MakeLoveNotWar

Specimen 11 :

Specimen 10 :

Specimen 9 :

Specimen 8 :

Specimen 7 :

Specimen 6 :

Déjà une réponse ! Même pas eu le temps de poster la suite ! Un grand merci ! Après les térébratules, on passe aux rhynchonelles... Specimen 5 :

Eh ben ! C'est du rapide ! Avec tous mes remerciements...

Specimen 4 :

Specimen 3 :

Specimen 2 :

Bonjour, On poursuit donc avec cette série de brachiopodes, sans disposer de l'étage (des étages ?). Je suis preneur de toutes informations... Specimen 1 :

Bonjour, On continue avec, pour seule indication, le titre du topic. Je ne suis même pas sûr que les 2 valves viennent du même individu... Qui peut m'en dire plus ???

Bonjour à tous, Ayant (enfin !) trouvé un peu de temps pour faire des photos, je vais poster, dans le prochains jours, un certain nombre de pièces venant surtout d'échanges ou d'achats, donc avec des identifications souvent approximatives et l'absence quasi-systématique de l'étage. Afin de ne pas se mélanger les pinceaux dans les commentaires, je pense ouvrir autant de topics que de provenances. On commence ici par une ammonite dont l'étiquette précise "Villemoyenne, Courcelles (10)". Il semble clair qu'il s'agît de l'Albien (dans l'Aube, ce n'est pas stupide, s'pas ?) avec Hoplites sp. cf. ? Telle est la question...

Ammonites pyriteuses... ou plutôt cristaux de pyrite disposés en forme d'ammonites... Je défie quiconque de me donner ne serait-ce que le genre de chacune ! Provenance : terres noires oxfordiennes des environs du lac de Serre-Ponçon.

"Bord du bassin parisien" : il y a quand même une tectonique locale... puisque nous sommes au bord, donc avec des fractures interrompant les couches... De plus, même en plein milieu d'un bassin sédimentaire, il y a presque toujours une microtectonique qui laisse des traces. Enfin, en supposant une absence totale de tectonique, il y a quand même des possibilités de tassement voire de fluage des couches lors de la diagénèse, entraînant des cassures des objets plus compétents inclus dans lesdites couches, comme les rostres de bélemnites. Cette dernière hypothèse explique, de plus, le faible déplacement relatif des morceaux, qui ont pu donc facilement être ensuite cicatrisés par la calcite.

Bonjour, Est-il donc possible d'acheter à nouveau des blocs fossilifères dans cette carrière ? Si oui, peut-on choisir le bloc in situ, voire ses dimensions ? Merci par avance pour les informations...

Dégagement à la potasse : j'ai récemment écrit un post sur la technique, à voir ici : http://www.geoforum.fr/topic/26981-fossile-villiers-sur-mer/

Merci de cette confirmation.

C'est bien en tant qu'écolo ayant de bonnes notions de chimie que j'écris qu'on peut jeter la potasse dans les toilettes. C'est beaucoup moins dommageable que le chlore de l'eau de Javel, et neutralise même celui-ci (formation de chlorure de potassium sans danger). Rappelons aussi que le potassium fait partie des 3 nutriments principaux de la flore (NPK : N = azote, P = phosphore, K = potassium (kalium en latin)). Alors à moins que vos toilettes n'alimentent directement votre potager (et même !), ce qui est illégal, il n'y a pas de risque. Je ne dirai pas la même chose du nettoyage à l'acide chlorhydrique (HCl) : d'une part, comme écrit plus haut, le chlore non neutralisé est très dangereux pour la nature, d'autre part les chlorures (surtout formés à partir de gangues filoniennes métalliques) peuvent contenir des ions toxiques (plomb, cadmium, etc...). Mes bains d'acide finissent à la déchetterie, sur les palettes DMS (Déchets Ménagers Spéciaux).

