2). idem pour l'avancé de l'archeo entre la loi de 1941 et loi de 2002 (avec le droit à l'archeo préventive / INRAP) [ a vérifier pour les dates :-/ mais le principe est là] Ma démarche concernant la minéralogie se situe donc en "phase 2" ... il me semble que tu t'inscris dans la phase 1 ? ... ce n'est pas une critique ...cette cause est autant louable que l'autre ..mais le positionnement est différent. j'suis juste tenter de cerner le positionnement de chacun...surtout pour pouvoir dialoguer plus facilement.
  7. Grande découverte d’archéologie récente marquant l’activité des services voiries et des promotions immobilières d’il y a quelques décennies… dommage elle ne pourra pas rejoindre le muséum des régies de travaux … encore une pièce de collection perdues …sniff… lol
  8. Salut Eric, les notions de passif/actif sont des notions reprisent à une approche du droit patrimoniale. Je te l’accorde pas facilement transposable et compréhensible pour tous (sans ces bases) d’où l’intérêt de construire une définition consensuelle et accessible au plus grand nombre avec l’aide de tous. Merci Eric de ta participation Concernant la préservation (volonté qui existe déjà même si récente), cette notion est retranscrite (probablement a reformulée, je te l’accorde) par : « un patrimoine matériel actif représenté pour l'essentiel par des collections publiques et privées ainsi que des gisements faisant l'objet d'une exploitation scientifique ou autre » le « autre » pouvant inclure « l’exploitation » à des fins de préservation/sauvegarde « culturel/touristique » in-situ et in-fine. Mais c’est aussi de là que provient toute la difficulté de gestion d’un patrimoine naturel et ces paradoxes. Je m’explique : mesure de protection = figer le site de toutes activités dans le but de le maintenir tel quel ; Interdire toutes activités pose aussi un risque pour la préservation de ce site car la nature sans activité va y reprendre ses droits et donc le manque d’activité peut aussi contribuer à la dévalorisation et à la disparition de ce patrimoine. C’est à double tranchant … d’où l’intérêt d’œuvrer vers des politiques de préservation incluant la gestion. Inclure tout le monde dans le même sac ne fera pas avancer les choses concernant la minéralogie….avis perso + renforcer par mon job quotidien …oupps mrd…ca y est …je deviens « formatée service public » lol … Mais « sectoriser » est une étape nécessaire (qui n’empêche pas d’être complémentaire aux autres domaines) et qui permet de plus finement de poser les problèmes (l’ensembles des problématiques du « minéralogiste » ne sont pas celle du « paléontologue », ni celle du « géologue ») et surtout de communiquer plus clairement auprès des non- initiers (comme par ex. les « représentants des pouvoirs publics »). D’ailleurs dans un domaine proche car relevant aussi des SVT, le domaine du vivant à bien perçu ce problème : la politique sur le patrimoine faunistique ne peut être traité de manière similaire à celle du patrimoine floristique, même si l’une ne peut aller sans l’autre pour le bien des écosystèmes. De plus, peut-être as-tu suivi les discordes autour de l’inventaire géologique ? je t’invite à lire cette page de géopolis qui resume bien le sujet et dont reprise de passages dans ma « prose » : http://www.geopolis.fr/joomla/index.php/articles-et-dossiers-publies/102-notion-de-patrimoine-geologique-.html
  9. 1frangin : mais cette tendance de gonfler les prix tend vers une exclusion du petit amateur (dont je fait partie!) tant par l'inaccessibilité financière des échantillons (on roule pas tous en feurari...) oui j'suis d'accord avec toi. Mais l'amateur de peinture ne peut aussi accéder financièrement à un Monet (pour rester dans mon exemple). C'est triste, mais réaliste (et cela le restera probablement), notre monde est ainsi fait qu'en il s'agit de traiter de la valeur d'une pièce. Voici un bref article qui est a mon sens transposable pour le patrimoine minéralogique sous son angle collection : http://www.alternatives-economiques.fr/la-valeur-de-l-art_fr_art_175_19236.html je suis d’ailleurs fortement intéressée par ton avis sur le sujet car contrairement à toi je ne suis pas collectionneuse, pourtant je prospecte (et trouve parfois lol) à mon niveau. Le travail amont de recherche/prospection