Cela me rappelle trois anecdotes que je vais vous raconter.
Octobre 2002, avec une association, retour du Maroc en avion sur Paris. Nous sommes à ce moment 40 personnes avec des minéraux en bagages à main. Les agents de sécurité présents ce jour là n'en crurent pas leurs yeux. Le premier, assis devant l'écran de contrôle des Rx, ne savait à priori pas à quoi pouvait correspondre les masses noires qu'il voyait au travers des sacs et autres valises. Son collègue visiblement plus agé, qui pouvait donc trahir un expérience plus étoffée car logiquement il devait bénéficier d'un exercice plus long de son métier, lui disait en arabe " ajaj" à chaque masse noire qu'ils apercevaient et dans tout les sacs qu'ils faisaient passer. Ce n'est que plus tard dans l'avion que je su que ce mot voulait dire cailloux. Ils avaient donc laisser passer 40 personnes sans regarder un seul bagage.
Septembre 2007 avec un copain, nous rentrons du Maroc, et pour cela nous nous présentons à l'embarquement à l'aéroport de Marrakech. Nous avions tout les deux des bagages à main. Nous nous présentons donc devant les vigiles et passage aux rayons x de nos bagages, Ils voyaient donc les mêmes masses noires que le voyage de 2002. Le premier, ne comprenant pas ce que cela pouvaient être, nous fis ouvrir les bagages et vis à l'intérieur des boules de journaux, pq, et autres boites en cartons. Il a surement du se dire, j'en tient deux pour trafique de cannabis. Il commençait à jubiler, cela se voyait sur son visage. Il m'ordonna d'ouvrir le paquet qu'il désignait, ce à quoi, je fis triste mine, car le paquet en question était un argent natif de Bou Azzer. Quand on sait l'importance de l'argent natif au Maroc, et qu'il était bien emballé, je n'en avais pas envie (pas envie de finir dans les geôles marocaines). Mais je m'exécuta tout de même. Puis un autre paquet, et un autre, au bout du cinq ou sixième paquet, l'agent chargé des Rx cru donc qu'il avait à faire à des trafiquants de minéraux. S'en suivent plusieurs questions sur le pourquoi de tant de cailloux dans nos bagages à main. Il fini par me laisser passer en me disant d'attendre pas loin. Puis vint le tour de mon pote. Même procédure, ouverture des colis, questions etc .... Heureusement mon pote, avait vécu au Maroc, il connaissait la culture et un peu la langue arabe. au bout de 5minutes de palabre, il nous laisse filer dans la salle d'attente.
Nous étions passés, sains et saufs, et surtout pas en prison! Quelques temps avant la montée dans l'avion, genre 10 minutes, je vois deux policiers sortirent d'un local et traverser la grande salle d'embarquement de l'aéroport marrakchi, se dirigeant droit vers nous d'un pas vif et motivé. La tension remonta de suite et l'on se regarder avec le pote, le trouillomètre à zéro, se disant que ce coup ci, c'était pour nous. Arrivée à 2 mètres de nous, les deux policiers vêtus de noir et de ceinture blanche, entament un angle droit et pousse une porte pour rentrer dans une salle de pause. Nous avons à ce moment là, étouffé un grand ouf de soulagement. Nous avons réussi à embarquer sans autres sueurs froides.
Mars 2010, avec un groupe de 5 copains, pareil, embarquement à Ouarzazate.
Par crainte de l'un d'entre, nous nous sommes renseigné la veille de notre embarquement, au prés d'un guide qui nous assura de nous faire passer sans encombre au près du contrôle Rx. Pour cela nous devions lui donner 30 euros....... je vous laisse imaginer pour quoi! Voici le moment venu de l'embarquement et nous nous présentons donc devant les vigiles de l'aéroport d'Ouarzazate. Notre guide étant avec nous. Les formalités furent effectivement très courte et non substantielles. A tel point que nous sommes retrouvés dans l'avion avec lime à ongle, coupe ongle et un laguiole qui avait échappés à notre propre vigilance. Ce n'était pas parce qu'on nous avez rendu service en nous facilitant les passage, que nous devions passer des objets dits "dangereux". Notre guide avait donc vraiment très bien fait son travail.