Cela fait des années que j'utilise la potasse caustique (hydroxyde de potassium, KOH pour les intimes) sans trop de problème. Le principe est que l'ion potassium, très gros, s'insinue entre les feuillets d'argile et les fait éclater. Il faut : - une gangue argileuse, - une bébête calcaire (exemple : un test d'oursin) ou autre matériau non argileux, - de la potasse (si, si !), qui n'est pas facile à trouver (perso j'ai acheté un sac de 25 Kg de potasse en écailles de qualité technique chez un grossiste en produits chimiques, moins cher que 2 Kg de potasse en 1/2 billes de qualité analyse !), - de l'huile de vaseline, - des gants de chimie (dans les magasins de bricolage : gants bleus remontant jusqu'aux coudes). Attention : - la potasse caustique est... caustique : ne pas manipuler à mains nues mais toujours avec des gants, - ne pas verser de l'eau dessus : réaction exothermique (ça chauffe) avec risques de projections (gare aux yeux !), - la potasse est déliquescente (elle pompe l'humidité de l'air et se liquéfie en solution aqueuse) : la conserver dans des bocaux étanches (type bocal à conserve avec couvercle à levier et joint en caoutchouc), - ne pas laisser à portée des enfants ni dans un endroit à risques (risque de renverser ou casser les bocaux, présence d'animaux dont les chats qui se frottent à tout et n'importe quoi, etc...). Comment je fais : - J'utilise un "panier" en "grillage" ajouré de plastique (ayant contenu des plants de salade, si mes souvenirs sont bons) posé à l'envers dans un bac étanche plus grand, - je pose le fossile mouillé sur le fond de ce panier (ce qui place le fossile en hauteur, puisque ledit panier est à l'envers, me fais-je bien comprendre ?), - je pose délicatement (à la main gantée ou avec une pince) des écailles de potasse sur les zones à nettoyer : les écailles "collent" sur la roche humide, - j'attends 24 heures (ou plus) : la potasse s'est dissoute avec l'humidité et a coulé dans le fond du bac (ce qui évite les coulures caustiques dans votre laboratoire/cuisine/salle de bain/garage/cave/balcon/autre (rayer les mentions inutiles)), - la zone argileuse où se trouvait la potasse a dû se fragiliser et blanchir : la brosser sous un filet d'eau (toujours avec les gants !!!), - recommencer les étapes précédents jusqu'au résultat désiré, sachant que la potasse peut aussi attaquer le calcaire de votre fossile mais c'est beaucoup plus lent que pour l'argile, - faire tremper le fossile quelques instants dans du vinaigre blanc pour neutraliser grossièrement la potasse (attention : le vinaigre utilisé trop longtemps peut attaquer votre fossile calcaire), - faire sécher le fossile assez vite mais complètement (soleil, radiateur...), - le mettre à tremper dans l'huile de vaseline pour saponifier ce qui peut rester de potasse (quelques jours à quelques années s'il y a des interstices : si le fossile dont le traitement est terminé blanchit au bout de quelques semaines, c'est qu'il restait de la potasse --> recommencer le trempage dans l'huile). La solution caustique qui reste au fond du bac peut être évacuée sans danger dans votre lavabo/douche/WC sous réserve de faire ensuite couler de l'eau dessus pour rincer. Aucun risque d'attaquer les canalisations métalliques (ou PVC), contrairement aux acides. Par contre je suis plus réservé en ce qui concerne le collecteur en béton, à la longue... Certains préconisent de protéger les zones déjà dégagées du fossile avec du vernis, puis d'enfermer celui-ci dans une boîte étanche pleine d'écailles de potasse (méthode décrite dans un ancien numéro de la revue Minéraux et Fossiles). J'ai essayé... et oublié ledit fossile quelques semaines. Résultat des courses : un oursin complètement rongé et bon à jeter (NB : Toxaster amplus de l'Hauterivien supérieur : on en trouve heureusement par centaines), alors qu'avec la méthode ci-dessus, si vous oubliez (ou n'avez pas le temps) de vous en occuper, les risques sont limités du fait de la faible quantité de potasse utilisée et de son écoulement dans le bac récepteur.

Je ne connais pas la réserve géologique de Digne, mais plutôt celle du Lubéron : - panneaux d'interdiction de 1,50 m de côté ('l'est trop p'tit, j'l'ai pas vu, m'sieur l'agent !!!), - interdiction de collecte même dans les haldes de la carrière en exploitation de Lacoste (le carrier était d'accord mais pas la conservatrice du Musée d'Apt : 'vaut mieux que les oursins et pectens soient broyés pour rempierrer les routes plutôt que de se retrouver dans la collection d'un amateur, s'pas ?), - les poissons confisqués à une bande d'Allemands ont été écrasés par un rouleau-compresseur devant les caméras, toujours à l'initiative de ladite conservatrice (bravo pour la conservation du patrimoine !), - la même conservatrice qui ne répond à une demande officielle de collecte, faite par un club, avec proposition de préemption pour elle sur les pièces les plus intéressantes, qu'en... renvoyant une publicité pour son musée (sans autre forme de réponse)... Je n'appelle plus ça une démarche scientifique (et en tant que fils d'universitaire, je pèse mes mots !) mais une niche (fiscale ?) permettant de se faire mousser et de capter des subventions tout en ne se fatigant qu'au minimum ! Les amateurs, même éclairés, n'ont aucune valeur face à ce genre de "savant", et pourtant la majeure partie des collections des musées proviennent de dons... d'amateurs. Comprenne qui peut ! Du coup, par principe, je boycotte les produits du Lubéron, dont le vin (et, compte-tenu de ma consommation, c'est une grosse perte pour les viticulteurs du coin !). Na !

Dans ma région, il y a les "pierres ophtalmiques de Sassenage" qui seraient des larmes pétrifiées de la fée Mélusine et étaient autrefois utilisées pour soigner les yeux : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sassenage#Les_Pierres_Ophtalmiques_de_Sassenage http://envirando.free.fr/pages/rando/rando%20alpes/7%20merveilles.htm http://www.francoisegomarin.fr/2011/07/31/melusine-la-fee-grenobloise/ On peut aussi citer, en Irlande cette-fois, la pierre de Scone capable de reconnaître le roi légitime du pays : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_du_destin

Y-a-t-il un paléoichtyologue dans la salle le forum ? C'est pour une urgence (note pour le webmaster : il manque un "infirmier" dans la liste des smileys) !!!

Après quelques recherches sur la toile, je penche plutôt vers la suggestion de friture plutôt que celle de KamYkaZ, tant sur la forme générale du corps et plus particulièrement de la tête, que de la position des nageoires (sans compter la taille du spécimen), même si la mauvaise qualité de la préparation de la pièce en ma possession laisse subsister un doute... Comparer avec : http://www.fossilmuseum.net/Fossil_Galleries/Green_River_Formation_Fish/gosiutichthys/Far1c.jpg http://en.wikipedia.org/wiki/File:Knightia_eocaena_033013.jpg