qui se traduit dans sa phase ultime par une trouvaille me plaie. L'observation de la pièce, la détermination, le nettoyage,... font aussi parties de mes pratiques, cependant je n'ai pas, pour ma part, besoin de collectionner pour aborder la notion de patrimoine minéralogique et vouloir contribuer à la défendre. Mais j'admire ceux qui s'attardent à collectionner. Le travail des collectionneurs (amateurs ou "pro") me permet d'aborder ce patrimoine autrement "rareté", "esthétisme", "diversité minéralogique", et j'en passe .... . Cet aussi le travail de ces derniers qui permet en grande partie de garder le patrimoine minéralogique actif et vivant. 1frangin : " il faudrait plutôt péréniser nôtre façon de voir la minéralogie ... YES !! avant de pouvoir la pérenniser, il faut savoir qu'elle est "notre façon de voir la minéralogie" (globalement) ! non ? A mon sens, mettre "cette façon de voir" et d'aborder le patrimoine minéralogique noir sur blanc est déjà un premier pas vers une pérennisation. J’espère avoir traduite cette ambition dans ce texte : http://www.geoforum.fr/topic/25510-patrimoine-minralogique-dfinition-conservation-gestion/ Je cherche des contributeurs pour l'améliorer, en discuter, le modifier,.... avec la connaissance du monde de la minéralogie que tu as, ainsi que ta pratique, ta participation pourrait apporter beaucoup à cette ébauche de définition du patrimoine minéralogique.
  10. Ma contribution sur la définition du patrimoine minéralogique, pourquoi le conserver et le gérer se trouve là : http://www.geoforum.fr/topic/25510-patrimoine-minralogique-dfinition-conservation-gestion/ néanmoins je ne quitte pas ce post pour aborder le " comment ? " volet organisationnel et financier ;-)
  11. Bonjour les géowikiens dans ce post : http://www.geoforum.fr/topic/25361-exploitation-des-sites-mineralogiques-dans-le-monde/ qui a dérivé sur le patrimoine minéralogique et sa préservation l'idée a été émise de répondre aux questions : Qu'est-ce que le patrimoine minéralogique ? Pourquoi le conserver ? Comment le gérer ? Le but de ce post est de construire collectivement des réponses consensuelles à ces questions pour à terme créer un article dans la partie minéralogie de géowiki. Vous trouverez donc ci-après ma contribution que je vous demande de critiquer, modifier, exclure, compléter les points qui vous semblent injustement rédigés. Merci par avance de vos contributions Bien à vous Adélaïde ----------------------------------------------------------------------- Qu'est-ce que le patrimoine minéralogique ? Le patrimoine minéralogique est un sous-ensemble du patrimoine Géologique qui est lui-même est un sous-ensemble du patrimoine naturel. Joindre le terme de patrimoine à un adjectif porte toujours une certaine ambiguïté. Concernant le patrimoine minéralogie les ambiguïtés peuvent être multiple puisque : - Le patrimoine peut ce définir comme est l'ensemble des biens qu'une personne ou un groupe décide de transmettre aux générations futures. Cette définition associe donc deux champs de vision, celui de la possession ( le patrimoine des uns peut ne pas être celui des autres) et celui de l’échelle (le patrimoine peut être familial, régional, national ou mondial). Le patrimoine peut aussi se définir en complément par son niveau d’accessibilité, dans ce cas on parle de patrimoine actif (qui désigne les sites, les objets et les savoirs accessibles soit au grand public, soit à un groupe spécifique) et de patrimoine passif ( qui désigne les sites, les objets et savoirs qui sont inaccessibles). - La minéralogie dans son sens premier est la science qui étudie les minéraux ; Il laisse donc à penser qu'il y a toujours des motivations uniquement scientifiques selon les deux domaines distinct de la science : - la culture scientifique (domaine de l'enseignant, du pédagogue, …) - la recherche (domaine du scientifique qui travaille à la production de connaissances). Pourtant la minéralogie va bien au-delà du domaine de la science en produisant un patrimoine culturel matériel (pièce minérale en tant qu’objet in ou ex-situ). Cette confusion entre la minéralogie « objet de science » et la minéralogie « bien culturel » est souvent faite. Néanmoins la minéralogie englobe ces deux approches. Bien que la géologie et la