L'ichnologie c'est compliqué, plus que les oogenres qui peuvent être classé en fonction des dessins de la coupe radiale, une empreinte est classé en fonction de tout ce qui peut donner des indice, du plus basique ; forme / nombre de doigts ect... jusqu'à l'angle entre les doigts, longueur des doigts... et cela dépend également de la formation ; si les empreintes ont été prises dans un environnement meuble elles sont plus profondes ce qui ne traduit donc pas forcement un animal "lourd"
George Demathieu se pose la question de l’importance de nommer les traces car il y a trop peu de critères pour classer les tridactyles et les différencier ; La distinction entre les Grallatoridés et les Anchisauripodidés n’étant pas toujours fiable, Olsen P.E. (1980) a proposé avec raison de revenir au genre le plus ancien et à auquel ont attribue le plus souvent les empreintes tridactyle ; le genre Grallator.
En France, les empreintes d'ornithopodes sont généralement ramenées au genre Dilophosauripus tout comme les ichnites de sauropodes sont rapportées aux Brontopodus.
Si on suit la logique de de Demathieu, on pourrait donc ramener et simplifier la classification des ichnites de dinosaures à trois genres qui se distinguent uniquement par leur classe ; Grallator pour les théropodes, Dilophosaurus pour les ornithopodes et Brontopodus pour les sauropodes.