Aller au contenu

Géoforum est un forum de géologie, minéralogie, paléontologie, volcanologie et, plus généralement, un site dédié aux Sciences de la Terre et au patrimoine géologique. Les discussions s'organisent dans des espaces spécifiques, il existe un forum géologie, un forum minéraux, un forum fossiles, un forum volcans, etc. Une galerie de photos de minéraux ou de roches, de photos de fossiles, ou encore de sites géologiques ou de volcans permet de partager des albums. Il est possible de publier des offres d'emploi de géologue, ou des demandes d'emploi ou stage de géologues. Venez poser vos questions, partager vos connaissances, vivre votre passion !

Quelques-uns des principaux sujets de Géoforum

Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais.
Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais les 29 et 30 mars

Principaux sujets de Géoforum.


Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais.
Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais les 29 et 30 mars

Cedrick

Membre
  • Compteur de contenus

    2425
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Cedrick

  1. Message pas très subliminal et un peu lourd de Valery: ' à vous les vendeurs de cailloux en difficulté...laissez moi vous coacher'... Il semble avoir fait l'école de Crésus Johnson, une ref dans le milieu. N'hésitez pas à vous délester de quelques milliers d'euros pour qu'il vous forme.
  2. Pour les fossiles ou les minéraux, l'avantage du lidar est de pouvoir repérer les escarpements / arrachements de terrain qu'ils soient naturels ou anthropiques. Ils correspondent le plus souvent à de beaux affleurements qui ne sont pas forcément faciles à repérer dans les zones à couvert forestier. Les plus importants sont bien sur reportés sur les cartes IGN 25k, mais le lidar est bien plus détaillé que ces cartes.
  3. La métallurgie sur place est peu probable vu l'absence de véritable minerai et ou charbon de bois / de terre en abondance dans ces iles. Mais vu la proximité avec le littoral et le peu de relief, ca pourrait être du lest de navire stocké là. Les laitiers métallurgiques ont pu servir à cela à une époque. Quelle est la taille maximale des blocs?
  4. Dixit celui qui a choisi 'Dieu' comme pseudo
  5. Dans les curiosités de ce genre, il y a aussi Buzeins en Aveyron. Certes dans l'autunien.
  6. 'Carrière de Maraval' 'Sablières et Carrières de la Madeleine' est le nom de l'exploitant, qui initialement exploitait une sablière en rive droite du Lot au pont de la Madeleine (commune de Faycelles au Sud de Figeac, bien loin de Cuzac). La carrière de rhyolite de Port d'Agrès (l'Hermie) a d'ailleurs le même exploitant.
  7. Ca peut évoquer les salt lakes du SW de Western Australia.
  8. Ici je ne dirai pas où précisément, mais on trouve bien ce genre d'échantillon à quartz saccharoïde grossier sur le secteur La Vidale - Bréziès.
  9. Bravo avant tout aux deux auteurs principaux: Pierre Rostan et Gilbert Mari.
  10. Cette prehnite est typiquement malienne pourtant. C'est plutôt étonnant qu'en ayant été sur place vous n'ayez pas fait le rapprochement avec votre spécimen. Vos 'épidotes grises' sont probablement des amphiboles. Premier géologue à travailler sur cet affleurement (le quel précisément)??? C'est assez osé comme affirmation! Les occurrences à prehnite et autres minéraux des skarns du Kaarta sont connues depuis longtemps (au moins Théodore Monod pour les européens) et figuraient même sur la carte géol de Baud (1950).
  11. Il s'agit plutôt du site de Djouga, situé entre Sandaré et Bendougou. Site d'où proviennent l'essentiel de ces faciès, au moins depuis les 20 dernières années. Une colline molle, plutôt qu'une crête rocheuse.
  12. Certains sont vraiment obsédés par la taille Quel est au juste l'intérêt de connaitre la taille max (une info qui pourra toujours être remise en cause)?
  13. 1,80 m voire pas loin de 2m. Un partisan pyrénéen c'est du costaud.
  14. Bien vu, merci.
  15. Ici c'est clairement de la malachite et pas céladonite. La présence de cuivre est par ailleurs attestée par le cuivre natif.
  16. La hollandite en inclusions dans le quartz est effectivement connue à Madagascar où elle a donné de beaux spécimens, mais c'est il me semble assez unique au monde...