minéralogie ne peuvent se passer l’une de l’autre. Cependant le patrimoine minéralogique est à distinguer du patrimoine géologique par le fait que ces derniers s’apprécient différemment ; un site d’intérêt géologique ne le sera pas forcement sur le plan minéralogique et inversement. De plus la minéralogie peut s’apprécier ex-situ par le biais d’objets récoltés et conservés, elle est donc moins dépendante des gisements complets en place contrairement à la géologie. Le patrimoine minéralogique regroupe donc deux approches complémentaires l’une scientifique (au sens large du terme) et l’autre culturel. Actuellement, ce patrimoine est principalement composé : - d’un patrimoine matériel actif représenté pour l'essentiel par des collections publiques et privées ainsi que des gisements faisant l'objet d'une exploitation scientifique ou autre, - d’un patrimoine immatériel actif sur les connaissances et la pratique de la minéralogie. - d’un patrimoine matériel passif connu composé de sites devenus inexploitables (mines fermées ou comblées, mesure de protection…) - d’un patrimoine matériel passif non-connu puisque n’ont découvert. Pourquoi le conserver ? Le patrimoine peut être conservé pour poursuivre divers objectifs : Scientifique, économique, culturel et pédagogique. Concernant, le patrimoine minéralogique sa vocation scientifique (recherche) est mineure contrairement à ses vocations économiques (connaissance ressources, tourisme, reconnaissance d’un « art naturel » esthétique,…), culturel (transmission d’objets : pièces minérales d’intérêt ; et de savoir-faire) et pédagogique. Mais quelle que soit sa vocation, le patrimoine minéralogique doit rester un patrimoine actif et vivant et qui ne peut se contenter de la conservation, transmission des biens existant. Le patrimoine minéralogique doit donc continuer à croire et à fructifier. Vouloir augmenter un patrimoine n'est pas critiquable en soi. Ces dernières décennies, l'apparition d'un nombre croissant de collectionneurs en minéralogie a permis le développement d'un marché très actif. Grâce à ce marché, des gisements ont pu être exploités, des commerçants ont pu aller s'approvisionner dans des pays de plus en plus lointains ; Ces trente dernières années ont produit un nombre considérable de spécimens d'une qualité jusqu'à là inégalée. De nombreux échantillons anciens ont été déclassés par les découvertes récentes (cf. géopolis : http://www.geopolis.fr/joomla/index.php/articles-et-dossiers-publies/102-notion-de-patrimoine-geologique-.html ) Le problème en France est que l'extension des protections mises en place pour la préservation du patrimoine naturel et l’exploitation de ressources minérales non-raisonnées porte un préjudice considérable aux patrimoines minéralogiques. La mise en protection des gisements s'oppose aussi à cet enrichissement. Il faut donc œuvrer pour contribuer à la CONSERVATION D’UN PATRIMOINE MINÉRALOGIQUE ACTIF ET VIVANT. Une conservation en sens doit donc inexorablement se construire en constituant dans notre pays une vrai politique de gestion patrimoniale. Comment le gérer ? La gestion du patrimoine minéralogique doit passer par l’obtention d’une politique de gestion patrimoniale active et vivante. Pour concourir à cette obtention, cela passe dans un premier temps par : - Une reconnaissance distinct du patrimoine minéralogique vis à vis des autres patrimoines naturels (géologique, floristique, faunistique, …) et culturel (paysage, objets d’art,…). - Une valorisation de l’activité actuelle existante autour du patrimoine minéralogique tant sur le volet économique (commerce, tourisme, …) que culturel (collections, inventaires,…) Ce n’est qu’à partir de ces bases que dans un second temps que les défenseurs du patrimoine minéralogique pourront œuvrer à : - l’inscription de ce dernier comme biens commun de la nation - la mise en place d’une politique publique de gestion patrimoniale active et vivante - s’attarder à lever les paradoxes législatifs existant actuellement. Une telle politique permettrait d'enrichir ce qui constitue la partie la plus visible et la plus importante du patrimoine minéralogique, à savoir les collections publiques et privées mais permettrait aussi de valoriser sur le plan économique, culturel et pédagogique ce patrimoine.
