Structures annexes (suite)...
Rides et arêtes
Les « terrasses cuticulaires » se rencontrent prioritairement chez les genres qui se caractérisent par un certain effacement de l’ornementation (Asaphidæ ; Illænidæ) ; ce sont des rides parallèles à la bordure céphalique ou pygidiale qui ont pu jouer un rôle dans l’enfouissement de l’organisme : efficacité du processus d’enfouissement, amélioration de la stabilité de la carapace.
Nobiliasaphus nobilis (rides de la bordure céphalique) x 3 env. Traveusot (I & V) llandeilo
Nobiliasaphus nobilis (rides de la bordure céphalique) x 40 - Traveusot (I & V) llandeilo
Isabelinia glabrata (rides de la bordure céphalique) x 3 env. Bain de Bretagne (I & V) llandeilo
Nobiliasaphus nobilis (rides de la surface pygidiale) x 3 env.Traveusot (I & V) llandeilo
Ectillaenus giganteus terrasses cuticulaires du pygidium x 3 env. llanvirn - Pléchatel (I & V)
Ectillaenus sp. terrasses cuticulaires du pygidium x 3 env. llanvirn - le Petit Beaumont / Hague-Manche
Chez Dionide mareki, nous observons de part et d’autre de la glabelle des rides nombreuses anastomosées, sortes de branches ramifiées appelées cæca. Ce réseau dense pourrait être liée à l’anatomie interne et représenter soit un lien avec la respiration cuticulaire, soit avec le système circulatoire.
Dionide mareki joue droite x 5 env. Bain de Bretagne - Llandeilo - I & V
Selenopeltis irorathus, présente un champ librigenal couvert d’importantes structures verruqueuses, de forme plus ou moins circulaire, à arêtes fines et irrégulières ; le centre est excavé permettant un lien semble t’il avec l’anatomie interne de l’organisme ( ?) ; là encore, on peut imaginer une fonction liée au système respiratoire ou circulatoire.
Selenopeltis irorathus, Champ librigénal x 20 - Bain de Bretagne - Llandeilo (I & V)
Selenopeltis irorathus, Champ librigénal x 20 - Bain de Bretagne - Llandeilo (I & V)
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