  17. En me basant sur la photo légendée par JF06, certains clastes de basalte semblent décimétriques (C) - c'est d'eux dont je parle. Mais est ce vraiment le cas? Pour la roche 'noduleuse' à l'échelle centimétrique ( A et B ), elle est plutôt dite à texture vésiculaire ou vacuolaire. Là ce n'est pas du tout une fragmentation mécanique. En fait pratiquement toutes les roches donnent des saprolites puis des argiles tachetées qui évoluent vers une carapace puis une cuirasse vésiculaire de ce type (que ce soient des roches tout à fait massive ou vacuolaire à l'origine). Juste selon le principe de l'actualisme : c'est ce qui se passe de nos jours en géomorphologie, et donc ce qui s'est passé à l'époque. Si un relief étroit de type dyke est recouvert par un profil latéritique, c'est le plus souvent parce qu'il y a eu inversion de relief (à un moment donné le filon etait au fond d'une vallée). Mais, une fois l'inversion enclanchée il est peu probable que ce profil ne soit pas rapidement érodé (en particulier la couche tendre de saprolite, qui conduira à l'effondrement de ce qui est au dessus). Le fait, étonnant selon vous, de ce contact franc entre le basalte et la carapace est une très bonne piste pour expliquer que ce faciès vesiculaire est transporté sur la surface érodé du basalte. La vérification de la présence de grains de quartz dans ce facies sera le meilleur argument pour confirmer cette hypothèse (à condition que la roche massive soit bien un basalte ou une roche mafique - et donc sans quartz). J'ai parlé de dispersion mécanique pour les gros blocs de basalte. L'altération chimique est également à envisager, mais elle devrait laisser sur place les éléments résiduels les moins mobiles comme le fer (sans aucun quartz) dans le cas du basalte. Ce n'est pas le cas car sur ce site l'érosion est plus rapide que l'altération. Il y a bien un altérite sur votre affleurement, mais il vient recouvrir au mieux un profil d'altération tronqué (jusqu'à la base de la saprock) ou au pire une zone qui n'a jamais connu de profil d'altération vraiment issu de ces roches basaltiques (parce que depuis toujours en domaine erosif). Il faut des cassures fraiches sur vos deux faciès, pour 1) confirmer que c'est bien un dyke de roche mafique, et 2) vérifier la présence ou l'absence de quartz dans le faciès vesiculaire.
  18. Je n'avais pas lu l'ensemble de votre discussion. Pour moi le facies vacuolaire n'est pas un basalte vacuolaire, mais simplement une carapace peu évoluée. Par endroit elle peut paraitre emballer des blocs de basalte; c'est surement une auréole superficielle de dispersion mécanique des blocs à l'aplomb et autour du dyke mafique. Pendant longtemps ce dyke d'âge Mésozoïque, lié à l'ouverture de l'Atlantique, a été en relief par rapport au reste du paysage (roches sédimentaires). Etant donné sa résistance à l'érosion et son étroitesse aucun profil latéritique autochtone (saprolite-carapace-cuirasse) n'a pu se développer dessus. Ce qu'on voit ici avec un facies vacuolaire constitue localement la matrice d'un conglomérat à megaclastes mafiques. Ce même faciès vacuolaire, surement assez riche en grains de quartz issus des alluvions / roches sedimetaires était présent latéralement mais affleure moins facilement qu'autour du dyke dans cette région très plate du littoral.
  19. On est d'accord, le dyke est en place. Concernant la cuirasse qui le recouvre, actuellement ce n'est plus qu'une sorte de butte témoin d'un cuirassement ancien - son assise en dehors du dyke a été naturellement érodée (formations sédimentaires relativement meubles par rapport au dyke). Des reliques de cuirasse allochtone existent peut être ailleurs dans les parages mais naturellement ne vont pas être visibles depuis cet affleurement qui avance dans la mer. C'est un cas assez classique dans les régions tropicales.
  20. Etant donné sa localisation, il est très probable que la croute de laterite formée sur ce dyke est en grande partie issue de matériaux transporté et pas forcement beaucoup héritée de la roche sous-jacente (cuirasse/carapace allochtone). Quelques exemples (cuirasse reposant sur du granite frais) et pistes de réflexion: http://www.pangeology.com/blog1 http://www.pangeology.com/uploads/8/1/2/8/81286012/tenkoto-2020_12_fr.pdf
  21. Il y a une assoc sur ce thème à Bozouls. Fréquenter un club et en être membre est peut être la première étape pour en comprendre le fonctionnement.
  22. Les haldes ne se trouvent pas 'loin' de la mine principale. C'est issu de travaux sur un filon satellite.
  23. Oui il y a effectivement pas mal d'indices minéralisés dans le voisinages des gisements d'Enguialès et Leucamp. Du coté de Laguiole - le Bousquet par exemple. Je dois avoir quelques échantillons, mais essentiellement de la tourmaline - pas simple de retouver scheelite ou wolframite sur ces affleurements.
  24. Si la roche provient bien de l'affleurement en photo ce n'est pas une leptynite. On est pas dans le socle du Levezou mais dans le bassin permien de St Affrique.
  25. Bienvenue à un nouveau aveyronnais! Bel esthétisme dans la présentation. Les premiers spécimens sont bien issu d'un tuf. La mousse est une concrétion carbonatée cimentant en partie la brèche de pente. Très fréquent au bas des pentes des causses du Quercy-Rouergue, ce matériau est souvent exploité dans des petites carrière sauvages pour emménager les chemins de terre.
×
×
  • Créer...