  12. pour faire vite et simple .. voici une brève caricature du fonctionnement : non-lucratif = sans bénéfice exploitable dans un autre but que celui exposé dans la cause dite "non lucrative"...ce qui est donc différent = zéro ressources financières . ...donc les statuts permettent une activité économique normale (identique aux entreprises) mais l'argent pouvant être généré en sus doit être ré-injecté dans la" cause" et non distribuer à des actionnaires ou dans la poche du patron. Un exemple de structure que tu connais peut-être dans l'univers pédago-environnement: les CPIE sont sur les statuts loi 1901. ils vendent des publications, facturent des services (souvent sorties terrains, voir de l'expertise,...), ils font aussi du "gratuit" financé par des fonds publics. Bref les revenus servent à couvrir les frais des structures (locaux, salaries charges,...) et s'il font plus, il le réinjecte dans d'autres actions servant leurs causes.
  13. Moi la dispersion du patrimoine ne me gène pas tant qu'il ne disparaît pas. Exemple dans le monde de la peinture. Monet est un peintre français qui a réalisé des tableaux d’exception. Elles font donc parties du patrimoine français. Pourquoi ce patrimoine devrait-il être qu'en France ? sa dispersion ne permet-elle pas une valorisation de notre patrimoine en dehors de notre échelle territoriale ? Ne permet-elle pas de contribuer à établir une reconnaissance mondial de ce patrimoine ? Oui et non ! oui probablement pour l'amateur, petit collectionneur dont le patrimoine n'aura jamais qu'une valeur "familiale, ou très locale". non car l'argent traduit une valorisation de l’intérêt d'une chose, si patrimoine d’intérêt il y a, alors il n'a donc pas de prix (accessible :-) ) qui reconnait sa valeur. L’excès de valeur contribue aussi à attirer le grand public et donc à faire découvrir ce domaine et à le partager (pédago, ...). bref l'explosion des prix n'est pas que négative, elle peut servir comme levier à la promouvoir de la minéralogie. c'est là ou je te rejoins presque . .. car oui il est nécessaire de réfléchir à une politique (=reconnaissance publique) patrimoniale concernant la minéralogie. Conserver un patrimoine c'est bien, le faire croître et fructifier c'est mieux. et qui dit patrimoine dit aussi transmission. je suis OK avec Eric : sinon sur le volet statutaire loi 1901 . . . je lâche l'affaire ..lol . . . vous interprétez les terme "lucratif" et "non-lucratif" au sens premier des mots et non pas dans le sens offert par les textes votre vision en est donc tronquée. Mais bon revenons à nos moutons ..oups euh non ...nos cailloux ;-)
  14. Lol nuggetxxx . . . Je pense qu'il faut que tu revises ce que veut dire "non lucratif" dans le systeme francais. Avoir un but non lucratif ne veut pas dire que tu n'as pas le droit de generer des recettes et depenses. Je vais faire comme Eric ;-) pour carricaturer, avec un but non lucratif tu dois reutiliser ce qui pourait etre des "benefices" dans la cause que tu portes et non les redistribuer a tes actionnaires qui eux ne cherchent qu'a s'enrichire et se foutes de ta cause. Oupss j'suis encore partie en live :-) 1Frangin, je ne pense pas que le financement soit THE probleme, je m'expliquerai pas la suite, tout en restant realiste ! . . . Humm Suspense lol
  15. HA, il faudrait aussi un article sur les acteurs et leurs roles: l'Etat ce n'est pas que la DREAL. . . . L'intervention d'argent et de moyens publics (ou meme prives) est bien plus complexe que ceux que tu "carricatures" Eric.
  16. +1 à Eric. Nuggetxxx, je pense sincerement comme je l'ai ecris en reponse a zunyite, qu'une ambition orientée sur la collection est et restera qu'une utopie sans realisme surtout si derriere tu as la volonté d'obtenir une meilleur prise en compte du patrimoine mineralorique a l'echelle francaise. Je vais prendre un autre exemple que l'archeo (ca changera). . . Si les botanistes s'etaient contentés d'une ambition orientée "Herbier" le CBN et ses declinaisons regionales n'en serait pas la aujourd'hui. Le CBN est meme missione dans certain cas pour son niveau d'expertise (credibilite et reconnaissance) par les pouvoirs publics (exemple le CBN intervient regulierement sur des projet d'inventaire ZNIEFF, plan de gestion, mesures de mitigation, nat 2000, projet de reserve, . . .). Je vais plancher sur ma prose. Dans le pire des cas elle ne sera probablement pas veine. . . Car elle pourra contribuer apres consensus sur le fond à geowiki ; Car ca me chagrine profondement que dans la section mineralogie il n'y est pas 1 article sur ce qu'est le patrimoine mineralogique et l'interet de sa preservation (au sens large du terme). On y trouve uniquement (de memoire) un article sur "comment faire une bonne collection", n'est ce pas un "lapsus" revelateur d'une vision tronquée?
