On peut toujours tout imaginer en effet: une poche de magma différencié planquée à proximité de l'Askja, que le dyke rencontre par hasard...genre première étape de la seconde phase d'éruption de l'Eyjafjöll, ou entre la rencontre entre les basaltes de Veidivötn et les ryholites de Torfajökull (voir un de mes messages précédents).
Maintenant, juste pour info: on peut dire d'une certaine manière que le dyke est déjà sur l'Asjka puisque le réseau de fractures liés à ce volcan s'enfonce sous le Vatnajökull exactement à l'endroit où se localise le dyke.
Le problème qui se pose avec les volcans Islandais (et touts ceux des rifts actifs en fait) c'est de leur donner une limite concrète bien définie. On peut le faire avec un stratocône de subduction, mais en fait les systèmes volcaniques de rifts actifs ont la particularité d'avoir à la fois des zones plutôt bien délimitées avec une alimentation préférentielle ("volcan central") et des réseaux de fractures importants qui s'interconnectent.
Une petite carte pour vous montrer ça, trouvée dans un article de 2008.