Quelques "structures annexes" suite.....
Les épines
Il n’est pas question ici des pointes génales qui, pour certains genres, peuvent être très développées (Nobiliasaphus ; Isabelinia ; Dionide ; Onnia)
Voir photos ci-dessous,
Isabelinia glabrata ; noter la pointe génale forte (x 1,5 env.)
Dionide mareki ; Pointe génale, angle génal et joue droite (x 4 env.)
Onnia seunesi ; Pointe génale et fragment de limbe (x 3 env.)
mais plutôt des épines plus ou moins longues et effilées, qui parfois se déploient à la périphérie de la carapace ou même, à partir de pointes principales. Ces structures sont particulièrement développées chez les Odontopleuridæ avec une véritable explosion au dévonien (ordre Lichida). Dans l’ordovicien armoricain, seul le genre Selenopeltis présente en partie ces caractéristiques. L’interprétation la plus communément admise est celle d’un dispositif anti-prédation, une ornementation complexe et imposante devenant un obstacle pour un éventuel prédateur ; un rôle de « stabilisateur » de la carapace, soit en milieu de pleine eau, soit en position de repos sur sédiments meubles (structure porteuse) est également envisageable.
Voir photos ci-dessous
Selenopeltis gallicus (x 2 env.)
Selenopeltis gallicus (détail x 5 env.)
Selenopeltis gallicus (détail moule ext. x 5 env.)
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