  17. Idem, et j'ai une maison à la Grand Combe depuis peu, c'est donc un site que je frequente desormais "regulierement". Peut-etre a bientot.
  18. Vraiment top. Trouvaille recente? j'y retourne au printemps. . . J'espere que le site est toujours accessible.
  19. Moi c'est l'inverse quelques base en geo. Sinon, oui j'ai lu ton post (n 64).. . tu est tombé dans le piege ;-) tu as decris le "Comment? " avant de construire le "pourquoi?" "le pourquoi? " est mobilisateur, le "comment?" est l'axe d'action des mobilisés.
  20. Superbe! une cerusite avec cette transparence ;elle n'a rien a envier a une marocaine!
  21. Sans vouloir te choquer, je comprends ta vision "formater par ton univers métier" ; Elle correspond à celle que j'ai pointé du doigt: le problème n'est pas d'exploiter un beau site et d'en préserver les plus belles pièces...de plus, tu le dis toi même : donc si quelqu'un veut s'en donner la peine (dont les moyens financiers) il peut le faire. Là aussi je ne partage pas ton avis : mais mon "formatage métier" (ing en Aménagement du territoire, actuellement chez un grand compte public. .. pas ETAT lol ) y est pour quelque chose: - Les gens de l'inrap ont le pouvoir d’arrêter les chantiers, mais ils le font exclusivement que pour "l'exceptionnelle". Pourquoi iraient-ils diluer leurs moyens dans des fouilles sans envergures aux risques de ne pas pouvoir se mobiliser sur THE découverte ? et dommage, certes, pour le petit club qui aurait aimer faire les fouilles d'un site de moins grande envergure et qui le voit disparaître. - les statuts loi 1901 sont capables d'aller bien au delà de ce que tu penses.... ce n'est pas le statut qui fait la structure et sa capacité d'action mais les gens qui en sont membres. Je rejoins donc Eric : "L'utopie réaliste" est la base d'un projet quel qu’il soit. Mais là aussi c'est encore mon formatage métier qui parle oupss mrdd c'est le WE :-/ ... plus de 50% de mon temps à faire du management de projet pour faire évoluer des politiques publiques. Le multi-acteur et le portage de projet est tres long, complexe, vif, . . . mais les "groupes" qui nous sollicitent (souvent des structures en statut loi 1901) sont ambitieux, passionnés, réalistes et surtout ont réussi à ce mobiliser pour être crédible aux yeux des pouvoirs publics (=travail amont). J'invite donc tous ceux qui le souhaite à décrire cette "cause commune" en quelques lignes (titre + descriptif argumentaire synthétique 10 à 20 lignes maxi ). Généralement la lecture de ce type d'exercice est très très instructive ... Est on sur la même longueur d'onde ? That is the question ! Si j'ai le temps ce WE j'm'y colle ...ne tricher pas sur ma copie :-). Bien à Vous. Adé
  22. super projet . . . Mais Federer (je n'ai pas dit creer un federation) demande une methodologie de projet. Avec des points de incontournables (si non = projet mort né) : 1- redaction de la description/argumentaire de la cause commune (interet du fondement du projet) = repondre a Qu'est cz que le "patrimoine mineralogique et Pourquoi le preserver ? cette redaction (uniquement celle-ci) peut etre collective et se faire sur geowiki 2 - en parrallele, se creer une vision exaustive des acteurs ( listings + "qui fait quoi " + dans quel but : objectifs affichés et cachés) incontournable pour etre apres credible. Exemple tel dans les services de l'Etat pour dire que tu souhaites parler au Directeur de la DRIRE, ils se moqueront de toi, la DRIRE n'existe plus . . . Et oui l'Etat aussi evolue les objectifs drire ne sont pas les meme que ceux que portent desormais la DREAL, . . . Bref du m'a compris pour federer des acteurs il faut les connaitre. Generalement pour ce faciliter la tache et le travaux collectifs de ce type on utilise des solutions en ligne de mindmapping. 3- ce n' est qu'apres que tu peux passer a la construction d'une strategie generale ( qui permet d'avoir et de maintenir un fil rouge lorsque l'on commence a dialoguer avec les divers acteurs ). Et oui c'est complexe . . . Donc . . . apres avoir repondu (1) a quoi ? Pourquoi? Et (2) en sachant de qui tu parles, que tu peux enfin passer a l'etape (3) comment? = strategie globale (pour ne pas se perdre soit meme lol . . . C'est du VQ :-) ! ) bref ne pas rencontrer les acteurs sans etre au top sur les points 1à3 sinon aurevoir la belle idee. . . mais l'utopie restera ;-) generalement dans ce type de projet vers les etapes 5 et 6 une partie des acteurs deviennent ok pour au moins la redaction d'une charte commune . . . Vers l'etape 10 une partie des acteurs des etapes 5/6 acceptent de signer la charte redigee et modifiee aux etapes 7/9. euhh . .oups . . .j'suis partie en live ;-) a+
  23. Pourtant, il me semble que ca colle avec l'idee de nugetxx, l'archeo est l'un des domaines qui a reussit à se faire reconnaitre pour se "donner le pouvoir"(legislation) d'interompre temporairement un projet (ex : de travaux d'amenagement du territoire que cela soit de la construction ou des exploitations ) dans le but d'effectuer des fouilles, prelevements, etc. . . Sur d'autres points de l'archeo je suis ok avec toi. Volontairement je n'ai pas pris l'exemple d'autres domaines des SVT car seul le volet protection faune/flore est "bien organisé" mais les mesures dite de protection se retranscrivent qu'avec soit de la preservation par interdiction (reserve nat. Arrete biotope, parc nationnaux. . . ) soit par des mesures de mitigation qui donc ne peuvent etre transposables dans le domaine de la mineralogie. Sur ce sujet pour la mineralogie. . . le chemin est long (d'ou l'utopie ;-) ). A mon sens, cela n'engage que moi, la mineralogie est : -trop souvent abordee sous deux angles trop restrictifs : angle economique (exploitation ressources) et angle collection -pas suffisament "organisee" au niveau national ces deux points l'empechent donc d'etre " credible et reconnue" aux yeux des acteurs socio-economiques (publics et prives). Pourtant, actuellement je pense qu'il peut y avoir de belles oportunites pour la mineralogie. S'il y a bien une periode qui peut etre favorable pour ameliorer cette reconnaissances et la necessité de protection/preservation, c'est bien celle dans laquelle nous entrons! Cf. Projet(s) de (ré)ouverture de mines en France. Vive les terres rares et la flambée des prix qui peuvent creer un contexte favorable à la mineralogie ; mais serons nous saisir cette "chance" de mobiliser sur l'interet d'avoir dans notre pays une connaissance et valorisation patrimoniale autour de la mineralogie? Si ouverture de mine il y a, alors, il y aurra aussi prise de conscience collective sur le fait qu'une ressource "sans interet d' hier" peut etre une mine d"or d'aujoud'hui et surtout de demain"(et oui c'est aussi ca le developpement durable) d'ou l'interet de preserver une memoire (le brgm, les "grosses asso ou regroupements actuels" ne peuvent et ne doivent pas etre les seuls acteurs). De plus qui est l'un des acteurs a exploiter une partie des dechets miniers? nous! Des groupes de travail se montent (ou vont se creer) pour "concevoir" un concept de mine "socio-environemento-economico acceptable" sur demande de l'Etat si nous n'y somme pas representé nous perdrons (encore) une baitaille.mais pour ce faire representer il faut savoir se "federer" autour d'une cause commune et non autour des " collections" . . . Etc. . .
  24. Euhh. . .j'pense qu'on ne s'est pas compris. "Atteindre un fonctionnement identique" ne veut pas dire joindre les 2 domaines. cf. Le sport : le foot et le hand sont des sports reposant sur une organisation similaire sous forme de federation : ce n'est pas parce qu'il existe une fede de foot et une de hand que les "membres" font du foot a la main . . Quoique sur certain match :-)
  25. Je n’ai que survolé les interventions … mais si j’ai bien compris l’ambition, « utopique » ?! ou non, serait de ce « fédérer » pour atteindre un fonctionnement "identique" au domaine archéologique avec des possibilités « d’interventions de préservation en amont similaires » en plus d'un volet "pédago-scientifico-naturaliste-... " ?
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